Une surprise de taille [PV My Love Carlisle Cullen]

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Quelle belle journée ! Déjà, Alice m'avais emmené faire du shopping et elle en avais profité pour conseiller une jeune femme qui ne savais pas exactement quelle robe choisir. Heureusement pour elle, Alice constituait un sacré secours.
Finalement, la jeune femme repartit avec la robe de ses rêves en ayant, chaleureusement, remercier Alice. Quand a nous, nous rentrâmes avec des tonnes de vêtements dans le coffre de la voiture.
Il y avait de tout cette fois, des robes et des jeans en passant par les cravates les chemises et les chaussures. Nous avions fait le plein pour...quelques années au moins. Alice avait un sourire radieux : cet après midi l'avait comblée.
Nous rentrâmes donc dans la villa souriantes et gaies comme des pinsons. A peine avions nous passés la porte d'entrée qu'Alice remarqua tout de suite l'odeur de Jasper et se précipita a sa rencontre.
J'allais monter dans mon bureau lorsqu'Alice me demanda d'essayer les robes juste histoire de faire un petit défilé de mode dans le salon et je m'y pliais de bonne grâce : j'étais toujours heureuse de faire quelque chose avec mes filles.
Donc, je filais dans ma chambre et redescendis quelques instants plus tard, vêtue de toutes les robes qu'Alice avait acheté. Après une bonne heure, toutes les robes avaient fait l'unanimité et ma carrière de mannequin s'arrêta la.
Pourtant, je répugnais a enlever la dernière robe que je trouvais tout a fait a mon goût. Elle était blanche avec des dentelles et elle me rappelait ma robe de mariage. Je la gardais donc jusqu'à ce que me vienne une idée en tête.
Comme a leur habitude certainement, les enfants devaient avoir chacun une occupation en dehors de la villa donc j'aurais certainement toute la soirée et toute la nuit pour moi et...pour Carlisle bien sûr.
Je fermais un instant les yeux avant de les rouvrir et de prendre une décision : ce soir j'inviterais Carlisle a la patinoire de Port Angeles pour une petite danse sur glace rien que nous deux.
En plus, je m'étais renseignée : la patinoire faisait nocturne mais n'accueillait pas tellement de monde. Ce serait l'occasion rêvée pour une petite sortie en amoureux, surtout en compagnie de l'homme qui partage éternellement ma vie.
Donc, je passais le reste de la journée a me pencher sur mes différents plans de maison. Contrairement a ce qu'on pouvait penser, je ne bâclais pas mon travail, simplement pour être avec Carlisle.
J'aimais mon travail et, pour rien au monde, même pas pour mon mari, sauf bien sûr si c'est quelque chose de très urgent, je ne le bâclerais. Je m'y mit donc a fond, prenant même une bonne heure avant d'être fière de moi.
Carlisle ne rentrerait pas avant que la nuit soit tombée. Il m'avais dis qu'il avait une opération assez difficile et lente sur une petite fille et qu'il risquerait d'y passer beaucoup de temps.
Pourtant, cela ne me découragea pas bien au contraire. Ayant finit mes plans, je regardais l'heure : 19h ? J'avais encore une petite heure avant de penser a aller chercher Carlisle a l'hôpital.
D'ailleurs, j'irais le chercher a pieds pour qu'on retourne a la villa, qu'on informe les enfants de notre départ et qu'on prenne la voiture, sûrement la Mercedes de Carlisle, direction Port Angeles et sa patinoire au moins jusqu'à sa fermeture, c'est a dire, environ 4h du matin.
Par contre, il était nécessaire que je change de tenue malgré moi. Je dis donc un au revoir a ma robe blanche, pour la troquer contre un jean et un débardeur. Je mis une petite veste sur moi, même si je ne craignais pas le froid et me dirigea vers le salon.
Je refermais la porte et, une fois sortie de la villa, je me mis a marcher dans la forêt en direction de l'hôpital de Forks. Je prenais mon temps, je n'étais pas pressée et il s'agissait d'une surprise : Carlisle n'était nullement au courant de mes projets pour ce soir alors autant jouer la carte de la discrétion.
Arrivée a l'hôpital, je me dirigeais en souriant vers la réceptionniste de garde, qui me posa l'habituelle question :

