Vampire's Dawn, Twilight RPG
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 Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]

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MessageSujet: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeVen 18 Déc - 12:37

Démétri se glissa hors de son abri en sifflotant. Quelle belle journée que celle qui s'annonçait ! Après tout, il était en vacances, si on pouvait appeler ça comme ça, et il avait décidé d'embêter les gens.
Faire chier le monde. Ça devait être un des plus grands péchés mignons du Volturi... C'était amusant, très distrayant, et surtout, il aimait bien voir la réaction des autres... Cependant, ça virait généralement au vinaigre, donc il ne forçait pas trop. Surtout s'il voyait que celui qui s'énervait en face de lui faisait de tête de plus et avait les épaules deux fois plus larges. Dans ces cas-là, il filait doux.
Mais aujourd'hui, pas besoin de se retenir ! Il était libre, dans la forêt touffue qui bordait la petite ville de Forks, la ville des Cullen. Il avait volontairement avancé sa mission pendant sa permission, pour en avoir de plus longues vacances par la suite... Il avait été chargé par Aro, il y avait un mois de cela, de se pointer chez les Cullen et d'analyser de fond en comble leur mode de vie, voir s'il n'y avait pas une faille quelque part. L'ancien était normalement bien placé pour savoir que non, avec son don de clairvoyance, mais il persistait à croire qu'on ne pouvait être aussi proche des humains sans leur faire le moindre mal. Même dans l'esprit de Démétri, c'était contre-nature, et lui aussi s'en étonnait, mais s'il y avait bien une chose qui l'aurait surpris (et plus grand chose ne le surprenait), ç'aurait bien était que l'un des Cullen fasse du mal à un humain. Ils étaient trop sages pour ça...

Un souffle glacial balaya le visage du Traqueur. Il attendait sa proie. Pas pour la manger, non non, mais seulement pour l'espionner et l'embêter un peu. Il avait choisi Esmé Cullen... Il n'avait jamais eu le loisir de la rencontrer, et la réputation de la jeune femme était parvenu à ses oreilles. On la disait d'une grande bonté, sans comparaison, vivante ou morte. Il avait choisi de tester jusqu'où cette générosité et ce calme d'esprit allaient... Si elle était vraiment très gentille, il ne la chercherait pas. Pas trop, du moins.
Le vampire se lécha les babines. Il avait oublié de casser la croûte avant de venir ici... Esmé n'avait pas intérêt à lui proposer un animal, sinon il risquait de péter les plombs. Et d'aller tuer un humain dans le territoire ennemi, soit dit en passant.
Le vampire sentit un mouvement dans son dos. Un animal. Berk. Il détala, les narines froncées, en se demandant pour la énième fois comment faisaient les Cullen pour planter leurs crocs dans ces choses, et pour boire ce sang qui semblait n'avoir absolument rien de fantastique...
Il courut pendant une minute à peine, avant de tomber sur l'effluve qu'il cherchait. Tiens, elle semblait déjà en chasse... Tant mieux, il pourrait voir de ses propres yeux une vampire végétarienne boire du sang répugnant.

Ses pieds écrasèrent la mousse sans pitié tandis qu'il s'approchait toujours plus de l'épouse de Carlisle. Il eut un petit sourire sadique. Il avait changé de tactique : espionner ne servait à rien, à part se faire mal voir en cas de découverte. Donc, autant foncer dans le tas...
Au détour d'une grosse souche, le Volturi apparut aux yeux de la végétarienne. Avec un grand sourire qui voulait tout dire, il entama sa première conversation avec un bovin :

- Bonjour, Mme Cullen. Quelle belle journée pour chasser, n'est-ce pas ?

Il se lécha les babines, avant d'attendre la réponse de la belle vampire aux longues boucles caramels...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeVen 18 Déc - 20:28

Après midi réservé à la chasse. J'avais vaguement aperçu Edward, qui chassait avec Jasper et Rosalie toujours en prise avec un Emmett débordé. Quant à Carlisle, je le soupçonnais de me cacher quelque chose.
Donc, je passa pratiquement toute la matinée à essayer de savoir ce qu'il me cachait, en vain. En plus, je ne pouvais pas faire confiance à Alice sur ce coup là car elle m'assurait à chaque fois que Carlisle ne me cachait rien du tout.
Je les soupçonnais donc d'être de mèches tous les deux. Je restais suspicieuse jusqu'au bout, si bien qu'Alice prétexta avoir quelque chose à faire, pour que Carlisle m'explique tout lui même.
Le pauvre semblait être prit au dépourvu. Apparemment, il ne s'était pas attendu à se qu'Alice la laisse tomber. Je l'entrainais donc dans notre chambre, en plantant mes yeux dans les siens et en lui demandant :

« Que me caches tu donc Carlisle ? »

Mais ces yeux se firent taquins, ce qui n'était pas forcément une très bonne chose pour moi. Flairant le coup, je me mis à soupirer alors qu'il m'enlaçais, posant, comme à son habitude, ses mains sur mes hanches.
Poussant un petit gémissement de plaisir, je décidais d'en rester là, jusqu'à ce que je sente une délicieuse odeur de fleurs. Étonnée, je me retournais vers mon aimé. Il souriait innocemment, en prétextant qu'il ne sentait rien mais je savais qu'il mentait.
Alors, je passais plusieurs minutes, comme une gamine qui cherche son cadeau de Noël à essayer de trouver ce qui sentait aussi bon. Cette odeur me rappelait les fleurs qu'il me donnait sur mon lit d'hôpital lorsque j'avais 16 ans.
Donc, je finis par trouver les roses cachées derrière un meubles. Je les pris délicatement, en humant leur parfum, avant de me retourner vers mon mari :

« Il ne fallait pas Carlisle...merci mon amour...c'est trop... »

Toujours le nez dans les fleurs, il me dis que rien n'était trop beau pour moi et nul doute que, si j'avais encore été humaine, je serais aussi rouges que ces roses à l'instant présent. Pourtant, je n'étais pas au bout de mes surprises.
En effet, alors que j'humais toujours les fleurs, quelque chose de brillant retint mon attention et Carlisle s'approcha pour me retirer, délicatement le bouquet des mains et retirer une petite chaine en or, avec un coeur et des ailes d'argent en pendentif.
Aussitôt, mes yeux brillèrent d'une couleur émerveillée et je ressemblais à une petite fille qui vient de recevoir son cadeau de Noël des mains même du Père Noël. Lentement, Carlisle se plaça derrière moi et je soulevais mes cheveux pour qu'il puisse me mettre la chaine autour du cou.
Je ne pus m'empêcher de lui dire, d'une voix émue :

« Carlisle, voyons...ce n'est pas encore Noël et ce n'est pas mon anniversaire alors...pourquoi de tels cadeaux ? »

Mais je me fichais éperdument de la réponse, jusqu'à ce qu'un imprévu ne vienne gâcher cette matinée. Mes yeux se froncèrent : j'avais besoin de chasser. Carlisle s'en aperçu et m'embrassa, avant de rejoindre le garage pour se rendre à l'hôpital.
Ayant pris Alice dans mes bras pour la remercier également, je me dirigeais, toute guillerette, vers la forêt. J'allais me mettre sur la piste d'une biche blessée, lorsqu'une odeur familière me frappa : un vampire.
Pourtant, cela ne m'empêcha pas de chasser et je m'accroupis pour sauter sur la biche et la mordre instinctivement à la gorge. Une fois son sang vidé, je m'essuyais les lèvres et me redressais, juste à temps pour voir....Démétri Volturi ?!
Que faisait un garde des Volturis ici ? D'ailleurs, j'avais reçu la visite d'Alec quelques temps auparavant....Aro avait décidément décidé de nous espionner par tous les moyens ! Soupirant, je me mis à marmonner, pour moi même :

« Je ne savais pas qu'il y avait encore des mammouths en liberté... »

Riant légèrement, je me retournais ensuite pour faire face à Démétri, qui me saluais. Je le saluais donc en retour :

« Bonjour Démétri. Que me vaut l'honneur ? »

M'avançant lentement vers lui, je repris, sur un ton calme, posé, courtois :

