Une Surprise en l'honneur d'Aro

Invité

Sautillant à travers les couloirs, une douce mélodie de Vivaldi raisonné entre les murs… Ah un extrait de l’Hiverno extrait des Quatre saisons. Une si belle mélodie, je ne m’en lasserai jamais. La fredonner encore et encore ne me gênerai nullement. Traversant les couloirs de Volterra je me dirigeai vers le lieu où tout allait se passer dans quelques heures. Et dire que j’en étais la seule initiatrice, certes je n’y serais jamais arrivé avec l’aide d’Heidi mais, au fond sans mon initiative il n’y aurait jamais rien eu. Ce que j’étais fière de cet événement que je préparai en « secret » depuis environ deux jours, aller enfin aboutir à son compte.

Je sais que je devais beaucoup à Heidi, sans elle la réception n’aurait pas été ce qu’elle allait être. Oui une réception… Quel bonheur d’organiser un amusement dans le palais en l’honneur de mon maître Aro… Je me réjouissais tellement à son retour que je me mis à danser en une valse tout seule ne prêtant pas attention aux vampires de sous bas étages qui s’incliner devant moi en des messes basses à mon sujet. J’étais si heureuse que rien ni personne aurait pu le détériorer. Même pas Jane qui fulminait de jalousie et de haine à toute mon œuvre. Elle me l’avait fait remarquer plus d’une fois ces derniers temps mais je n’avais pas perdue ma joie de vivre, si je puis dire. Certes être la victime attitrée de Jane n’était pas un rôle des plus agréable mais si elle pouvait ensuite me laissait du temps pour organiser la réception je ne lui en voulais point. Même si quelqu’un me cherchait aujourd’hui je n’aurais aucun mal de ne pas me mettre en colère. L’exaltation qui c’était emparée de moi était immensément grande par rapport à tout autre chose.

J’arrivai enfin devant les deux grandes portes de la grande salle. Les odeurs alléchantes du buffet agressèrent agréablement mon odorat et j’en souris encore plus. Une partie de la réception qui était parfaite en tout point. Une autre fraction du « gala » que j’organisai était la musique. Rien ni personne n’aurait pu s’en chargeait mieux que je le fait en ce moment. J’avais tout planifié, chacune des notes de chaque partition étaient insérées aux musiciens (qui allaient servir de repas après) par ma volonté. C’était si simple d’ordonné à des humains une tache qu’ils devaient réaliser à la perfection. Je ne pourrais pas supporter une quelconque fausse note. Tiens cela me rappelait une réception où la symphonie de Saint Preux fut écorchée.

Flash Back:

7 Septembre 1963:

La réception était si belle. Les décors dorés brillaient agréablement, illuminant la pièce d’éclats élégants et raffinés. Une symphonie de Chopin venait de se terminer et la valser avec mon maître aussi. Je m’inclinai devant lui respectueusement le remerciant de cette danse merveilleuse. Je m’écartai de lui laissant ma place à sa merveilleuse Sulpicia. Je m’effaçai poliment et rejoignais mon tendre ami Alec.

« Comment vas-tu?, lui demandai-je avec un sourire tendre et amicale comme à mon habitude
- Bien mais la merveilleuse danseuse que tu es, m’avait promis une danse, non?
- Ah oui? J’ai promis cela moi?, demandai-je avec amusement »

Il me prit la main et me fit tourner avant de m’entrainer sur la piste de danse. Je le suivais sans résistance et me retrouvai bien vite contre lui pour débuter une valse alors que les premiers accords de l’adagio pour violon débutèrent. J’avais l’impression de voler dans les bras d’Alec. Nos pas se faisaient si légers. Je lui souriais de joie inégalable. Ma joie n’aurais pu être ébranlée par quoi que ce soit. Ou presque.

