131- Appelship

New York, sans doute un rêve à elle seule. Cette ville américaine est très célèbre. Décor de nombreux films, ou livres. Elle regorge d’histoires, de cultures, de mythes. Quand on mentionne New York, souvent, des milliers de paillettes semblent se mettre devant nous. Peut être par l’imagination que nous procure Broadway, ou par la hauteur des buildings qui sembleraient gratter les étoiles. Des couleurs s’annoncent, le jaune étincelant des taxis par milliers, ou bien le rouge pétard, que Coca Cola nous insigne. Mais New York, c’est bien plus que ça. Tout ça ne serait rien, sans ses new yorkais. Cette population si dense. Les aristocrates de la cinquième avenue tiennent leur coupe de champagne, alors que des personnalités artistiques et plus riches émotionnellement, que par l’argent, dansent sur les plus grands rythmes hip-hop.

Columbia. C’est dans cet endroit magnifique, que nous avons la chance d’étudier. Bien que l’entrée à l’université, ne soit pas un coup de chance. Pour la majorité d’entre nous, nous avons dû beaucoup travailler afin de mériter notre place. Il y en a sûrement qui ont joué la carte de leur nom de famille célèbre. Ils le nient sans aucun doute, mais heureusement que nous ne sommes pas tous dupes. Columbia fait partie de l’Ivy League, qui tient, les huit universités les plus prestigieuses des États Unis ; alors ce n’est pas rien. Les bâtiments sont grands, les couloirs très longs, les jardins sont colorés selon les saisons. Les professeurs sont comme partout, souvent bons dans leurs domaines. Certains sont très sévères, d’autres cèdent facilement aux caprices de belles étudiantes.

Les relations, sont certainement le plus grand moteur de l’être humain. Que faire lorsqu’une personne assise à côté de nous, parle au téléphone, et que l’on comprend qu’elle perd quelqu’un de proche, et que nous, nous nous plaignons encore de la fête d’un étudiant. Notre monde est futile, et bien souvent nous n’en rendons pas compte, et c’est bien dommage. Les apparences sont trompeuses, mais l’être humain est comme ça. Tout le monde juge trop rapidement, plus ou moins, mais toujours. Parce qu’on a discuté, parce qu’on s’est disputé on croit que les autres ont toujours tord. Le souci, c’est que l’on ne regarde pas assez autour de soit. Et dans la Grande Pomme, c’est pareil, comme partout malheureusement. Mais regardez bien, autour de vous. Dans le coin d’une rue peut se trouver une personne qui vous regarde et vous admire. Comme quelqu’un dans un couloir de la faculté, qui veut vous faire du mal. Si ça se trouve, à un mètre de vous, votre âme sœur est là, et vous ne la reconnaissez même pas.

La vie n’est pas toujours facile. Il faut passer par de nombreuses épreuves pour s’en sortir. A l’université c’est pareil. Beaucoup de choses se jouent en ce moment pour ces jeunes. Mais la vie est belle, et il faut profiter avant qu’il ne soit trop tard.
Alors entrez dans la danse, prenez une coupe de champagne. Allez vous amuser, essayez de vous protéger, et vivez votre vie à fond, car il n’y a rien de meilleur.