« J'ai reçu la visite d'Alec récemment et maintenant c'est votre tour. Aro aurait donc finalement décidé de nous espionner ? »

Je restais donc calme, en face de lui, attendant sa réaction
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeSam 19 Déc - 12:33

Démétri eut un reniflement agacé. Il ne fallait pas exagérer, tout de même. Un mammouth... Apparemment, elle ne tenait pas plus que ça à la 'vie'. Le vampire s'approcha de la Cullen et la regarda d'un peu plus près.
Alec ? Ici ? A Forks ? La journée allait donc être riche en surprises. Le prédateur fronça les sourcils et huma l'air tout autour de lui. Il perçut les effluves de tout la famille Cullen, et également de l'humaine, Bella Swan. Cette humaine répugnante qui trainait avec ces vampires répugnants qu'étaient les Cullen.
Le traqueur songea un instant avec nostalgie qu'il aurait tellement vite fait de la retrouver grâce à son don... Mais il n'essaya pas de la localiser, pour plusieurs raisons en fait. La première était toute bête : s'il la retrouvait, il aurait désespérément envie de la tuer, vu sa faim actuelle, et il se ferait ennemi de toute la famille Cullen. En Italie, ce n'était pas grave. Mais ici, sur le terrain de chasse de ces herbivores, c'était plus embêtant. La deuxième raison était la peur d'un échec. En effet, personne n'arrivait à appliquer son don à Belle, hormis la petite Alice, apparemment. Ni Edward Cullen, ni Aro n'arrivaient à lire ses pensées, et Jane n'arrivait pas à la faire souffrir. Il y avait donc peu de chance pour que son don de traqueur marche sur elle. Il décida de ne pas essayer : comme toute personne fière et prétentieuse, Démétri n'aimait pas les échecs, encore moins face à un être inférieur.

Son esprit retourna vers la mère Cullen, comme un chien revenait à son maitre. Sauf qu'Esmé n'était pas son maître. Aro était son seul et unique maître.
Démétri laissa échapper un petit ricanement froid, pour ne pas dire glacial.

- La raison pour laquelle Alec était ici, à Forks, m'échappe complètement. Cependant, la mienne est très claire : je suis en vacances, et je suis curieux de voir comment on peut se soustraire à un simple régime de bovin. Non pas que mon intention soit de vous imiter. La simple idée de planter mes crocs dans quelque chose de non-humain me répugne. Ne pas me demander pourquoi, ça n'aurait aucun intérêt. Je peux d'ailleurs répondre tout de suite : comment un être dénué d'intelligence pourrait-il hurler, se défendre et montrer sa souffrance... Et c'est là tout l'intérêt de mordre les humains.

Là, il avait laissé son imagination s'emporter... Mais c'était vrai, cependant. La douleur était tout ce qu'il aimait chez les humains... Quelle chose fantastique que de ressentir la douleur... Lorsqu'on est un immortel, on a pas ce loisir. Pourtant, on a connu une souffrance absolue que les humains ne connaîtront jamais, lors de notre transformation...
Le vampire regarda Esmé. Il avait prononcé des mots qui devaient paraître révulsant à quelqu'un possédant des idéaux Culleniens. Mais il s'en fichait pas mal. Il aimait jouer avec le feu. Et il ne voyait pas vraiment en quoi la douce Esmé aurait pu lui faire du mal, lui qui était surentraîné depuis 2150 ans par le maître d'arme des Volturi... Elle était surement très forte, il n'en doutait pas, mais de là à lui faire réellement mal... Il en doutait fortement. Mais bon, les apparences sont trompeuses, toujours faire attention.
Il se passa la main dans les cheveux, en un sourire léger, tandis que son regard se posait sur la biche morte :

- Je ne comprends pas, c'est tout.
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeSam 19 Déc - 14:34

Comme ça monsieur était en vacances ? Drôle de façon de passer ses vacances d'aller à Forks mais bon, chacun son truc après tout. Je continuais de le regarder dans les yeux. Apparemment, l'avoir traité de mammouth ne lui avait pas plu mais...j'avoue que je trouvais ça plutôt marrant.
Bref, fini les plaisanteries....ou pas. Ça dépendait dans quel était me mettrais Démétri et, après tout, après la matinée passé avec mes « enfants » et la surprise d'Alice et de Carlisle, j'étais comblée.
Donc, pourquoi ne pas continuer à m'amuser même si je me trouvais, actuellement, en présence d'un Volturi ? Tant pis du moment qu'il ne me faisais rien même si j'avais vaguement entendu des rumeurs sur son sujet.
En effet, lorsqu'il était encore chez les Volturis, je me souvins vaguement que Carlisle m'avais parlé des dons de chacun. Jane avec son don de faire souffrir les gens d'un simple regard, Aro avec le pouvoir de lire dans les pensées, même les plus intimes, des gens par un simple toucher... et Démétri était un chasseur hors pair.
Je n'avais aucun doute que son don lui permettrais de trouver Bella même si la jeune fille se cachait...enfin pas sûr...mais il ne fallait pas trop en être certain. Donc, je continuais à le regarder en l'écoutant.
Apparemment, il n'était pas au courant du déplacement d'Alec à Forks. Comme quoi, la communication au sein des Volturis ne devaient pas être son fort. Donc, je lui offrit un petit sourire, avant de répondre :

« Comme ça vous êtes en vacances ? Je trouve assez étrange le fait que vous avez choisi Forks comme lieu de destination pour vos « vacances ». Si j'avais été vous, je serais resté en Italie, c'est plus ensoleillé et vous devez avoir des connaissances là bas non ? Vous êtes sûr de ne pas vous sentir un peu seul dans ce coin perdu ? »

Petite pic d'accord mais avec le sourire, toujours avec le sourire, telle était ma devise et puis...je n'avais pas forcément envie de le provoquer méchamment. Il avait de la chance que j'ai la réputation d'être calme, douce et aimante car j'en connaissais plus d'un qui lui aurait déjà sauté à la gorge.
Pourtant, même si j'avais conscience de me trouver aux prises avec un Volturi, je n'étais pas angoissée et je n'avais pas peur. Pourquoi ? Parce que même si je suis douce en apparence, le moindre mot de travers au sujet de ma famille et je pouvais tout de suite me transformer en la pire des furies.
Donc, gardant mon air taquin et enfantin, je le regardais en disant dans un murmure, pourtant, tout à fait audible pour lui :

« Oh dieu ! Je ne sais pas si vous avez déjà croisé un ananas portant un sombrero mais...je trouve ça d'une monstruosité ! »

Intérieurement j'étais morte de rire mais, en apparence, je me tenais bien, pour tenir le coup devant Démetri. Je devais vraiment être de bonne humeur pour oser dire ce genre de chose face à un Volturi.
Et puis, qu'est ce qu'il pourrait me faire ? Me traquer ? M'attaquer ? S'il le faisait, je savais me défendre, même si je ne le faisais qu'en cas de réelle et de grave urgence. Pourtant, son regard ne tarda pas à se poser sur le cadavre sans vie de la biche, à présent vidé de son sang.
Il ne comprenais pas notre mode d'alimentation. Tout à fait normal mais je me contentais de le regarder dans les yeux et de lui répondre :

« Il est tout à fait compréhensible que notre régime alimentaire vous semble...original. Si vous voulez que je vous l'explique brièvement, ce n'est qu'une question de volonté. Nous nous refusons de faire du mal aux humains donc nous avons, tout naturellement, essayer de trouver une autre solution au sang humain »

Je restais stoïque face à son ricanement glacial. Je voulais lui faire comprendre, que, malgré tout, je restais maitresse de mes émotions
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeDim 20 Déc - 14:30

Le traqueur était véritablement sympa aujourd'hui. Il avait décidé de s'éclater. Puisqu'Esmé prenait tout sur le ton de la rigolade, il allait faire de même. La petite remarque sur le lieu de vacances laissa le Volturi légèrement sceptique. Bah, Forks était une ville comme une autre. En plus, en venant à Forks, il était sûr de ne pas se faire remarquer : le mauvais temps omniprésent ne trahissait pas les vampires... Mais au lieu de ruminer ses pensées comme ça, pourquoi ne pas les faire partager à la vampire suspicieuse...