« Bonsoir madame, que puis je faire pour vous ? »

« Le docteur Cullen est il disponible ? »

« Attendez que je regarde...hmm...oui il vient de finir son opération. Qui dois je annoncer ? »

« Dites lui simplement qu'une jeune femme veut le voir de toute urgence, il comprendra »

Je regardais la réceptionniste un air amusé au visage et retournais m'assoir sur une chaise en patientant patiemment. La jeune femme prit alors le téléphone et je l'entendis dire :

« Allô ? Docteur Cullen ? Oui...une jeune femme...elle ne m'a pas dis son nom, en revanche elle dit que c'est urgent et que vous comprendriez...oui...elle patiente en ce moment...très bien, je transmet »

Elle raccrocha donc et me dis qu'il ne tardera pas a venir. J'eus un petit sourire et continua donc d'attendre, patiemment la venue de mon mari

Spoiler:

Invité

Carlisle s'occupait pour la troisième fois en un mois du petit Smith, un casse-cou de la pire espèce. Il fallait toujours qu'il se casse quelque chose en jouant avec ses frères plus âgés que lui. Quoiqu'il en soit, il lui faisait un énième bandage en conseillant à sa mère de ne plus le laisser sans surveillance à moins de vouloir que les choses empirent quand le Bip accroché à sa ceinture sonna deux fois. Il s'excusa auprès de ses patients et décrocha le téléphone mural pour appeler l'accueil.

_ Carlisle Cullen, dit-il pour informer son interlocutrice de son identité.

_ Allô ? Docteur Cullen ?

_ C'est vous qui m'avez fait sonner ?

_ Oui...une jeune femme...elle ne m'a pas dis son nom, en revanche elle dit que c'est urgent et que vous comprendriez...

_ Elle est à coté de vous ? Dîtes-lui que j'arrive.

_ Oui ... elle patiente en ce moment...très bien, je transmet »

Si c'était urgent, pourquoi l'inconnue ne demandait-il pas à s'adresser à la première personne qu'elle voyait arriver ? Carlisle était ennuyé. Il n'avait pas encore fini de visiter ses patients dans les chambres pour vérifier que tous allaient bien.
C'est donc les sourcils froncés qu'il se dirigea vers l'accueil de l'hôpital pour découvrir de quoi il retournait. Avant même de la voir, il sentit la présence de sa femme dans l'établissement. Hâtant le pas tout en veillant à conserver une vitesse humainement possible, il déboucha dans le hall.

_ Mon amour ? Qu'y a-t-il ? C'est Edward ? Les enfants ?

Si son coeur avait été vivant, il aurait battu à cent à l'heure. Quand il comprit aux traits sereins quoi qu'un peu amusés d'Esmée qu'il n'y avait rien dont il fallait s'alarmer, le visage du séduisant Docteur reprit retrouva son apparence calme et détendue.
Sans se soucier des gens qui observaient la scène, Carlisle prit la splendide jeune femme dans ses bras en esquissant un demi sourire et l'embrassa sur le front.

_ Ne me fais plus jamais une peur pareille, mon coeur. Après tout ce qui s'est passé en Italie... J'ai cru au pire.

Il prit le ravissant visage de sa femme dans ses mains et se pencha pour lui donner un baiser d'une douceur extraordinaire à faire pâlir d'envie toutes les femmes de l'assistance. Posant son front contre le sien, il demanda tout sourire :

_ Que fais-tu ici, mon amour ?

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A l'hôpital, je pouvais entendre beaucoup de chose, notamment les patients qui se plaignaient du manque de médecins aux infirmières qui étaient débordés. Je souris en découvrant ce « nouveau monde » : c'était un univers animé.
Je fus surprise de voir que c'était dans cet univers que Carlisle passait toutes ces journées. Pourtant, la seule chose qui comptait pour moi était qu'il s'épanouisse et qu'il soit heureux dans son travail.
La réceptionniste me dis alors qu'il ne tarderait pas a arriver. Apparemment, il était encore entrain de s'occuper d'un de ses patients. L'aurais je dérangé ? Il arriva quelques instants plus tard et je me levais doucement de ma chaise.
Je vis l'inquiétude se peindre sur son visage lorsqu'il me vis et il dû faire un effort surhumain pour garder une vitesse, humainement possible. Je sentais qu'il se retenait de courir pour me rejoindre.
Pourtant, il ne tarda pas a être dans mes bras. Apparemment oui, il s'était inquiété. Je répondis doucement :

