Volterra #1 - mission

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~ Couché !!! ~

~ Participant

~ Contexte (et ordre de passage) :

Un soir de pleine lune, en pleine nature, près de Volterra...

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Le vent soufflait et sifflait dans le hautes branches de Volterra. Il parcourrait les rues, les maisons, les forets, et venaient se poser près d'Abigail, qui respirait avidement cet air pur et béni. Elle profitait du vent qui balayait ses cheveux et qui lui apportait une information précieuse, et fondamentale, qui rythmait sa vie, mais celle de toute une meute: la pleine lune.

Elle se dévoilait lentement, cachée derrière un noir nuage, qui semblait tounoyait autour de sa pale blancheur. Elle était spectrale, voilée, presque timide, et lorsqu'elle apparut enfin, Abigail eut un frisson de plaisir et d'impatience. Soudain, tout sembla disparaître, comme si ses yeux s'eteignaient pendant une fraction de seconde, et une nouvelle convulsion la parcourut, différente cependant.

Dans une vague de puissance, son corps tout entier était en mutation. Elle grandissait à vue d'oeil, s'etirait, s'elargissait, ses cheveux poussaient et s'etendait à tout son corps, ses dents devenaient des canines, dangereuses et mortelles. Ses mains s'applatirent, et de longues griffes apparurent à la jointure de ses phalanges. Elle n'était plus fille, elle était louve.

Une louve énorme, bien que petite pour sa race, d'une couleur rouge criarde, qui contrastait avec le paysage sombre. Elle haletait quelque peu, non pas epuisée par sa transformation, mais haletante de joie et de puissance, cette férocité qui courrait dans ses veines et venait abreuver son cerveau en ébullition. Elle inspira un grand coup, profitant de ses sens plus vifs, plus sensibles, et se mit à courir avec ivresse.

Quelques minutes plus tard, elle rejoignit Anita en courrant avec allégresse, à une vitesse vertigineuse, humant l'odeur de sa camarade, et se mettant à galoper à ses coté, lui adressant un aboiement réjouit, qui se transforma rapidement en un grognement étouffé. Son museau se dilatta, et elle huma a nouveau, mais d'un manière bien plus différente.

Une humaine. Une humaine qui gambadait innocemment quelque metres plus loin, discutant, au téléphone surement. Et son odeur était alléchante à souhait. Elle n'avait aucune chance de survie.Abigail s'elanca, suivant la beta a une distance raisonnable, la talonnant parfois d'impatience, trouvant leur course presque trop lente. Elle se mit à ses cotés, n'osant tout de même pas la dépasser, et elle se coucha dans un bosquet, scrutant leur future proie, les babines palpitant de faim, laissant échapper un léger grognement féroce.Plus rien n'avait d'importance, sauf cette odeur, c e corps, et sa chaleur enivrante. Consultant du regard sa maitresse, elle attendit un ordre, un souffle, qui lui permettrait de bondir vers l'humaine et de planter ses crocs dans sa chair tendre.

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La journée avait été calme ou presque.. Après tout la pleine lune allait nous faire une petite visite et nous couver de son regard aimant et chaleureux. Je la préférais à son frère le soleil bien que ce dernier était fort pratique vis à vis des vampires. Ils ne pouvaient se dévoiler alors que nous pouvions passer pour monsieur et madame tout le monde sans crainte. Ici c'était exaltant, mes sens étaient à leur paroxysme tandis que la lune éveillait en moi des sensations diverses et variées. Le plaisir d'être libre de cette apparence humaine pour ainsi laisser le loup se réveiller et hurler le désir qu'il a de vivre, de courir, de tuer aussi. Mon corps changeait, mutait tandis que je ne pouvais cesser d'observer notre amante et mère à tous. Elle était si belle, si ronde, et si douce. Bien plus importante qu'une femme en tout cas ce soir. Je souriais pleinement tandis que les convulsions gagnaient tout mon être. Gémissant légèrement mon être mutait pour ainsi dévoiler une masse plus importante et pleine de poils. Ne me confondez donc pas avec une vulgaire peluche cela m'indignerait fortement. Mon regard ne quitta en rien ma mère et je grognais de plaisir quand enfin tout cessa. Je n'étais plus réellement le même, mes sentiments étant exacerbés, mes envies plus fortes et ma faim assaillait mon esprit. J'avais besoin de chasser et de tuer comme une vulgaire bête assoiffée de sang. Mais méfiance, nous n'étions plus à Florence mais bel et bien près de Volterra.