- Voyez-vous, ma chère Esmé, il se trouve que Forks est une ville comme une autre. Des vacances en Italie, là où il fait beau... Sans vouloir vous offenser, vous êtes inconsciente. En effet, dois-je vous rappeler que le soleil me trahirait, et que je n'ai pas très envie de finir en steak haché par les soins de mon maitre ? Non, non. Les rayons du soleil me trahiraient. Là, je suis tranquille au moins.

Démétri eut un petit sourire railleur en direction de la belle Esmé. Il s'amusait comme un petit fou...

- De plus, le manque de connaissances ne me gène absolument pas. Je suis peut-être là pour me faire de nouveaux amis, qui sait ?

** Ou plutôt des ennemis... ** songea-t-il en son fort intérieur.

En effet, espionner les gens n'était pas la mission la plus favorable au développement de l'amitié. Mais bon, tant qu'à faire, il pourrait toujours trouver deux trois personnes amusantes à qui offrir son amitié, proche ou pas, d'ailleurs. A vrai dire, il s'en moquait bien. Si ces personnes l'outrageaient d'une quelque manière que ce soit, il les retrouverait et il les tuerait. Alors pourquoi ne pas tenter...
La tirade d'Esmé lui fit ouvrir de grands yeux ébahis. Le sang de la biche l'avait shootée ou quoi ?!
Il eut cependant un petit rire et répondit, sur le ton de la rigolade :

- Vous me prenez pour la reine d'Angleterre ? Votre compliment me flatte.

Sans laisser le temps à la vampire de se remettre de sa surprise, si surprise il y avait, il enchaîna :

- Il ne faut pas trop me prendre pour un demeuré. La destination de mes vacances est choisie sur un coup de tête. Et ne plaisantez pas pour cacher votre tension, ça ne sert à rien. Si Aro m'avait bel et bien demandé de vous espionner, je vous le demande, en quoi cela vous concernerait-il ? Oui, je sais, c'est vous que je devrais filer, alors cela vous concerne. Mais si vous êtes si sûre que ma mission serait vouée à l'échec, alors pourquoi vous acharner à tenter de me persuader que c'est le cas ? Pourquoi ne laissez-vous pas les choses se faire ? Si telle était ma mission, je me lasserais un jour de vous surveiller, n'en doutez pas. Je ne suis pas patient.

Sa langue passa sur ses lèvres, tandis qu'il lui jetait un regard froid, dénué d'humour et de toute envie de s'amuser :

- Forks est ma destination de vacances, que ça vous plaise ou non.

Puis la femme Cullen se mit à débattre sur le sang animal. Démétri soupira.

- Je me fiche bien de ce que vous avez dans le crâne à ce propos, vous savez. C'est votre choix. Je ne pense pas m'y abaisser un jour : faire du mal, en particulier aux humains, me plait trop. Mais bon, qui sait... Merci tout de même des explications.

Il s'interrompit soudain. Une idée venait de lui germer dans l'esprit.

- Mais vous n'êtes pas insensibles au sang humain, n'est-ce pas ? Si on vous égorgeait un de ces misérables êtres sous les yeux, vous vous jetteriez dessus...

Il ponctua sa tirade d'un sourire malicieux. Il n'avait aucunement l'intention de le faire, mais ne sait-on jamais, c'est à retenir, comme tout les détails de cette scène... Même si sa mission était vouée à l'échec, chaque petite information sur la vie des Cullen serait utile à Aro...
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeDim 20 Déc - 15:15

Je devais avouer que ma réflexion au sujet de sa destination de vacances en Italie était assez idiote mais j'étais d'une telle bonne humeur que cela ne me faisais rien. J'avais beau discuter avec un Volturi, du moment que nous conversions sans conflits, tout se passait bien et il n'y avait aucune raison pour que nous en venions à nous battre.
Donc, je l'entendis me répondre. Dans un sens, il avait raison : Forks était une ville comme les autres, peut être un peu plus humide que les autres mais bon...cet endroit nous plaisait mieux que l'Italie sur la question de la discrétion.
Pourtant, chacun ses choix et je ne me mettrais pas à critiquer la destination de Démetri, même si j'hésitais encore un peu à lui faire, entièrement confiance, mais il avait raison sur le fait que ma remarque avait été inconsciente.
Poliment, respectueusement, je le laissais finir sa phrase, avant de lui répondre :

« Veuillez excuser mon inconscience. Vous avez entièrement raison. L'Italie ensoleillée n'est pas un lieu de vacance pour nous autres, sauf si vous aimez passer vos vacances à courir les moindres petits endroits où il y a de l'ombre. Je dois avouer que ça ne serait pas très pratique si vous désirez profiter...du paysage.... »

Malgré tout, je restais calme, même si je savais qu'il persistait et qu'il persisterait toujours entre nous deux une tension plus ou moins grande. Pour le moment, cette fameuse tension avait un faible degré.
J'espérais qu'il en soit toujours ainsi. D'ailleurs, il m'envoya un sourire qui me rendis, légèrement surprise, avant de me dire qu'il était peut être là pour se faire des amis. Je soupirais : il avait réellement l'air de s'amuser comme un enfant.
Qu'à cela ne tienne, pourquoi ne pouvais pas m'amuser à mon tour. Être ici pour se faire des amis ? Et puis quoi encore ? Me prendrait il vraiment pour une idiote ? Heureusement que j'étais de bonne humeur pour penser à m'énerver !
Donc, répondant à son sourire par un nouveau sourire, rempli de politesse, je lui répondis :

« Je suis certaine que vous avez toutes les capacités pour vous faire des connaissances mais, si vous comptez rester ici, il faudrait peut être pensé à délimiter des règles car, vous le savez sûrement, mais nous n'avons pas tous les droits, même ici et nous ne sommes pas sur un territoire conquis donc...si vous désirez chasser, vous serez prié de le faire autre part qu'à Forks. Je dis ça en toute politesse bien sûr »

Nouveau sourire et je ne lâchais pas ses yeux rouges et froids. C'était paradoxal parce que, généralement, le rouge était la couleur de la chaleur mais, dans le regard de Démetri, c'était plutôt la couleur du froid et du sang.
Pourtant, je continuais tout de même à soutenir ce regard si...cruel et sanglant. J'avais lancé une phrase sans aucun intérêt et il avait sûrement crû que je n'étais pas bien. S'il savait...au contraire c'était parce que j'étais de si bonne humeur que je me permettais de lui envoyer ce genre d'âneries.
Et puis quoi ? Je savais que la plupart des Volturis avaient la réputation d'être sérieux mais il pouvait exister des exceptions non ? Puis, suite à ma tirade, il me demandais si je ne le prenais pas pour la reine d'Angleterre.
J'avoue que mes yeux s'écarquillèrent de surprise pendant une seconde, avant de reprendre leur sérieux même si j'étais intérieurement pliée de rire. J'eus quand même le temps de lui répondre, avant qu'il n'enchaine sur autre chose :

« Allons Démetri...je n'oserais jamais vous faire l'affront de vous prendre pour la reine d'Angleterre, même si je dois avouer que cette comparaison est fort bien trouvée »

Mon sourire s'étira avant que je ne reprenne mon sérieux. Mes yeux brillaient de défi et d'amusement, même si je savais que ce n'était pas tous les jours que je rencontrais un Volturi dans la forêt de Forks...enfin...j'avais déjà rencontré Alec mais....on aurait pu se sauter dessus alors qu'avec Démetri...notre ton de conversation était encore de l'ordre de l'amusement.
Pourtant, ce qu'il dit ensuite, était tout à fait sérieux. Je l'écoutais donc attentivement, avant de lui répondre :

« Je ne vous prend pas pour un demeuré Démetri...c'est juste que la prolifération des gardes d'Aro à Forks m'étonne. Comme je vous l'est dis précédemment, j'ai récemment reçu la visite d'Alec et celui ci était, apparemment, venu pour une mission bien précise donc, en vous voyant, je n'ai pas pu m'empêcher de me poser la question. Après tout, il est normal que je sois sous tension car Aro nous a clairement dit qu'il nous surveillerait pour voir comment se déroulerais la transformation de Bella, alors pardonnez moi si je me suis trompée sur vos intentions »