Un bruit, un seul me fit me stopper. Un bruit puis le silence. Le silence total. Je me reculai d’Alec en foudroyant le balcon qui surplombé la grande salle bondée. J’émis un grognement et m’avançai d’un pas meurtrier (faut dire ce qu’il faut dire) vers le contre bas du balcon. Toutes personnes qui auraient pu se trouver sur mon passage s’écartèrent presque apeurées. Je ne réagissais comme ça que très peu de fois mais quand s’était le cas il ne valait mieux pas être l’individu à qui j’en voulais à mort. La colère bouillonnait dans mes veines inertes depuis près de deux siècles. Comment avait on pu se tromper sur une mélodie aussi simple. Une mélodie si belle écorchait vif pas un stupide musicien humain. Prenant une impulsion si peu amorcée je sautai dans les airs avec grâce pour retomber sur le balcon en un silence de mort. La tête baissée, sentant toute la fureur en moi bouillir dans tous les membres de mon cœur. Je retenais difficilement un autre grognement entre mes dents. Je relevai à une vitesse mesurée pour la faire plus menaçante que jamais, mon regard sur les humains qui auraient dû jouer chaque mélodie, chaque symphonie avec une perfection extrême. Chacun se trouvait à sa place, son instrument respectif contre lui ou en main tout simplement. Je n’avais pas besoin de chercher bien longtemps quel instrument et musicien avait écorché une note, et surtout le place où ils se trouvaient. Déjà mon ouïe était informer là où il s’était trompé, quel violon avait commis cette fausse note, mais c’était encore plus simple quand mon odorat m’informa quel sang était le plus gâté en adrénaline puis ouïe enrichit mon constat par le bruit lourd et saccadé que faisait un cœur. Mon regard cramoisi se posa sur ce tiers musicien. Je fis un pas lent et sinistre dans toujours se silence de mort, foudroyant du regarde le violoniste qui allait subir ma colère furieuse. Il tremblait, tout ses muscles étaient crispés sous la terreur qui l’habiter. Oh oui il devait avoir peur car je ne serai pas douce et courtoise, je ne le laisserai pas s’en tirer ainsi.

Enfin je pensai encore trop vite. Un bruit me stoppa de nouveau. Des applaudissements qui avaient des sonorités qui étaient un ordre à me calmer. Puis la voix douce et autoritaire de mon Maître retenti dans la salle.

« Allons, allons Luna, ma douce enfant. Revenez parmi nous et continuons à nous amuser. La fête n’a pas encore atteint sa fin. Ne nous retirais pas un musicien maintenant. Il aura ce qu’il mérite en heure et en temps. Et je crois que votre cavalier n’attend que vous pour finir la valse »

Je me redressai de façon distinctement, et retournai vers la rambarde pour regarder toute l’assemblée qui ne disait pas mot. Je croisai le regard d’Alec, il me sourit avec un sourire irrésistible aux coins de ses lèvres. Cela eut pour effet de m’apaiser complètement et d’étirer un magnifique sourire sur mes commissures. J’inclinai ma tête pour m’excuser envers l’assemblée et tapai deux fois des mains et la musique reprit. Moi j’enjambai la balustrade et allai rejoindre mon cavalier.

Fin du Flash Back.

C’est vrai que cette fois là j’avais été un tout petit peu excessive. Mais en fin de compte cet incapable eut ce qu’il méritait. Certes il n’avait pas fini entre mes mains, mais son sort en fut plus douloureux… Les canines de Sir Marcus, n’était pas une mort très agréable.

Je souris en me remémorant se souvenir tout en entrant dans la grande salle déjà bien décoré. J’avais choisi tout particulièrement les couleurs de notre blason. Rouge et or… Quel magnifique décor. Raffiné, sans trop de surplus, la grande salle traduisait vraiment bien mon envi de faire plaisir et de bien faire. Je soupirai heureuse du résultat. On avait suivit mes conseils à la lettre, j’en fus gonflée de ravissement. Je tournai la tête vers un coin de la salle où cela bavardait. Je souris en voyant Heidi et quelques autres Volturi. Je m’approchai d’elle en lui souriant d’exaltation.

