Tanya Stewart. ×× [Finish] ××

Je suis tout simplement née. Je ne sais rien de plus sur ma mise au monde, ni où, ni à qu'elle heure, ni avec qui ma mère était. Par contre, je sais que l'on m'a vu sur la deuxiéme marche en pierre de l'Orphelinat Saint-Maxime, à Paris et que j'étais accompagnée d'un mot accroché à mon petit et fin poignet, t'elle un panier de fruits abandonné sur le bas de la porte. Le mot qui m'accompagné disait :
«Elle est né aujourd'hui, elle pèse 2,1 kg. Nous ne pouvons la garder. Vous ne pouvez imaginer notre chagrin et nous avons de bonnes raisons de ne pas la garder. Appelez-la Lou Stewart et s'il vous plait, s'il vous plait, occupez-vous en bien. Malgré tout, elle reste notre merveille. »
C'est ainsi que me retrouva Marie-Claire, une bonne soeur de l'Orphelinat. Pendant 16 ans je suis restée à Saint-Maxime, pour la simple et bonne raison que je n'avais guère autre endroit à aller.
Depuis mes six ans, je suis totalement passionnée par les vampires. J'avais entendu les grandes en parlaient dans leurs dortoirs :
«Le vampire regarda sa proie, la jeune et belle humaine, il avait les yeux rouges, rouge sang, il avait soif tellement soif. Il regarda sa victime une seconde fois et .. PAH ! Hihi Laure, tu es si peureuse !»
«Tu crois que ces histoires sont vraies, Louise ?»
«Bien sur, voyons ! Sinon je te les raconterais pas .. »
En vérité, je crois que Louise n'était pas sur d'elle, trop fière pour dire qu'elle avait entendu des vieilles dames racontaient ça dans la rue et qu'elle ne savait pas quoi en pensait. Mais ces histoires me passionnaient, alors, tout les soirs, j'écoutais discrètement ce que racontaient les grandes. Normalement nous n'avons pas le droit de parler de la sorte dans l'enceinte de l'Etablissement Saint-Maxime, les vampires ayant un rapport avec le Diable .. Mais à vrai dire, je m'en fichais et aprés tout, ce n'était pas moi qui parlais, je ne faisais qu'écouter. Puis un soir, où j'écoutait les histoires de Louise et de Laure, j'ai toussé et elle m'ont entendu puis vu. Par chance, elle m'ont demandé de venir les rejoindre chaque soirs avant que les soeurs ne viennent vérifier si l'on dormait. C'est ce que fis pendant un long moment, tous les jours impatiente.

Vers l'âge de mes 18 ans, toujours cette passion envers les vampires, j'avais envie de savoir si ma passion n'était que fantasme ou réalité. Alors, un jour d'Eté, d'un pas déterminé, je partis accompagné d'Alice et Louise, elles aussi n'ayant pas oublié les vampires depuis toutes ces années, vers Versailles. D'après ce qu'avait entendu Louise dans les rues et ce qu'elle nous racontait ensuite le soir, les vampires chassaients dans des lieux discrets et sombres. Ils étaient beaux et avaient les yeux rouges sang quand ils avaient soif. Arrivés à Versaillesn nous attendions que la nuit tombe pour nous diriger vers des chemins étroits et sombres. Pendant 1 mois durant, il n'y avait absolument rien. Nous commencions à croire que tout cela n'était que fantastique et n'existaient pas. De plus, nous avions faim et nous avions froid.
Un soir d'hiver dans les chemins etroits nous apercûmes toutes trois jeune homme blond qui marchait avec une telle élégance que nous le regardions bouches ouvertes, que nous avions l'air bête ! Il marchait en regardant en face de lui, puis, il s'arréta et nous regarda, il ME regarda. Et d'un bond adroit il me sauta dessus et me pris dans ses bras en courant à une vitesse inimaginable ! J'avais peur, vraiment peur. Qui était-il et que me voulait-il ? J'imaginais le pire ..
« Alors comme ça, on cherche les vampires ? Sais-tu que c'est dangereux ? En tout cas, maintenant tu as ce que tu souhaites : Un Vampire. Devant toi ! Et maintenant que fais t'on ? Je te mange ou je te transforme ? Veux-tu qu'on fasse un pile ou face ? »
Il était tellement bizarre, tellement méchant, je supposai aussi qu'il savait lire dans les pensées. !A choisir, il était mieux d'être transformé, n'est-ce pas ?
«Non, non. Je sais ce que je veux. Transforme-moi.»
Aurais-je un jour imaginé prononcer ces paroles ? Non. Bien sûr que non.
«Pff .. Dommage, je voulais m'amuser. Heuresement que ton sang n'est pas plus spécial qu'un autre. Je te préviens, tu n'as pas choisis la facilitée !Si j'ai vraiment soif, je continuerai plus loin que le venin !Tant pis pour toi !»
«Mais»
Trop tard, il m'avait déja mordu. Je prier trés fort pour qu'il s'arrète, pour survivre. Par chance, c'est ce qu'il fit. Puis il alla s'assoir en me regardant souffrir. Louise n'avait jamais parler de cette sensation qui vous envahit de du crâne jusqu'au pieds, de cette sensation qui vous brûle la gorge.

Il m'a fallu deux jours pour me lever.
«J'ai mal à la gorge» lui dis-je difficilement.
«Ahaha. Allons chasser ma chère.»Me dit-il avec un sourire aux lèvres.
Nous arrivâmes à une vitesse folle dans une rue étroite où il n'y avait guère de monde. Quelques minutes aprés, un jeune couple arriva dans la rue où nous étions, main dans la main. Un pour chacun. En un seul bond, j'étais sur la jeune femme et j'avais posé mes lèvres sur son cou afin de boire .. Puis petit à petit, j'allais chasser seule dans les rues de Versailles. Malheureusement, je devais partir, on allait finir par me reconnaitre et j'avais envie de quitter cet imbécile de vampire ! De plus, je commençais à me contrôler à certains moments, j'arriverai bien à tenir en ville. C'est ainsi que je partis à Forks, petite ville sans soucis calme et pluvieuse, trés bien pour éviter le soleil. De plus, cette ville était trés loin par rapport à Versailles, j'allais découvrir de nouvaux horizons, changer de ville, comme j'avais changer d'apparence. J'avais décidé de continuer à boire du sang humain, devenir végétarienne avait l'air bien trop difficile et le sang humain était tellement bon ! Je me suis longuement demandée où étaient Louise et Laure, mais je n'ai cependant jamais cherché, de peur de les tuer elles aussi. Aurevoir Versailles ..