J'eus à nouveau un petit sourire lorsqu'il m'assura que Forks était sa destination de vacances. Je ne dis rien : après tout il avait le droit de faire ce qu'il voulait et aller à l'endroit où il voulait non ?
Puis, nous nous mîmes à converser au sujet du sang animal. Comme je pouvais le prévoir, sans forcément disposer du don d'Alice, il ne voulait rien entendre sur ce sujet et il ne comprenait pas notre manière de vivre.
Je réussis donc à lui répondre, après l'avoir écouté :

« Pour vous, qui n'avez aucun scrupule à être considérés comme des monstres il est normal que vous n'ayez aucun problème avec le sang humain mais nous avons une autre notion de notre espèce. Nous nous refusons à être des monstres tout simplement. Il n'y a pas tellement plus de choses à comprendre et je suis certaine que vous êtes loin d'être un homme idiot Démetri mais, si vous refusez de comprendre, c'est votre choix, même si je trouve cela bien dommage »

J'eus un petit soupir triste. Intérieurement, le vampire me faisait pitié. Oui, je le plaignais. Je me disais que c'était peut être parce qu'il n'avait pas appris à respecter la nature humaine qu'il était toujours buté à ce sujet.
Soudain, il changea de sujet et ce changement ne me plu pas du tout. Mes yeux commencèrent à devenir foncés sous la colère alors que je me forçais à rester calme, en l'entendant.
Une fois qu'il eut finit de parler, je pris une grande inspiration pour lui répondre :

« Pourquoi me poser une telle question Démetri ? Avez vous l'intention de tenter l'expérience ? Avez vous l'intention d'égorger un malheureux devant moi pour voir si je me jette effectivement sur lui ? Je ne pense pas qu'une telle idée, parvenue aux oreilles d'Aro lui plairait....enfin...ce n'est que mon opinion après tout... »

Un petit grondement de défi sortit de ma gorge, tandis que je commençais à montrer les dents, provocante
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeDim 20 Déc - 16:46

[désolée, je vais passer à la 1ere personne, j'y arriverai mieux ^^']

Je regardai la vampire d'un air assez étonné, ma foi. Je l'avais laissée parler sans intervenir, écoutant simplement ce qu'elle avait à me répliquer. Mais les réponses s'acheminaient dans mon esprit, et quand elles allaient sortir, ça allait faire mal. Oui, j'avais des tas de choses à lui dire, des tas de trucs à lui répondre. Mais je me retenais. Pourquoi ? Parce que la manière dont elle était en train de s'énerver me sidérait. je crois que j'avais trouvé le point faible des Cullen. Enfin du moins, d'une partie de la famille, car la rumeur disait que Carlisle était totalement insensible aux effets attractifs du sang humain, désormais. Il fallait dire qu'avec autant d'années de médecine en pratique, ce n'était pas le moins du monde étonnant.
J'eus un léger rire, que j'adaptai pour ne pas le rendre provoquant. Pas la peine de me faire sauter dessus dans un territoire ennemi... Je répondis donc à la vampire, détendu :

- Mme Cullen, sâchez que ce n'est en aucun cas mon intention. Je ne pourrais me résoudre à exécuter si lâchement sous vos yeux un être humain, petits êtres que vous surprotégez.

Pour faire style, je m'arrêtai quelques secondes. On avait l'impression que je réfléchissais... Trop la classe, je sais. En fait, c'était juste pour lui faire croire qu'elle m'avait prise au dépourvu.

- Pour plusieurs raisons, en fait, je ne toucherai pas à vos petits amis casse-croûtes. La première est simple, vous l'avez déjà énoncée : je suis sur votre territoire, je n'ai pas très envie que tout votre clan me tombe dessus parce que j'ai dîné, ce serait fâcheux. D'autre part, je respecte votre régime, malgré les impressions que je dégage, et je n'oserais tenter de vous influencer. J'ai beau faire parti des méchants selon votre point de vue, je ne suis pas stupide quand même.

Et puis qu'est-ce qu'elle en savait qu'Aro ne serait pas content, hein ?! Si ça se trouve, ce serait le contraire. M'enfin, je ne pouvais pas prendre le risque de tenter l'expérience. Je n'étais pas Shosanna, de plus, et mon instinct ne prenait jamais le dessus sur ma conscience. Une chance, en ce moment. D'autre part, je n'allais pas sortir à Esmé, comme ça : 'T'en sais absolument rien si Aro aimerait ou pas'. Non, je suis un gentleman, je me dois de respecter ses opinions et points de vue.

- Et comme je suis galant, ajoutai-je, je vais vous faire plaisir.

Mais de quelle manière ? Une idée me germa à l'esprit. J'eus un petit sourire taquin, et lui glissa :

- Bon c'est décidé, demain, j'arrête le sang humain.

Je restai quelques secondes sérieux, histoire de guetter la réaction de la végétarienne. Puis j'explosai de rire, ne pouvant plus me retenir, et ajoutai entre deux hoquets d'hilarité :

- Nan, je rigole, je ferais tout mais pas ça!

Je mis quelques minutes à me calmer. Moi, je trouvais ça très drôle, mais je ne sais pas si Esmé partageait cette notion de l'humour. le fait de plaisanter ainsi sur leur mode de nourriture pourrait bien la mettre en colère, mais il ne fallait pas le prendre mal : j'avais envie de m'amuser. Et puis, ce n'était pas pire que son histoire d'ananas portant un sombréro... Non mais.
Une fois calmé, je lui glissai quelques mots supplémentaires, histoire de me faire pardonner gentiment :

- Non, sans rire. Si votre souhait est que je parte sans faire d'histoire, je le ferais.

Soudain, je me décidai à tout lâcher.

- J'ai rempli ma mission, et je me suis bien amusé. Le moindre de vos désirs sera un ordre, Milady, fis-je en m'inclinant. Excepté bien sûr si cela est contraire à mes ordres de départs et à mes mœurs de Volturi. Je ne chasserai pas sur vos territoires, par contre, c'est chose entendue. Alors pas la peine de me le rappeler, ça ne ferais que gâcher votre si précieux souhait...

Je m'inclinai. Ironique ? Non... A peine!
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeDim 20 Déc - 17:33

Voilà qu'il se faisait respectueux...aurait il peur de moi ? Non, je ne le pense pas. Je pense plutôt qu'il essaie de surveiller ses arrières. Quelle remarquable technique. Faire tout pour ne pas que je m'énerve alors qu'il se savait en territoire « ennemi »
Oui, le terme ennemi était à prendre avec des pincettes car je ne considérais pas les Volturis comme des ennemis vu qu'ils étaient une sorte de « famille royale » pour les vampires donc il était pratiquement impossible ou, suicidaire de s'en faire des ennemis.
Bref, il avait changé de ton à mon sujet. De « ma chère Esmée », il m'appelais à présent « Mme Cullen ». Que c'était touchant à entendre. Je l'écoutais donc, avec mon habituelle attention à son égard. Comme ça il croyait que l'on surprotégeait les humains ? S'il savait que c'était parce que notre famille avait passé un pacte avec la meute de modificateurs, qui vivait dans le coin.
En effet, j'ignorais totalement si Aro était au courant de ce genre d'information, mais je ne me risquerais pas à l'avouer à Démétri. Donc, je gardais mon sourire avant de lui répondre, poliment :

« Voyons Démétri, vous fais je donc autant peur pour que vous changiez si subitement de comportement à mon égard ? Pourquoi être passé de « ma chère Esmée » à « madame Cullen » ? Pourriez vous me dire la raison pour laquelle vous avez décidé de vous montrer si poli avec moi ? Non pas que cela me dérange, soyons clair, disons que cela...m'étonne de votre part »

