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 |  Sujet: Prier pour le retour d'un être proche. ( PV Desi )  Dim 25 Juil - 15:23 | |
| Les années passaient mais je ne pouvais me résoudre à l'oublier. C'était tout bonnement mon frère, comment tirer un trais sur toutes ces années passées à ses côtés. Il est vrai que nous ne nous entendions pas très bien, mais c'était devenu un membre de la famille lorsque mon père nous avait annoncé la nouvelle. C'était son fils, fruit d'une aventure lors d'une de ses tournées. Je ne saurais vous dire depuis combien de temps notre mère attend désespérément son retour, en Angleterre, dans la maison de mon enfance. Même si, je suppose que s'il avait voulu revenir, ce serait fait depuis un bon bout de temps. L'espérance la faisait vivre et même si je riait nuit et jour, la souffrance de rester dans le doute me pesait. Je pense que c'est dans cette idée, que je m'étais, malgré-moi, dirigé vers l'église. Le premier pas est ce qui est de plus dure, car tu ne sais comment t'y prendre. Loin de cette ancienne vie, je ne pouvais interférer. Je ne l'avais pas contacté depuis notre arrivée, d'ailleurs. Elle nous aurait supplier le rester, mais vivre dans la mélancolie n'était pas ce que nous voulions. Réussir notre vie, nos études et découvrir du pays était notre vœu le plus cher, et je l'avais réalisé. Nous étions enfin là; et quand je pense à notre chance, je remercie Dieu chaque jour. Vous devez vous demander alors pourquoi j'ai autant de mal à entrer dans une église. Premièrement, je ne suis pas chrétien, ou du moins la prière ne fait pas partit de mon quotidien. Je n'essaye pas de suivre une mode, ou de faire semblant de croire en quelque chose alors que ce n'est pas le cas. J'essaye juste de vivre du mieux que je le peux, et cela sans Dieu. Jusqu'ici, du moins. En ce début de soirée, j'avais voulu tenter le coup. Allumer un cierge et faire une prière n'allait pas me couter, et j'en avais besoin. Faire le point, pouvoir parler de ma douleur.
En apercevant l'immense Église, mes pas se firent moins pressés. Je pris le temps d'examiner son architecture. C'était la première fois que je le faisais, et je me rendais compte qu'elle était belle. Entrer dans ce monument me paraissait quelque chose d'important, mais néanmoins, je savais que je ne pourrais rester calme. Pourtant, c'est bien la règle à laquelle il faut obéir. Les habitants y venaient pour être au calme, et il ne fallait pas manquer de respect au créateur de la Terre. J'étais alors un mauvais garçon, il ne pouvait respecter une si simple instruction. J'étais hyperactif, je ne pouvais m'y contraindre. Tant pis, l'Église allait devoir m'accepter tel que j'étais. Soufflant un dernier coup, j'entrai dans la demeure de Dieu. Il y faisait si froid. J'en frissonnais. Le gilet qui me couvrait les épaules ne suffisait pas, malgré tout, j'allais devoir faire avec. A l'entrée, il y avait plusieurs cierges allumés et de petites bougies. Des prix étaient indiqués, je devais mettre trois dollars pour en prendre un. Ce que je fis, et avec ma lumière dans les mains, je me mit en route. Ce n'était pas nécessaire de dire que l'endroit n'était pas très fréquenté, et que j'avais l'impression que la résonance de mes pas dérangeaient les quelques personnes présentes. D'un sourire confiant, je traversa la salle, pour me retrouver à côté de cierges, où l'on pouvait voir des mots. Il y en avait de toutes sortes, mais celui qui me fit bondir fut un : " Je ne vous oublie pas. M. W Pour C.W & C.F.W. La fatigue devait me jouer des tours... précipitamment, je retira ma veste, la jetant par terre. Je chercha mon téléphone. Qu'importe que l'on soit dans une Église ou non, je devais la contacter. Chloé ...
Dans la panique, je percuta un individu. Une fille, une jolie fille de mon lycée dont je connaissais que vaguement le nom, et quelques choses à son sujet.
" Oh, excuse-moi... Je, j'ai, tu n'aurais pas ton portable sur toi ? "
Je ne savais même pas si mon visage lui disait quelque chose, même si elle m'avait déjà vu en cours ou dans les couloirs. Et je n'avais même pas eu le temps de lui dire bonjour, que je lui avais directement demandé si elle ne pouvait pas me rendre un service. Pour un début, je m'y étais mal pris, mais ce mot m'avait déboussolé, et je devais savoir.
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