Retrouvailles [Carlisle Cullen]

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Tulia avait entendus l'histoire d'Edward Cullen, le « fils » de Carlisle son vieil ami, à Volterra. Il avait voulus se tuer puis avait empêché ces vieux chiens galeux, car c'est tous ce qu'ils étaient: des chiens, de prendre l'humaine dont il s'était entiché. Tullia trouvait l'histoire touchante mais elle savait que celui-ci s'était mis dans de sales draps et que les Volturis ne laisseraient certainement pas l'affaire en suspend.
Il fallait qu'elle aille voir Carlisle, d'abord cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et ensuite parce qu'elle voulait rencontrer le reste de sa petite famille. Même si elle avait refusé de se nourrir exclusivement de sang animal, elle avait restreint son tableau de chasse, ne s'attaquant qu'à des humains foncièrement mauvais et après enquête. Il lui était déjà arriver de se nourrir d'un sang animal lorsqu'elle n'avait pas eu le choix. Elle respectait les convictions de Carlisle et sa motivation, mais elle avait du mal à s'y adapter.
Tullia avait donc décider de se rendre à Forks, petite ville où s'était installé les Cullen. Tullia avait enfilé un jean moulan, une tunique et enfin une longue veste en laine. La journée était plutôt grise mais ça ne serait pas le cas partout, zllz prit donc une paire de gant en cuir, de grosses lunettes et une écharpe. Elle avait pris sa voiture, amatrice de vitesse, elle conduisait une Scaglietti. Le voyage dura quelques temps, ne s'arrêtant que pour faire le plein. Evidemment, comme beaucoup de ses congénères, Tullia avait eu du temps pour amasser une grosse fortune.
Elle débarqua à Forks un jour de pluie. Cherchant la maison de son ami à l'aide des habitants, elle trouva à grande peine, mais son odorat l'a mis en alerte. Tullia s'était arrêtée sur le bas côté à bonne distance, elle ferait le reste à pied. Elle s'engouffra dans la forêt, une odeur de chiens mêlée à celle de Vampire, embaumé l'air. Tullia n'aimait pas cela et restait sur ses gardes. Elle avait déjà eu à se battre contre un enfant de la Lune et elle avait gagné, mais elle s'en était sortit de justesse. Elle avançait donc, toujours aussi méfiante, et elle avait eu raison. Des bruits de pas résonnaient à ses oreilles, des grosse pattes, appartenant à plusieurs gros loups anormalement grand et imposant se dirigeait vers elle.
Les yeux de Tullia changèrent du tout au tout, ses lentilles vertes s'étaient décomposées en une fraction de seconde et ses pupilles vermeilles étaient apparentes. Un loup venait de s'immobiliser devant elle, les crocs blancs apparents, les lèvres retroussé et le museau plissé..
Tullia se baissa légèrement et montra à son tour ses crocs mortelles pour un loup garou. Elle avait entendus les autres qui avaient commencés à grogner. Les enfants de la Lune ne se réunissait que très rarement en meute, apparemment, celui qui lui faisait face devait être l'Alpha. Si il attaquait, Tullia n'hésiterait pas un instant. Elle sentait la nervosité de certains d'entres eux, ils n'étaient donc pas si expérimenté que cela, mais un contre cinq, qu'ils soient efficaces ou pas, Tullia ne risquait pas de faire long feu! A moins qu'un miracle ne se produise, ce dont douter la Vénitienne. Un combat silencieux s'engagea entre elle et le chef de meute. Se défiant du regard, attendant tout deux que l'autre face un faux pas.
Tullia sentit une odeur qu'elle reconnaissait et entendait quelque chose au loin, elle se re-concentra sur le loup. L'un d'entres eux auraient pu faire un faux pas, d'ailleurs un jeune loup derrière elle était en passe à lui sauter dessus, mais quelque chose d'inattendue se produisit. Le loup derrière elle se calma, et celui de devant avait pris un position un peu plus décontracté, la regardant toujours avec les babines retroussés. Elle reconnaissait cette odeur, elle leva les yeux et vit le Blondinet au fond, courant vers eux. Elle allait avoir quelqu'un avec elle et si Edward était là, il le suivrait aussi! Elle avait peut-être une chance finalement.

Invité

Rien n'échappait à Carlisle Cullen. Surtout pas une préparation d'escarmouche à quelques centaine de mètres de sa maison seulement. Que faisant les loups aussi loin de leur réserve ? Ils n'avaient pas le droit d'intervenir hors de leur réserve. Se pourrait-il qu'ils aient voulu l'entretenir d'un sujet urgent ?
Intrigué, le Dcoteur avait abandonné son activité du moment - c'est-à-dire la lecture, sans surprise - pour sortir sur le pas de sa porte et écouter ce qu'il se passait. L'air embaumait les effluves de chiens mouillés. Malgré la persistance de cette odeur pour le moins atroce, il remarqua également celle d'un individu de son espèce. Fallait-il comprendre qu'ils chassaient du vampire à cette heure de la journée et à deux cents mètres à peine de chez lui ?
Bien décidé à se renseigner sur les motifs de cette traque, il s'élança légèrement à travers le bois pour se rendre au plus vite sur le lieu du litige. Il discerna les deux camps avant même d'arriver. Une femme se tenait face à la meute et, si grande que soit peut-être sa force, elle était très loin de faire le poids si un combat s'engageait entre eux.

_ Sam ! appela Carlisle en continuant son approche.

L'Alpha, un gros loup imposant et noir, se retourna paresseusement. En voyant arriver le vampire, il semblait ennuyé.
Carlisle arrêta sa course un peu avant de les atteindre, poursuivant son chemin à vitesse humaine.

_ Tullia ? s'étonna-t-il en reconnaissant la "jeune" femme.