Je le sentis qui arrêtait quelques secondes, comme s'il réfléchissait. Faisait il semblant ou réfléchissait il pour de vrai. J'avais l'impression qu'il essayait de me faire croire que je l'avais pris au dépourvu mais je savais parfaitement que cela n'était pas vrai.
Pourtant, cette discussion semblait être posée sous l'étoile de l'humour et de la « décontraction ». Encore un mot que je ne prenais pas à la légère parce qu'on ne savait pas quoi s'attendre de la part d'un Volturi.
En effet, ne jamais se fier aux apparences, surtout lorsqu'on à un Volturi en face de soi. Puis, il m'expliqua pourquoi il ne toucherais pas aux humains. Bon...déjà le mot « casse-croûte » me fit grincer des dents intérieurement, mais je demeurais calme et posée à l'extérieur.
Son argumentation était tout à fait valable et je ne pu empêcher un sourire de s'afficher sur mon visage. Il avait tout à fait raison : il était sur notre « territoire », même si nous le partagions tout de même avec la meute de modificateurs de la Push, mais il n'était pas sur son territoire et cela, il l'avait parfaitement compris.
Je hochais la tête, alors que la deuxième raison qu'il énonçait était tout aussi valable que la première. Donc, une fois son argumentation terminée, je répondis :

« Voilà des paroles sages Démétri, mais pardonnez moi de vous reprendre sur un point. Vous n'êtes pas des ennemis de notre point de vue, nos deux familles ont simplement des idées différentes, mais, je veux vous rassurer la dessus, je ne vous considère pas du tout comme des ennemis soyez en certains »

Ensuite il voulu jouer la carte de la galanterie et cela m'amusa. Autant jouer le jeu en restant, tout de même, sérieux un minimum. Pourtant, une petite partie de moi restait quand même sur ses gardes.
Je n'avais aucun moyen de savoir s'il me mentait ou pas. Je n'avais pas le don d'Edward pour lire dans les pensées, ni même le don d'Alice pour lire l'avenir, ce qui m'aurais bien aidé d'ailleurs. Pourtant, si jamais on me le demandais, je n'aurais pas besoin du don de Jasper pour me calmer vu que j'étais déjà, assez calme comme ça et que je n'avais, absolument aucune raison de m'énerver contre Démétri.
Il me dis qu'il voulait me faire plaisir et il hésita quelques instants avant de lâcher, comme ça, devant moi, que demain il arrêtait le sang humain. Mes yeux s'écarquillèrent donc une fraction de seconde sous la surprise de cette pseudo révélation, avant que je ne reprenne mes esprits. Évidemment, il plaisantait sur ce coup là alors qu'une petite partie de moi le croyais...qu'elle idiote !
Démétri éclata ensuite de rire et je le regardais faussement outrée avant de lui dire :

« Faites attention à ce que vous dites très cher. Un peu plus et je vous croyais sur parole »

J'eus un petit rire, avant d'afficher une moue surprise. Mais qu'est ce qui lui prenait tout d'un coup ? Pourquoi cette décision de me faire plaisir ? Qu'avais je fait ? Qu'était devenu le Volturi arrogant et sûr de lui ?
Bref...ne voyant à présent, aucun danger, je répondis à son salut en faisant une petite révérence en face de lui, le sourire aux lèvres, avant de me mettre à réfléchir. Amusée, je me retournais donc vers Démétri en lui demandant :

« Bien comme vous dites que mes désirs seront des ordres pour vous désormais... me permettez vous de vous demander votre avis ? »

J'eus un sourire dans sa direction lorsque je dis cette phrase et, après un instant de réflexion, j'enchainais :

« Voilà....depuis quelques temps j'en ai assez de la couleur de mes cheveux et j'essayerais bien le rose...à votre avis cela plairait il à Carlisle ? »

Ba quoi....il m'avais dis que tous mes désirs seraient des ordres, je ne faisais que jouer le jeu tout simplement
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeLun 21 Déc - 11:12

De nouveau, je laissai Esmé parler. Mais cette fois, ce n'était pas pour accumuler les réponses et les idées. C'était parce que je commençais à en avoir un peu marre de cette mascarade. Dommage, juste au moment où ça commençait à devenir intéressant... Non pas que le fait de faire le gentleman m'agaçait, bien au contraire. Mais j'aimais l'humour à petites doses, ce que je n'avais pas, là. Ça commençait à me gonfler. Cette Cullen avec son mammouth, son ananas, et ses cheveux... Non, il y a un moment où il faut que ça s'arrête. Et j'avais choisi maintenant. Cependant, je doutais que la vampire veuille tout arrêter aussi facilement... Bien que je me fichais de son avis, j'avais peur qu'elle ne le prenne mal, et je ne voulais pas que cela tourne au vinaigre. J'étais tout de même sur son territoire, et elle n'aurait qu'à partir en courant prévenir les autres. Oui, elle aurait pu le faire : quoi de plus simple que de me prendre par surprise ? Je n'avais aucun don de voyance, rien. Et je ne lisais pas dans les pensées, contrairement à mon maitre. Ou à ce Edward Cullen, dont la particularité du don aurait été plus pratique à ce moment, étant donné que je n'avais aucun contact avec la vampire.

La dernière phrase de celle-ci fit tressauter mon corps en un ricanement froid.

- Excusez-moi, Madame, mais je pense que vos cheveux son très bien ainsi. Ce serait dommage qu'un amour éternel soit gâché par une simple coloration, ne trouvez-vous pas ?

Un rictus tordit mes lèvres. Mon ton était redevenu froid. Je n'avais plus envie de jouer. Pourquoi ? Je m'en lassais, premièrement. Et deuxièmement, la faim qui me tordait le ventre était trop forte pour que je puisse avoir envie de penser à autre chose.
Je fermai les yeux et basculai la tête en arrière. Une odeur vint me chatouiller les narines. Celle d'un humain. Je faillis me retourner et partir en un éclair dans sa direction. Je n'avais pas le droit de chasser dans les territoires des Cullen, je le savais. Mais cette odeur était bien plus loin que le territoire. Bien plus, peut-être pas, mais plus, c'était clair. Mais je m'arrêtai, sachant que la femelle végétarienne me rattraperai et tenterai de m'en dissuader. Et je n'avais pas envie de lui faire mal. Si douleur quelconque elle pouvait ressentir.
J'essayai donc d'oublier l'odeur, et de me reconcentrer sur ma discussion qui commençait d'ailleurs à tourner au vinaigre. Mais c'était impossible. pas avec cette soif qui m'irritait la gorge...
Devenu sec et cassant, je lâchai à Esmé :

- Il y avait quoi dans le sang de cette biche ? Une surdose d'alcool ? Vous êtes complètement barrée ma chère.

Ce changement d'humeur subit m'étonna moi-même. Mais je n'en avais plus rien à faire, désormais. Tout cela m'avait apparemment contrarié...

- C'est quoi le surnom que vous me donnez, déjà ? enchaînai-je avant qu'Esmé ait eu le temps de répliquer. Ah oui, le chien chien d'Aro.

Un mauvais sourire illumina mes lèvres. Mes muscles se crispèrent légèrement. Involontairement, j'avais ressorti le petit détail qui me tuait. Tout seul, comme un grand. Tout seul, je m'énervais. Tout cela était de ma faute, rien que de ma faute. Mais je n'en pouvais plus. Et en plus, j'avais trop faim.

- Vous me prenez pour le toutou d'Aro soit. Mais vous pouvez me dire pour quelles raisons je n'aboie pas devant lui ?

Une touche d'ironie pour couronner ma mauvaise humeur. Je m'éloignai de quelques pas, furax contre moi-même et contre le monde entier. Et tout à coup, je pris conscience que là-dedans, Esmé n'y était pour rien. Je reniflai aigrement, toujours agacé, et lui dit :

- J'ai soif.