« Heidi, ma très chère. Je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait. Cette recherche de musicien pour cette soirée a été existante à souhait. Je ne sais si j’aurais pu tout finir avant l’arriver de nos maîtres. Merci encore mille fois. »

Je m’inclinai respectueusement devant la merveilleuse jeune femme qu’était Heidi. Je me relevai avec grâce pour prend un élan inutile afin d’arriver en un saut sur le balcon où un orchestre humain se plaçait. Heidi était vraiment un amour de les avoir envoutés pour moi. J’étais pratiquement sur qu’il n’y aurait pas de problème durant la réception. Je regardais leur tenue et souris. Ils étaient tous sur leurs trente et un, c’était tout à fait parfait, même si c’était pour finir en casse croute à la fin du gala. J’évitai de sourire sadiquement et allai m’installer au piano. Avant de m’assoir je jetai un œil vigilant à ma tenue de soirée. Une robe très élégante. Elle était d’un beige magnifique, tranchant avec ma peau perlé, rehaussait d’une ceinture argentée sous la poitrine. Le beige et l’argent allaient si bien ensemble. J’avais aussi opté pour un veston noir pour légèrement cacher le décolleté qu’offrait ma robe. J’aimais être belle, et avoir des vêtements qui me distingue des autres mais je gardais toujours mon éducation très raffinée et pudique que je possédai.

Je remis d’un petit coup de tête ma chevelure rousse en place sur mes épaule et m’assis avec grâce sur mon banc de piano. Frôlant du doigt le vernis noir de l’instrument majestueux. Je fis glisser une main sur les touches du clavier et souris en fermant les yeux j’entame la marche funèbre de Chopin. Peu adéquate pour une réception mais tellement pour un repas. Je terminai la mélodie quand des odeurs trop peu familières enivrèrent mon odorat. La salle se remplissait et mon maître ne tardera pas à arriver… Et Alec aussi…

Invité

Mais que nous avait inventé cette chère Luna ? Une fête en l'honneur d'Aro, le maître de tous les Volturi et fondateur de cette grande famille d'immortels. Mais quelle idée!!! Il n'y avait rien qui aurait pu agacer tant Démétri. Il aimait bien les fêtes, ordinairement, mais pas là. Là, il aurait voulu être tranquille dans les alentours de Volterra et chasser un peu. Car il avait soif... Heureusement, la jeune femme astucieuse et prévoyante qu'était Luna avait bien précisé que les musiciens termineraient en dessert. Tant mieux, sinon il ne serait probablement pas venu.
Bon, si, peut-être qu'il se serait déplacé tout de même. Il aimait bien Luna, et il vénérait son maître Aro. Deux bonnes raisons de venir. De plus, le Volturi s'entendait bien avec à peu près toute sa famille, et il n'y avait donc presque aucune tête qui le rebutait dans cette fête.

Le jeune homme lissa son impeccable costard et se mit à parcourir les couloirs. Il n'avait même pas payé sa tenue : sa dernière victime avait en effet de très bons goûts vestimentaires, et le vampire n'avait eu qu'à la tuer sans faire de taches, puis à subtiliser son costume. Rien de plus facile. De toute manière, il était mort, il ne se rendrait jamais compte qu'on l'avait détroussé.

Démétri arriva rapidement dans la grande salle. Il faut dire qu'il n'avait pas lambiné en chemin... La vitesse vampirique était assez pratique pour ce genre de choses. Heidi et Luna étaient déjà là. Sinon, il était le seul à être arrivé. Il jeta un petit coup d'oeil aux musiciens positionnés sagement sur l'estrade et eut un rictus sadique.
Miam, quel beau casse-croûte ils feraient... Savaient-ils seulement comment ils ressortiraient de cette soirée ? Ou plutôt savaient-ils qu'ils n'en ressortiraient pas ? Peut-être pas, non.
En tout cas, vu la tête que Luna tirait, et le regard qu'elle leur jetait, la moindre fausse note avancerait leur jugement dernier.

Le traqueur salua la jeune fille rousse de loin. Il lui fit une petite révérence puis un clin d'oeil, avant d'aller se poster à l'autre bout de la salle pour accueillir les invités. Il avait lui-même pris la décision de s'occuper de la 'sécurité'. Il n'y en aurait pas beaucoup besoin... Après tout, il suffisait de demander à Chelsea de nouer fortement entre eux les liens de tout le monde durant cette soirée, et tout se passerait bien. Mais quand même. Démétri aimait bien jouer les gardes... C'était son job, à vrai dire. Il était donc normal qu'il l'apprécie, et heureusement même, car le pratiquer depuis 2150 ans et ne pas l'aimer aurait été catastrophique.