« Pardonne moi mon coeur mais je te rassure tout de suite. Edward et les enfants se portent comme des charmes. Ils doivent sûrement être a la maison a l'heure qui l'est »

Il me prit dans ses bras et m'embrassa sur le front. Aussitôt, je fermais les yeux mais cela ne m'empêcha pas de ressentir la jalousie que ressentaient la plupart des femmes autour de nous.
Certaines étaient jalouses mais d'autres semblaient ravies de nous voir dans cette position, comme si elles craignaient que Carlisle soit seul. Pourtant, je sentais que le plupart des humaines auraient voulues se retrouver dans ses bras a ma place.
Je souris, puis lui murmura, sur un ton que lui seul pouvait entendre :

« Et bien mon coeur, il paraîtrait que ma présence crée une certaine jalousie envers tes patientes. C'est ça d'être un médecin célèbre et...séduisant »

Je me retirais doucement de ses bras, mais il m'embrassa de nouveau en me disant qu'il était sur ses gardes maintenant qu'il savait ce qui s'était passé en Italie. Je me mordis légèrement la lèvre : mon idée était elle vraiment pertinente dans un moment comme celui la ?
Pourtant, j'avais bien l'intention de lui faire la surprise. Reprenant donc un air doux et, totalement amoureux, je lui répondis :

« Cesse de t'inquiéter mon ange...tout va bien. Tu peux bien accepter une visite de ta femme sans forcément penser que celle ci t'annoncera une mauvaise nouvelle ? Je peux aussi t'annoncer de bonnes choses tu sais, a moins que tu me considère comme un mauvais esprit »

Cette fois j'éclatais d'un rire chantant. Tout le monde s'arrêta alors et nous dévisagea. Je mis ma main devant ma bouche avec un petit regard d'excuse et tout le monde reprit ses occupations.
Ensuite, je sentis une caresse, douce comme une aile de papillon se poser sur mes lèvres alors qu'il me donnait un baiser comme seul lui savait le faire. Doux, tendre et aimant a la fois.
Instinctivement, mes mains entourèrent sa nuque et j'approfondis un instant le baiser, en me retenant, bien évidemment, pour le renverser sur le sol. Une fois le baiser rompu, a ma plus grande frustration mais je savais qu'il le fallait, il me demanda ce que je faisais ici.
Pour toute réponse, je m'adressais a la réceptionniste de l'accueil :

« Mademoiselle ? Seriez vous assez aimable pour annuler tous les rendez vous du docteur Cullen pour ce soir ? Si vous avez besoin d'un motif pour son absence, pourriez vous dire qu'il a été kidnappé par sa femme ? Je vous remercie d'avance »

J'eus un sourire charmant et courtois et la jeune femme attendit un instant, comme hébétée, avant de hocher la tête et de prendre le téléphone pour annuler tous les rendez vous de mon mari.
Une fois qu'elle eut raccrochée l'appareil, je pris la main de Carlisle et l'entraina hors de l'hôpital en affichant un sourire amusé. Une fois dehors, je nous dirigea vers sa Mercedes, en prenant toujours ce même air amusé.
Entrant dans le véhicule, je lui dis :

« Serais tu assez aimable pour faire mon chauffeur jusqu'à Port Angeles ? J'ai une surprise pour toi et ce que j'ai dis a la réceptionniste était vrai. Je t'enlève pour ce soir et pas la peine de demander une rançon puisque personne, a part notre famille pourrait payer »

Je sortis de la voiture et me blottis dans ses bras la tête contre son torse, pour ensuite lui demander :

« J'ai prévu une petite soirée en amoureux a la patinoire de Port Angeles. Ils ouvrent le soir mais ils n'ont pas beaucoup de client. Ça te dirais cette petite sortie avec moi ? »