Simplement. Avec un peu de chance, elle comprendrait où je voulais en venir...
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeLun 21 Déc - 21:53

Bien, notre touche humoristique touchait donc à sa fin. Je me mis à sourire. Il devenait un Volturi digne de ce nom...enfin...à ce que je pouvais constater. Notre petit jeu semblait commencer à l'agacer alors que moi, il continuait de m'amuser.
Oui...même si ça pouvait paraître étrange, surtout venant de moi, je commençais réellement à amuser notre petite discussion et notre petite touche d'humour, pour essayer de faire disparaître la tension qu'il y avait entre nous, mais tout ça se terminait, fatalement et je n'y pouvais rien.
De plus, j'avais l'impression que ma dernière phrase sonnait comme la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. À quoi pouvais je donc être entrain de penser quand je lui est demandé si Carlisle me voyais avec les cheveux roses...il me prenait sans doute pour une imbécile et je ne tardais pas à comprendre que je ne me trouvais pas bien loin de la vérité.
Donc, nous reprîmes notre sérieux et la tension fit son apparition. Il eut un ricanement froid mais je ne fus guère surprise : après tout il s'agissait de son réel comportement ! Intérieurement pourtant, sa réponse à ma question me fit rire, mais je ne montrais rien, voulant lui faire comprendre que le jeu s'arrêtait là et que je pouvais reprendre mon sérieux.
Je lui répondis donc, après l'avoir écouté :

« Mon cher ami...voyons...nous sommes tous les deux au courant de la tension qui nous unit mais vous conviendrez parfaitement que cette petite touche humoristique vous a plu ? Ou peut être me suis je trompée... »

Je pris un air amusé et totalement détaché alors que Démétri penchait la tête en arrière. Instinctivement, mon odorat se mit au travail et je pus sentir l'odeur d'un humain. Cette fois, tout trace d'amusement disparu de mon visage et j'eus bien du mal à ne pas montrer les dents.
Non, ce n'était pas à cause de ma soif, mais plutôt de la soif de Démétri. En effet, celui ci semblait être assoiffé et, même si, quelques instants auparavant, il m'avais assuré qu'il ne chasserait pas sur ce territoire, je ne pouvais m'empêcher d'être sceptique.
C'était normal dans un sens...après tout qui savait ce qu'un Volturi était réellement capable de faire ou de ne pas faire. Notre petit moment d'humour ne m'avais pas empêcher de ne pas lui faire confiance et, au contraire, je restais même de plus en plus méfiante à son égard.
Puis, je ne pus empêcher un grondement sourd de sortir de ma gorge lorsque je l'entendis me dire qu'il pensait que j'étais bourrée. Là, j'en prenais un sacré coup mais, malgré tout, je tentais de faire de mon mieux pour rester calme.
Après tout, on ne me surnommait pas la « force tranquille » pour rien. Je n'étais pas du genre à m'énerver, même devant un vampire traqueur du gabarit de Démétri. Donc, ce fut avec un calme forcé, que je lui répondis :

« Non mon cher Démétri....il n'y avait pas une sur-dose d'alcool dans le sang de cette biche, je tiens à vous rassurer et je vous remercie de vous inquiéter autant pour ma santé mais je pense que vous confondez l'alcool avec l'humour et je constate, en ce qui vous concerne, que vous êtes encore bien loin d'être en sur-dose au niveau de l'humour ce qui est bien dommage »

Bien...il me révélais son vrai visage à présent, c'était un bon signe...enfin...dans un certain sens car je ne me voyais pas combattre contre lui. Je n'étais pas habituée aux combats et je n'aimais pas ça.
Donc, je me forçais à rester polie et courtois, même si sa prochaine remarque me fit sourire. Apparemment, je le prenais pour le chien d'Aro ? La comparaison était plaisante mais je ne disais rien, préférant l'entendre continuer.
Sa prochaine phrase me fit écarquiller les yeux : il me demandais pour quelle raison il n'aboyait pas devant Aro. Poliment donc, toujours avec un sourire courtois, un peu forcé d'accord, mais il restait tout de même courtois, aux lèvres, je répliquais :

« Démétri...qui vous dis que je vous prend pour le toutou d'Aro ? Je constate simplement que vous êtes à ses pieds même si je ne vous juge pas. Disons que je m'interroge sur vous, comme vous vous interrogez sur comment nous pouvons nous nourrir de sang d'animaux. Ce n'est qu'une simple interrogation, inutile de vous énerver pour si peu voyons.... »

Mais il renifla et je sentais la présence des humains près de nous. Ils étaient deux et je peux constater qu'ils étaient adolescents. Ils devaient sans doute se promener dans la forêt de Forks comme des promeneurs lambda et innocents...sauf qu'ils couraient un très grand danger sans le savoir.
D'ailleurs, je les entendais distinctement parler :

« Tu veux la droooogue ? »

« Arrête tes conneries ! Imagine qu'on soit pas seuls ! "

« Purée ! On a même pas le droit de délirer ! T'es soûlant quand tu t'y mets ! »

à cet instant précis, Démétri s'éloigna de quelques pas avec cette phrase qui me figea : il avait soif et ces deux jeunes étaient dans les parages. Il fallait absolument que j'occupe Démétri jusqu'à ce qu'ils soient hors de portée du vampire.
Pourtant, il avait soif et hors de question qu'il boive du sang animal. Je me mordis la lèvre en proie à un énorme doute : je ne savais pas quoi faire, ni comment faire pour le retenir. Je me contentais donc de ne pas lâcher ses prunelles
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeMar 22 Déc - 18:32

Tout me passait au travers de la tête désormais. Ça entrait d'un côté, et ça sortait de l'autre. Quelle horreur, je sais. Ce n'était pas au sens littéral, mais plutôt figuré. Je n'en avait plus rien à faire de ce que me disais Esmé. Cependant, celle-ci ne lâchait pas mes prunelles. Comme moi, elle avait senti les deux humains qui approchaient dangereusement, bien trop même, de moi.
Seulement, je n'avais pas le droit de chasser ici. Mme Cullen me l'avait d'ailleurs gentiment rappelé quelques minutes auparavant. Sauf que ma soif me tenaillait, et que les deux humains étaient trop près...

Je jetai un regard dans les fourrés. Les voix se rapprochaient. Bientôt, les deux adolescents seraient là, juste sous nos yeux. Je me demandai quelle allait être leur réaction... Je regardai ensuite Esmé, qui avait l'air tout à fait paniquée par cette situation. Je la gratifiait d'un regard rassurant et lui murmurai quelques mots en douce :

- Je comprends très bien votre désarroi, Madame. Je ne toucherai point à ces humains. Mais veuillez m'aider à trouver une couverture pour qu'ils ne se doutent de rien, s'il vous plait.

Mes yeux se posèrent sur la biche morte. Avec un sourire sadique, je pris l'animal crevé et le balançait bien plus loin dans les bois. Vu la force que j'avais employée, je dirais environ 500m de l'endroit où nus nous trouvions. Ce qui était fort peu, mais suffisamment tout de même pour que les humanoïdes débiles n'aillent pas jusque là, du moins je le pensais. Une idée germa soudain dans mon esprit tandis que je contemplais la jeune femme et ses magnifiques cheveux qu'elle avait voulu teindre en une couleur si barbare que le rose (j'espérais d'ailleurs que cette idée stupide lui était passée).

- Un couple. Nous allons faire semblant d'être un couple. C'est le seul moyen qui me traverse l'esprit en ce moment... Et de toute manière, il faut que notre plan soit près avant que les deux autres débarquent. C'est ça ou je leur saute dessus, au choix.

Bon, ce n'était pas vraiment des choix valables, mais je n'en avait rien à faire : la menace était plus palpable que jamais. J'ajoutai un regard qui voulait tout dire, et continuai :

- Joue le jeu. S'ils suspectent le moindre petit truc, je les bouffe.

Je n'étais même pas sûr de plaisanter. Du moins, je ne souriais pas. J'avais vraiment soif, et si les deux débiles en face faisaient un pas de traviole, je ne les épargnerai pas. Ce n'était pas que je ne savais pas me contrôler, non non. En 2150 ans d'existence, on en apprend des chose, et ça, je savais parfaitement le faire : la preuve, je me baladais aujourd'hui dans Volterra pour surveiller les humains et je n'en attaquais aucun.

Soudain, les deux gamins sortirent des fourrés. Je reniflai et commençai ma pièce de théâtre improvisée.

- Tu vois, je t'avais bien dit qu'on était pas les seuls à avoir cette idée. C'est une véritable autoroute. Moi qui pensait être tranquille...