Toute la famille arrivait peu à peu. Mais soudain, le Volturi se demanda comment ils allaient passer le temps... Ils se connaissaient depuis tellement longtemps qu'ils n'allaient pas se raconter leur vie, quand même... Lui en tout cas n'avait rien à dire, si ce n'était raconter ses vacances à Forks et sa rencontre avec Esmée et avec le modificateur et sa protégée.
Non, absolument rien à dire.

Aro n'était toujours pas arrivé. On attendait presque plus que lui...

Invité

[Désolé de répondre si tard... Je n'avais pas vu que Demetri avait répondu!! Merci de me l'avoir dit Luna, merci... Et encore désolé!!]

Quel ennuie mortel... Je ne m'étais jamais autant ennuyé en écoutant la vie de quelqu'un tout en utilisant mon pouvoir. Cela faisait deux jour que j'avais quitté Volterra, pour cela... tsss... Cela m'apprendrait à être trop curieux. Alec voyait bien ma déception et il ne dit pas un mot de tout le retour, sûrement pour ne pas m'ennuyer, ou me fâcher. Il avait eu, en quelque sorte, raison... Car mon humeur n'était pas au bavardage ni à la rigolade. Au moins, j'en avais fait mon repas de cette fille. Son nom m'était arrivé aux oreilles par pure hasard, et on m'avait parlé d'elle d'une telle manière que j'avais voulu voir moi-même si elle était vraiment intéressante. J'étais donc partie avec Alec pour avoir l'occasion de la toucher, et ainsi voir le défilement de ses pensées et de sa vie. J'avais fait le voyage pour rien, elle était tout ce qu'il y avait de plus banale comme fille, et elle avait finit en dessert pour estomper ma déception. Soit, ne parlons plus d'elle... D'autant plus qu'elle aussi avait entendu parler de nous, et elle avait osé écorché notre nom... J'aurais presque eu envie de lui dire: Ce sont les Volturis !!! Pas les Vol-Du-Riz !! soyez sympa de ne pas écorcher notre nom même si vous êtes enruBés...enfin....enrhumés. Comment avait-elle put nous appeler Volduri... Quel honte!! J'avais pris la décision de la tuer à ce moment là d'ailleurs.

N'avais-je pas dis qu'il ne fallait plus parler de cette pauvre humaine? Il me semble aussi. Nous n'étions plus vraiment loin de la cité, je pouvais la voir à l'horizon et lorsque nous serions enfin à la lisière de la forêt nous pourrions prendre le passage menant au catacombe de la ville. Les anciennes catacombes, qui n'était pas vraiment des égouts mais ça n'en était pas loin. C'était par là que nous passions quand il y avait trop de soleil, et c'était bien le cas aujourd'hui comme souvent en Italie. Un pays ensoleillé... Carlisle avait choisit de vivre dans la ville la plus pluvieuse des Etats-Unis, nous nous vivions au soleil mais nous vivions caché. En même temps, aucun de nous n'avait envie ou besoin de se mêler aux humains. Ils n'étaient là que pour nous nourrir et leur parler ne nous servait à rien. Les humains... Et dire que j'en avais été un... Cette époque de ma vie, je l'avais pratiquement oublié. J'avais été humain... Je ne me souvenais même plus de ce que c'était. J'avais été jeune, naïf, me posant plein de question qui ne servait à rien comme par exemple : Saurais-tu me dire pourquoi on a le nez au milieu du visage ?. Oui, bien sûr que je saurais le dire... Ce n'est même pas moi qui le dis, mais le très célèbre Shakespeare... C'est pour qu'il y ait un oeil de chaque côté du nez, afin que ce qu'un homme ne peut pas flairer, il puisse le regarder. Quel homme admirable, répondant à des questions qui n'ont, normalement, aucune réponse. Cela m'avait toujours impressionné et écouter ses paroles était vraiment d'une extrême détente.