Il se tourna immédiatement vers les loups pour leur dire d'un ton sans appel :

_ C'est mon amie. Elle ne s'est pas nourrie dans la région comme vous l'indique surement votre odorat et vous êtes hors de votre territoire. Vous n'avez aucune raison d'attaquer ni aucune légitimité pour le faire. Rentrez chez vous, Quileutes.

Il avait été ferme mais pas violent dans ses propos. Carlisle était un exemple de diplomatie. Aussi ajouta-t-il :

_ N'ayez crainte, je lui parlerai du Pacte.

Sam sous sa forme lupin le fixa intensément quelques secondes encore, discutant certainement avec sa meute dans sa tête, et se recula sagement. Sans un signe, il fit demi-tour et, suivi de sa petite milice, il disparut dans la forêt.
Seul avec son amie d'autrefois, Carlisle reporta son attention sur elle et s'avança, un sourire chaleureux aux lèvres, pour l'étreindre brièvement dans ses bras.

_ Tullia, je suis heureux de te revoir.

Il contempla un moment la jeune femme qui, figée à jamais par sa transformation en vampire, n'avait bien sûr pas changée d'un pouce.

_ Allons à la maison, nous y serons mieux. Mais dis-moi, que fais-tu ici ?

L'ex-Volturi ouvrit un bras en direction du petit chemin de terre qui menait à la villa des Cullen pour l'inviter à s'y engager. Revoir Tullia lui mettait véritablement du baume au coeur.

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La chose inattendue, ce fut Carlisle. Il avait dû entendre ce qui se passait et en fin curieux qu'il était, il s'était déplacé pour venir voir. Si Tullia avait eu un coeur qui battait encore, celui-ci aurait fait un bon dans sa poitrine. En plus du fait que ce soit son vieil ami, il connaissait ses chiens et il avait un Pacte avec eux? A cause d'Edward, ils s'étaient mis les Volturis à dos, si ils venaient à apprendre qu'ils avaient fait un pacte avec des enfants de la Lune, pas sûre que ceux-ci les laisseraient en vie. Ce serait certainement vu comme une trahison.
En tout cas, Tullia était heureuse de revoir Carlisle. Son dernier souvenirs de lui, c'était lorsqu'elle avait rencontrer Edward, jeune homme charmant, qui aujourd'hui s'était amouraché d'une humaine. Tullia ne lui en voulait absolument pas, au contraire! C'était une bonne occasion pour entrer en confrontation avec ses ennemis de toujours: Marcus, Aro et Caïus.

Une fois seuls, Carlisle l'étreignit brièvement puis lui demanda poliment ce qu'elle venait faire à Forks. Par la même occasion, il l'invita chez lui. Tullia le regarda un instant. Il n'avait pas changé, il était très actifs cela se voyait et contrairement à ce qu'avait redouté Tullia, son régime ne l'avait en rien altéré. Peut-être qu'elle s'y mettrais plus sérieusement si Carlisle le lui demandait et qu'elle restait sur Forks ou Seattle. Elle lui répondit alors:

- Moi aussi je suis heureuse de te revoir Carlsile! Je crois que je m'ennuyais toute seule dans ma petite ville de Louisiane!

Elle lui sourit, puis le suivit de près, pour atteindre la belle Villa des Cullen. C'était une très belle Maison. Tullia n'en avait jamais eu d'aussi belle. En même temps, elle voyageait énormément, ne s'arrêtant que très rarement pour plusieurs jours dans une ville. Elle était assez solitaire et ermite. Tullia avait appris à se débrouiller seule et n'avait eu besoin que très rarement de l'aide de l'un de ses congénères. Ils s'arrêtèrent un peu avant, faisant le reste du chemin à pied. Sachant très bien que si il y avait des habitants dans la maison, ils entendraient tout.

- J'ai entendus parler de l'escarmouche entre Edward et les Volturis. On dit qu'il a fait ça pour une humaine. Ça m'a un peu étonnée mais en même temps, venant de lui, pas trop! J'ai voulus voir si il allait bien et toi par la même occasion. La dernière fois que nous avons conversé par lettre, tu me parlais d'une certaine Esmée, qui est aujourd'hui ta femme, je suppose! Je voulais aussi la rencontrer! Entre toi et Edward, je m'étonne encore que vous ayez trouvé chausses à votre pieds! Enfin, venant de toi, un peu moins!

Elle ria, de son rire mélodieux qui résonna dans toute la forêt. Tullia ne savait pas que Carlisle avait agrandit sa « famille ». Elle en avait entendus parlé, tout comme pour Esmée, même si il lui avait déjà parlé de sa femme. Mais le reste de sa petite famille lui était complètement inconnus. Ce serait une bonne occasion pour voir les réussites de son ami, l'ex-Volturi. Ils arrivèrent devant la porte d'entrée, Carlisle l'ouvrit et l'invita à entrer. L'intérieur était très sophistiqué, des peintures un peu partout, des vases... Une cuisine, cela amusa Tullia bien qu'elle comprenait absolument pourquoi une cuisine avait été aménagé ou pourquoi elle n'avait pas été détruite. Elle entendit des voix à l'étage supérieur et l'instant d'après, deux jeunes femmes se tenaient aux côtés de Carlisle, un garçon les rejoignit. La plus vieille des deux, était châtain et vraiment jolie. A voir comment elle se tenait près de Carlisle, Tullia comprit que ce devait être Emsée. La seconde femme était plus jeune et blonde et le garçon, brun et très costaud, un monsieur muscles! Tullia leur sourit et leur dit Bonjour. Elle était curieuse de savoir qui était les deux personnes auprès de son ami et de sa femme. Tous le monde avait l'air heureux dans cette maisonnée et leur bonne humeur se communiquait facilement.

- Alors! Tu ne me présentes pas??