Ça m'avait échappé. J'espérai ne pas trop avoir provoqué les gosses, quand même...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeMar 22 Déc - 19:34

Le danger était réellement présent pour ces deux jeunes. Je ne lâchais pas Démétri du regard, essayant de comprendre quelles étaient ses intentions. J'espérais qu'il tienne sa promesse de ne pas chasser sur ce territoire.
Pourtant, pouvais je réellement faire confiance à un Volturi ? Je n'en savais rien et je ne les connaissais pas assez pour les juger mais, j'avais un gros doute. De plus, le vampire était assoiffé et ces deux humains étaient un plat de choix pour lui.
J'allais prendre la parole, quand il me demanda lui même de faire quelque chose pour jouer un jeu. Il fallait qu'on est une couverture pour ne pas se faire prendre. J'aurais dis oui mais, en cet instant précis, je devais avouer que je n'avais vraiment aucune idée de quel jeu jouer. D'ailleurs, je lui répondis, en lui murmurant :

« J'aimerais vous aider à trouver une couverture mais, à cet instant précis, rien ne me vient en tête alors...si vous avez une quelconque idée, je serais prête à l'écouter. En tout cas merci de tout faire pour tenir votre promesse Démétri. Vous commencez à remonter dans mon estime mon cher »

Petit sourire ironique alors que les deux adolescents s'approchaient. J'espérais qu'ils ne s'approchent pas trop pour éveiller encore plus la soif de Démétri, mais évidemment, ils n'en faisaient qu'à leur tête.
J'aurais tellement aimé leur crier de faire demi tour, mais je ne pouvais rien faire que d'accrocher les prunelles de Démétri d'un air légèrement menaçant, juste pour lui faire comprendre que je le tenais à l'oeil.
Il n'avait pas intérêt à faire un faux pas. Soudain, il eut une autre phrase qui me fit écarquiller les yeux de surprise. Jouer un couple ! Qui ça ? Lui et moi ? Mais il divaguait ou quoi ? C'était une mauvaise blague j'espère ?
Pourtant, il avait l'air, tout à fait sérieux et, en plus, il me menaçais. Comme si j'avais besoin de ses menaces en plus ! Je n'avais pas le choix : c'était soit ça soit les adolescents allaient y passer.
Le choix, bien qu'il me répugnais, fut rapidement fait. Alors que j'entendais les jeunes se disputer, je me rapprochais de Démétri. En effet, ils commençaient d'ores et déjà à se chamailler :

« Il y a tellement de glands ici qu'on se croirait dans un châtaignier ! »

« On peut savoir qui tu traite de glands ? »

« Pourquoi ? Tu te sens visé peut être ? »

Je les entendais puis, quelques instants plus tard, je les vis. Aussitôt, mon regard se fit déterminé et je commençais a faire les yeux doux à Démétri, alors que je murmurais, entre mes dents, pour que le vampire soit le seul à entendre mes paroles :

« D'accord...je joue le jeu mais vous avez intérêt à tenir votre promesse Démétri ! »

Puis, alors que je sentais le regard des jeunes sur nous, je me forçais à envoyer un regard totalement charmé et aimant à Démétri, jouant le jeu de la petit copine émerveillée à merveilles, alors que les deux adolescents étaient à couvert.
Je sentais leurs regards étonnés et confus. J'entendais leur propos même s'ils les avaient murmurés. Ils se demandaient si ils nous dérangeaient. Je tournais alors un regard souriant dans leur direction, avant de revenir vers Démétri, lui envoyant un regard, comme si j'étais subjuguée par sa beauté.
Je faisais semblant de boire ses paroles et, une fois qu'il eut parlé, ce fut à mon tour de prendre la parole :

« Voyons mon ange, ne sois pas fâché....je suis sûre qu'on peut être tranquille. On est dans une forêt n'oublie pas mon amour et la forêt est à tout le monde »

« On vous dérangeait ? Oh....excusez nous...nous pensions être seuls »

"Ce n'est rien, ne vous en faites pas vous ne nous dérangez pas. N'est ce pas chéri ?"

Je me retournais alors vers mon "chéri" du moment et le regardais avec une lueur à la limite entre le menaçant et le tendre. Puis, je me décidais de lui prendre ma main, juste histoire que notre jeu soit le plus réel possible
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeSam 2 Jan - 17:20

Démétri bougonna. Pour le jeu, et réellement. Cool, il n'avait pas besoin de se forcer sur ce coup-là... Oui, pour de vrai. Car ça lui plaisait moyennement de jouer les époux alors qu'il avait très soif... Et qu'Esmée était déjà en couple. Et dans le jeu... Car il voulait que les humains s'en aille, pour arrêter d'être tenté, et que si Esmée jouait les gentilles mamans poules, ils allaient rester, ce qu'il redoutait. Il avait dit qu'il se contrôlerait si elle jouait le jeu, mais il n'allait pas falloir qu'ils restent très longtemps...

Les deux jeunes commençaient à bafouiller, ce qui agaçait profondément le traqueur. Il ne laissa cependant rien paraitre et répondit calmement à Esmée, en excellent gentleman, et parfait acteur pour son rôle de mari :

- Ma chérie... Ce n'est pas ça que je voulais dire. Mais ces deux jeunes gens ne me dérangent pas, ils peuvent rester un peu...

Au fond de lui, il songeait d'ailleurs pas trop longtemps... Les deux garçons se regardèrent.
Soudain, le vampire sentit la peau d'Esmée contre la sienne. Il eut un violent sursaut, et retroussa involontairement les lèvres, comme un fauve. Il se reprit cependant très rapidement, se rendant compte que les jeunes l'avaient vu. Il toussota légèrement et se mit à chantonner, cherchant une solution-explication-excuse expresse... Une goutte d'eau s'écrasa sur son front. Il serra la main d'Esmée, sans vraiment savoir pourquoi, et lâcha, tendu en voulant avoir l'air détendu :

- C'est chouette je me suis trouvé un nouveau don ! Quand je chante il pleut !

Son intention en disant ça : détendre l'atmosphère créée par sa brusque révélation de personnalité. Sauf que l'effet ne fut pas le même. Un des garçons laissa tomber nonchalamment :

- Nouveau don ? Parce que t'en as déjà un ?

Le vampire se mordit la lèvre et serra encore plus les doigts de la végétarienne. Heureusement que celle-ci était solide. Il tenta de rattraper le coup :

- Ouais...

Et soudain, il se lâcha complètement :

- Celui de te faire chier. Alors tu te casses maintenant avec ton petit pote, et tu me laisses tranquille avec ma femme, compris ?

Les mots 'ma femme' lui avaient coûté, mais moins qu'il ne l'aurait cru. Il était lancé dans son élan. Et si les deux ne partaient pas maintenant...

- Puisque t'as pas l'air décidé, on va faire plus simple. On s'en va, et vous partez dans l'autre sens. Si vous nous suivez, gare à vos fesses.

Démétri prit Esmée par la taille pour continuer de jouer le jeu et l'entraîna facilement un peu plus loin. Lorsqu'il fut sûr d'être hors de la vue des deux garçons, il s'affaissa violemment contre un arbre, qui grinça sous l'impact.