Nous arrivions enfin, cela faisait déjà quelques secondes que nous avions pénétré dans les sous-sol de la ville et avec notre vitesse incroyable nous étions vite arrivé à l'entrée souterraine de notre palais. J'étais partie depuis seulement deux jours et il m'avait manqué tout de même. Je ne me demandais plus pourquoi j'avais choisis une ville ensoleillé... Elle était ma ville, et la quitter m'était impossible. J'étais peut-être trop nostalgique, trop matériel, mais j'étais bien ici. J'avais ma petite vie, mes petites habitudes et c'était rassurant de savoir cela. J'avais dépassé le stade où j'avais constamment besoin de nouveauté, non aujourd'hui j'aimais le train quotidien que nous menions. Même si il était tout de même rempli d'histoire avec d'autre vampires, et des humains, et des nouveaux-né... Nous ne nous ennuyions pas, mais c'était ça notre quotidien. Que demander de plus? Mais... Qu'entendais-je?... De la musique? Je marchais normalement dans les couloirs du palais tout en tendant l'oreille... Tchaikovsky, la valse n°8 qu'un orchestre jouait magnifiquement bien. Une valse tout droit sorti du Capriccio Italien... Je me dirigeais vers le lieu, qui n'était qu'autre que notre grande salle... Mais qu'est ce que c'était donc? Un CD? Non, je pouvais entendre les violons glisser sur leurs cordes dans une parfaite intonation. Un bal? Je ne pus m'empêcher de regarder Alec avec interrogation, mais j'avais eu l'occasion de le toucher pendant le voyage, je savais qu'il n'était pas courant non plus.

J'ouvris les portes de la grande salle... Quel surprise!! Tout le monde était là, il n'en manquait pas un, et tous habillé très élégamment qui plus est. L'orchestre jouait toujours, ne se perturbant pas par mon arrivé. Je ne pus m'empêcher d'afficher un immense sourire sur mon visage... Toute la frustration sur mon voyage c'était dissipé en quelques secondes et je dis, tout heureux:

"Quelle émotion!! Mais qui a donc prévu cette superbe fête?"

En réalité, j'avais une petite idée de qui avait bien put prévoir cela. Des habits parfait, une musique parfaite, des musiciens à l'odeur appétissante. Cela avait tout l'air d'être une organisation de Luna... Ma chère Luna, elle adorait la musique, et je savais d'avance qu'à la moindre fausse note il y aurait des musiciens en moins. Je me souvenais de cette soirée où j'avais dut la calmer car elle était sur le point d'étriper un violoniste. J'espérais que cette fois-ci elle garderait le contrôle, mais sinon je serais toujours là pour la calmer. Tout le monde était présent, même Jane qui, je pouvais le voir d'ici... n'était pas très heureuse que Luna ait eu une telle attention pour moi. Il y avait aussi Demetri, qui semblait plus avoir faim qu'autre chose...

"Que cela était bon de rentrer chez sois..."

Cette remarque sortit toute seule, et je la pensais... Que vouliez-vous d'autre? Après deux affreux jours en dehors de Volterra, je rentrais pour découvrir une surprise d'un membre de mon clan, de ma famille, et tout le monde était là, présent, pour ce cadeau. J'étais peut-être considéré comme un être cruel, et mon coeur ne battait plus dans ma poitrine, cela ne m'empêchait pas d'être légèrement touché par cela. Plus parce que cela montrait une fois de plus que Luna m'admirait et m'adulait, que par la véritable attention, mais c'était au moins ça...

Invité

Spoiler:

Le palais paraissait bien vide sans son maître, c'était surement lui qui faisait vivre ce grand château, rien qu'avec sa présence qui me réchauffait le cœur bien qu'il ne battait plus depuis longtemps mais pas besoin d'avoir un cœur qui bat pour démontrer tout l'amour que je portais à mon mari, c'est alors que j'avais décidé de passer un peu de temps dans la bibliothèque de Aro, je sentais encore son odeur embaumait la pièce, je pouvais rester là des heures dans cette pièce juste pour m'imprégnai de cette odeur, parcourant les livres qu'était entreposé dans les étagères je décidais d'en prendre un ou deux, lui et moi on avait la même passion de la lecture, on pouvait rester là pendant toute une après midi, enfermé, rien que pour lire, un moyen de nous détendre et de nous mettre à rêver tandis qu'on lisait, bien sûr il y avait rien d'autre à rêver puisque tout ce qu'ai rêver se trouvait là devant mes yeux et j'y étais même, je vivais mon rêve, vivre dans une grande maison avec mon mari et mes enfants, bien qu'on ait quelques années de plus qu'à la normal pour ne pas dire deux mille neuf cents ans, cela faisait quelques jours qu'il était parti et sa présence me manquait déjà horriblement, mais si j'avais décider de lire c'était pour penser un peu à autre chose, assis sur la grosse chaise d'Aro, je passait de page en page au fur et a mesure de ma lecture quand alors je sentit une odeur s'approcher de moi, pourquoi me dérangeait-on dans un moment de tranquillité comme celui-ci?! fermant le livre d'un coup sec, je savais qui c'était

- Que t'arrive t-il ma chère Cousine?!
- Ta "chère Cousine" s'ennuie terriblement, je suppose que tu dois déjà t'en douter alors je me demandait si tu me ferais le plaisir de m'accompagner pour une petite promenade, cela nous changera grandement les idées en entendant le retour de nos hommes...
- Bien que j'étais dans une si bonne lecture...hmm soit...pourquoi pas?! cela nous ferait surement pas de mal

Le soleil parcourait son chemin de la journée tranquillement tandis qu'il fut dérangé par des nuages gris, et cela tombait bien c'était le temps préféré de nos chères vampiresses ça faisait un moment qu'on guettait le temps afin de pouvoir prendre l'air, pendant ce temps le chateau subissait les préparatifs de notre Luna nationale et je savais déjà que je n'avais pas à m'en faire, tout serait parfait, je ne m'inquiétais pas, elle savait gérer tout les choses, fallait juste se rappeler de la dernière soirée qu'elle avait organiser, magnifique si ce n'est qu'un léger incident qui nous avait divertis quelques petites secondes, voir Luna s'emporter avec une tel violence pour ne serait ce qu'une malheureuse petite note et elle était déjà prête à les manger sur le champ si Aro n'avait pas intervenus, dans un sens ça aurait été terriblement divertissant à condition que j'y participe également, à la fin elle ne s'est pas fait prier d'attendre pour les punir mais ceux pour qui je m'inquiétais c'était plutôt de un pour les musiciens et de deux pour les autres qui devaient subir les ordres de Luna en matière de préparatifs, elle qui avait une manie de vouloir atteindre l'excellence voire même le summum de la virtuose et tout cela pour son maître...enfin d'un côté j'étais vraiment flattée et émue pour lui, c'est d'ailleurs pour cela que j'étais déjà parti la remercier au nom de Aro, c'était toujours comme ça avec Luna, organiser des grandes fêtes dansantes en l'honneur des chefs, bien sûr avec l'accord et l'association de nul autre que moi, l'épouse et la reine de Aro, mais cette fois ci j'avais décidé de sortir avec ma chère cousine Anthénodora pour aller nous promener en entendant le retour de mon bien aimé, je passerait le temps qui était extrêmement lent malheureusement, Anthé aussi avait de quoi vouloir passer le temps au plus vite, Caïus était avec Aro, jamais l'un sans l'autre tout les deux ils partaient toujours ensemble lors des missions, ce qui était normal vu que c'était tout les deux les chefs avec Marcus même si c'était Aro qu'avait toute l'autorité des décisions, ce qui le plaçait plus particulièrement dans la place de roi, ma chère cousine était aussi impatiente et inquiète que moi, c'était même elle qu'avait eu l'idée pour qu'on puisse se changer les idées alors après avoir enfiler une belle robe à paillette descendant tout le long des jambes, ceci épousait à la perfection mes formes tandis que j'avais caché ma robe par dessous la longue cape noir à capuche qui retombait sous mon visage, mes cheveux ondulés et soyeux qui ressortait de chaque côté de la capuche, prête pour partir, avant cela j'étais parti aller voir Luna en lui donnant quelques recommandations