- Punaise... J'ai l'impression que j'ai une limace dans les dents et une serpillère sur la tête!! Je jouerai plus jamais le jeu comme ça, désolé... J'avais trop envie de les bouffer, j'ai abrégé ma souffrance. Dans le bon sens, je pense, puisque ça m'évitera de me faire dégommer par ta chouette famille de protecteurs humains...
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeSam 2 Jan - 18:19

La situation commençais légèrement à dégénérer mais, heureusement pour moi, Démétri avait choisi de jouer le jeu. Les deux jeunes s'approchèrent donc de nous, alors que je jouais parfaitement mon rôle d'épouse amoureuse folle de son mari sauf que le mari en question n'était pas le mien.
Un sourire tendre s'afficha sur mon visage alors qu'intérieurement, j'avais pitié de ces deux garçons. Ils ignoraient qu'ils faisaient face à deux vampires dont l'un assoiffé de sang humain.
Mais j'avais un objectif à respecter : celui de ne pas tuer d'humain à Forks pour ne pas rompre le traité que nous avions avec les Quileutes, la meute de loups de la Push. Nous n'avions alors pas d'autres choix que de jouer le jeu et ça jusqu'au bout.
Démétri me répondis alors que ces deux jeunes ne le dérangeais pas, mais je savais que c'était faux, qu'ils le dérangeais, pour la bonne et simple raison qu'il était assoiffé. Donc, gardant mon éternel sourire, je lui répondis :

« On peut tout à fait aller plus loin si tu le souhaite mon chéri. De plus, c'est moi qui t'es proposé cette sortie en forêt....je me rends compte que ce n'était pas vraiment une bonne idée à présent....désolée mon ange... »

L'un des deux jeunes semblait être réellement gêné de nous avoir dérangé, tandis que l'autre, sûrement pour détendre l'atmosphère, continuait d'être plongé dans son monde, une sorte d'univers bien à lui.
Je sentais alors la main de Démétri serrer la mienne et je dû faire un considérable effort sur moi même pour me retenir de gronder et de lui arracher la main. Je continuais cependant à jouer mon rôle à la perfection, tandis que le jeune homme gêné prenait la parole :

« Vraiment...pardonnez nous. Nous allons dorénavant veiller à ne plus vous importuner »

« Au secours ! Les mollusques nous attaquent !! »

« Arrête de faire chier ton monde pauvre imbécile ! Tu vois pas que tu nous fait passer pour les deux idiots du village ? T'aurais pas dû autant forcer sur la wodka ! »

« Mais je t'embêtes mon pote ! Pour être poli ! »

Le jeune homme, qui semblait être un minimum civilisé et en état de dire des choses cohérentes, vira au rouge tomate dans la seconde. Il avait l'air d'avoir honte pour son ami alors que je plissais légèrement le nez en reniflant autour de moi.
En effet, alors que j'étais trop occupée à jouer la « femme » de Démétri, je n'avais pas senti cette forte odeur d'alcool qui émanait du deuxième jeune homme. Soudain, quand je pris la main de mon « époux », je constatais que celui ci retroussaient discrètement les babines et montrais les crocs.
Pourtant, il se reprenais en sifflotant et en chantonnant une petite mélodie. Malheureusement, il commença à pleuvoir et une goutte s'écrasa dans mes cheveux, ainsi que sur Démétri.
Celui ci, sans doute pour faire de l'humour, dis qu'il avait trouvé un nouveau don. Je sursautais donc, en me demandant s'il allait révéler à ces deux humains qu'il avait le don de traquer tout le monde mais non.
Démétri n'était pas si idiot que ça ! De plus il faisait parti des Volturis donc...bon...Pourtant, sa phrase me fis rire et je lui répondis, tendrement :

« Voyons mon amour....tu as peut être le don d'être le plus bel homme que j'ai rencontré mais je me passerais bien de ton deuxième don. Oui, cela me gênerais quand même un peu de revenir trempée à la maison. Sauf bien sûr si je peux te piquer tes chemises »

J'éclatais d'un rire franc alors que Démétri se lâchait sur le pauvre adolescent, en lui jetant des phrases salées à la figure et en resserrant son emprise sur ma main. Heureusement que j'étais en marbre sinon je n'aurais plus de main à l'heure qui l'était.
Donc, je le laissais aboyer sa colère sur le jeune qui décidément ne comprenais pas très bien ce qui lui arrivait et était prêt à se battre. Je l'entendais même dire, d'une voix rauque, sûrement à force d'avoir trop bu :

« Qui te permet de me parler comme ça ! Je suis pas ton chien ! »

« Calme mec....il a raison on doit partir...et toi tu dois d'ailleurs dessouler »

J'aurais voulu m'exprimer mais Démétri me prit par la taille en ce moment et je dû difficilement retenir un sursaut de surprise. Le seul qui avait le droit de me prendre par la taille, de cette manière c'était Carlisle.
Je vis rouge mais je me laissais quand même entrainer silencieusement, avant que Démétri ne s'affaisse contre un arbre, qui grinça sous son poids. J'étais bien trop coupable pour penser à le féliciter d'avoir autant résister à l'odeur du sang de ces deux humains.
J'éclatais donc moi aussi, lui lâchant, d'une voix acide :

« Démétri ! Même si j'ai accepté, ce n'étais pas une raison ! Tu n'as pas encore tous les droits et je ne t'ai jamais donné la permission de me prendre par la taille ! Réserve ce genre de gestes pour une autre femme ! J'ai passé l'âge d'être draguée et je suis déjà mariée donc, à l'avenir je te demanderais de bien vouloir garder tes distances ! »

J'étais remontée, j'étais hors de moi, mais lui était assoiffé, sauf que je m'en fichais royalement. Jouer ce jeu m'avais littéralement mis en rogne et je laissais mes babines se retrousser sur mes lèvres, dans un grondement menaçant
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MessageSujet: Re: Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé]   Le Nez des Volturi, ou comment embêter son monde [PV Esmé] Icon_minitimeLun 11 Jan - 18:46

Démétri soupira longuement, assis contre le tronc d'arbre.
Voilà qu'Esmé se mettait à l'enguirlander maintenant... Heureusement pour eux, et surtout pour elle, les deux jeunes étaient loin, désormais.
Les réprimandes de la vampire entraient par l'oreille droite et ressortaient par la gauche. Il n'imprimait quasiment rien. Ou faisait semblant de ne rien imprimer...
Car lorsque la Cullen stoppa quelques secondes sa colère, le Volturi répliqua aigrement :

- Tu aurais préféré que je les bouffe ?!?!?

Il se leva d'un bond en retroussant les lèvres. Un feulement monta de sa gorge.
Elle était peut-être en rogne, mais elle n'était pas la seule...

- Moi j'aurais préféré. C'est simplement par pure diplomatie que je ne l'ai pas fait. Ce n'est pas pour toi, de loin. Cela ne servirait à rien de déclencher une guerre... Nous vous écraserions.

Un rictus éclaira son visage tout en le rendant encore plus sadique. Il n'y avait aucune modestie dans ses paroles, mais sa tirade était justifiée : les Volturi étaient bien plus puissants que les Cullen, bien que ceux-ci possédaient des dons fantastiques qu'Aro aurait souhaité avoir. Si un jour une guerre se déclarait, il leur faudrait en priorité éliminer Edward et Alice. Mais on en était pas là. Pour le moment, la seule priorité de Démétri était de trouver un casse-croûte et surtout de s'éloigner d'Esmée.
Il commençait sérieusement à ne plus la supporter. Ce fut d'ailleurs pour ça qu'il enchaina :

- Et d'ailleurs, faut faire des choix dans la vie. Tu préfères te faire tripoter uniquement par Carlisle ou deux humains se faire bouffer sous tes yeux, en plein milieu de tes terres ? Sachant que les conséquences ne seront pas les mêmes...

Le vampire fit quelques pas, s'éloignant de l'arbre et de la végétarienne. Avant de partir, il se retourna et lâcha :

- Au fait, rassure-toi, je n'ai pris aucun plaisir à jouer ton époux. Je n'irai pas jusqu'à dire que cela m'a répugné, pour ne pas te vexer, mais je n'en pense pas moins.

Il s'interrompit quelques secondes avant de reprendre :

- Non pas que ta compagnie me dérange, elle m'a même été agréable pendant un temps, mais là elle m'agace. Je m'engage à ne chasser qu'une fois en dehors de vos territoires. Vous avez ma parole de Volturi. Au revoir.

Il tourna les talons et partit rapidement. Il s'assura que la végétarienne ne le suivait pas et accéléra encore, pour retrouver une bonne petite vitesse vampirique normale.
Il attendit d'être arrivé à la frontière de l'État pour chasser. Un couple de touristes fit parfaitement l'affaire. Il les enterra pour faire propre. Puis il repartit en direction de Seattle, presque repu.

Sa mission était remplie, ou presque.
Ses vacances pouvaient commencer...

[Désolée, pas long, mais je sèche. C'est d'ailleurs pour ça, et parce que ce RP traine, que je l'ai achevé. Au plaisir :red ]
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