- Hum essaye de ne pas trop traumatiser nos musiciens, ce serait dommage de leur faire peur, je n'aimerais pas qu'ils jouent en étant totalement déconcentré, cela serait vraiment facheux, je te laisse régler alors tout cela, une petite promenade nous ferait du bien à moi et Anthénodora et ne t'inquiète pas, nous serons de retour bien avant que je puisse sentir l'odeur d'Aro arriver, mais je sais que ce sera excellent et j'ai bien hâte pour voir la tête de mon mari, bien que j'ai déjà une petite idée...

lui avait-je dit d'une voix douce et calme mais ceci pouvait dégageait du respect, un regard avec un sourire mystérieux, laissant mes mots en suspens, je m'en allais sur ces dernières paroles, suivit de près par ma cousine, par ce temps là on avait décider les rues de Volterra, surtout que ça avait l'air un peu rempli mais d'un côté c'est justement cela qui m'intéressait, observer ces humains, ainsi que leurs habitudes pouvait être assez divertissant, quelque fois même il lui arrivait de les observer un bon moment avant de passer à l'attaque, cette fois ci c'était juste une simple promenade, bien sûr sans se faire trop remarqué mais tant que le soleil était quelque peu caché par les nuages, cela ne nous dérangeait absolument pas, alors que nous marchions tranquillement entre les marchands, ceci me rappelait d'étrange souvenir, des souvenirs si lointain mais tellement essentiel à nos yeux que même les siècles ne les effaçait pas, il y a des souvenirs qu'on peut oublier mais pas l'essentiel, tout cela nous faisait rappeler à moi et Anthénodora le jour de cette rencontre, en y repensant encore, j'ai toujours l'impression de revoir la tête d'Aro se distinguer entre la foule par des moments et chaque fois je suis dans l'impossibilité de me détacher du regard et après pouf plus de tête, c'est dans ces moments que je me rend compte que je ne peux être nostalgique du passé, car je sais qu'il est là, tout près, il est partout avec moi...tandis que Anthé et moi passons entre les stands pour acheter quelques petites choses, l'heure du retour avait sonné et j'avais hâte de rentrer, ce qu'on dit dans les bonnes minutes qui suivirent, en entrant au palais une mélodie nous ait venu aux oreilles, alors comme ça elle avait déjà commencer à jouer, preuve qu'il n'allait plus tarder, après m'être débarrassée de ma cape, je me joignit au reste des Volturi tandis que quelques minutes plus tard, mon odorat ne me trompait pas, l'odeur d'Aro se rapprochait au fur et a mesure qu'on entendit ses pas...la joie de le voir était si immense que je ne pouvais détacher mes yeux de lui, un sourire malicieux sur mon visage était bien trop peu pour qualifier mon état intérieure et pourtant, je me sentais bien mieux à présent, quittant le coin ou j'étais mes pas avancèrent d'une démarche féline vers mon époux

- Je pense qu'il est inutile de vous dire qui est à l'origine de tout cela, vous pouvez bien vous en doutez, elle n'a pas pu résister encore une fois....

Finissant de parler a mon époux dont j'étais maintenant tout près de lui, mon regard se porta sur Luna avec un sourire malicieux avant de reposer le regard sur celui qui occupait mes pensées chaque seconde de mon existence

- Je suis si heureuse de vous revoir que j'ai peine à vraiment réaliser que vous êtes bien là...et pourtant c'était bien vide ici...sans vous mon cher...ce fut surement les 2 plus long jour de toute ma vie

Tandis que mon regard se plongea dans les siens, je ne pouvais décemment pas me séparer de ce regard qui avait le don de m'hypnotiser à la perfection même sans pouvoir et sans artifice...seulement de l'amour...un amour démesuré...

Spoiler:

Invité

[Vraiment désoler =S]

chefs

toucher

race

maison

famille

maîtres

cachette

mauvaise humeur

Ma chère Luna! Cette fête a tout pour plaire, y compris un festin pour la clôturer...

Ma soeur, tu es resplendissante...

» Une surprise de taille [PV My Love Carlisle Cullen]