Il serait si bon de croiser nos chers ennemis pour ainsi profiter de leur gorge si soigneusement offerte à nos crocs. Mon âme fut gonflée à bloc bien que je ne partais pas seul de mon côté. Après tout nous étions en bande, Andrew n'acceptait que rarement que nous soyons seuls. Il était interdit de se battre en solo face aux sangsues, quel dommage car j'avais pu en rencontrer quelques unes depuis le début de mon existence en tant qu'enfant de la lune. Cette joie et ce plaisir se devaient d'être fêter à chaque pleine lune pour ainsi hurler mes ressentis. Cependant je suivais Anita, notre Bêta tout en étant en compagnie d'Abigail. Jeune demoiselle avec qui j'adore me chamailler soit dit en passant. Mais cette nuit rien n'est pareil. Nous ne sommes pas dans notre QG, nous sommes en terres ennemies et cela chauffe mon sang et mes envies. Dévoilant mes crocs, ma langue passe sur mon museau tandis que nous avançons. L'air semble si différent, tout est si puissant autour de nous. Même avec mon expérience cela m'émerveille à chaque fois, ressemblant alors à un chiot ou plutôt louveteau. Soudain le parfum n'est plus le même. Bien plus alléchant, il donne envie de plonger les crocs dans la chair pour en extraire le cœur, les poumons et écarteler le corps pour s'en délecter. Ne faisant plus aucun bruit, je reste auprès des miens, observant cette petite chose si fragile et si délicieuse à la fois. L'instinct reprend le dessus quand la chasse commence mais pour cela il faut l'ordre du supérieur hiérarchique. Et ce soir il s'agit d'Anita. Un simple coup d'œil dans sa direction et mon regard se repose sur la gourmandise se baladant sans savoir au danger qui rôde non loin d'elle.

Je pourrais en rire mais la lueur se lisant dans mon regard est celle d'un tueur. Je désire la tuer de mes crocs et entendre ses hurlements digne d'une mélodie. Ce serait si bon.. Un Requiem pour elle fait par nos hurlements et nos grognements de plaisir lors de sa mort. Relevant les babines, je dévoile légèrement mes crocs sans pour autant me jeter sur elle. Je sais rester à ma place bien que je grogne légèrement. Alors repas? Jouet? Humaine à écarteler? J'ai hâte, tellement que mes sens se dirigent sur elle et sur ce qui l'entoure. Je pourrais presque en baver tant je désire la dévorer. Alors Anita? Oui? Non?

~Un casse-croûte.. La chasse est ouverte?~

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Pour Anita, la journée était loin d'être calme. Elle avait été tout le contraire, elle ne savait trop pourquoi, elle s'était sentie beaucoup plus agitée que les fois d'avant. Cela ne lui arrivait que très rarement d'ailleurs, elle ne savait pas pourquoi aujourd'hui spécialement, c'était le cas. Le fait de sentir, d'ores et déjà, dans une belle journée ensoleillée, le sang qui bouille dans ses veines. Cela ne présageait rien de bon, elle le sentait, ce soir, la transformation serait mauvaise. Pas dans le sens où elle souffrirait, mais elle sentait qu'elle ne contrôlerait pas grand chose. Cependant, ce n'était pas si grave, parce que ce soir, elle avait décidé de s'éloigner de leurs terres et de ramener Abi et Sam avec elle, il n'y aurait donc aucun problème.

Pressée de se transformer, lorsque la nuit tombait, elle s'était déjà bien éloignée, elle n'avait plus rien à faire de la notion du temps, tout ce qui l'intéressait à présent, c'était le nouveau corps dans lequel elle gambadait parmi les arbres à une vitesse impressionnante et de manière à ne pas se faire remarquer, et la lune évidemment, cette magnifique lune. Abi, toujours moins patiente, moins sur ses gardes, fonçait à côté d'elle. Un autre chef n'aurait sans doute pas apprécier, souhaitant montrer sa supériorité, Andrew par exemple, voulait garder par dessus-tout cette hiérarchie pour qu'il n'y ait pas de bavures. Mais lorsqu'ils étaient peu nombreux ainsi, elle n'avait pas pour habitude de de s'arrêter sur ses détails. Au contraire, elle aimait les voir ainsi, pleins de force et d'envie. D'ailleurs, ce soir, Volterra serait leur terrain de chasse!

Une odeur, un mauvais pressentiment, une humaine! Les pupilles de la louve se dilataient presque immédiatement, regardant la jeune fille seule. Il n'y avait aucun danger et planter leurs crocs dans ce pauvre corps menu, qui leur apporterait un bon moment de chasse et la force dont ils auraient besoin pour bien finir cette nuit. Oubliant le mauvais pressentiment qui la taraudait l'instant d'avant, le mettant de côté, elle sentait bien que Abi et Sam voulaient tout comme elle lui sauter à la gorge. Ils attendaient simplement son accord, et c'est en grognant silencieusement qu'elle leur donnait.

*Évidemment! A l'attaque, on mange de l'humain ce soir.*

C'est alors qu'elle bondissait vers l'humaine, veillant à ce que les deux loups la suivent. Qu'il était bon de se sentir si fort et de pouvoir en plus avoir un diner copieux en bonne compagnie.

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La journée était passée en un vrai coup de vent pour Ellena, elle l’avait commencée tôt le matin à Seattle. La ville avait était noyée par la pluie chaque heures passées, ainsi la jeune vampire avait put se balader à sa guise dans les rues de cette grande ville qu’elle aimait beaucoup. Bizarrement les passants qui la croisaient semblaient étonnés de la voir si joviale par un temps pareil. Ellena en avait donc profité pour faire quelques achats, elle n’avait plus de tenues, des tenues qui étaient assez importante pour ce trouver un repas. Effectivement la jeune femme utilisait toujours ses charmes pour attirer des proies dans ses filets. Une fois qu’elle en eut terminé, elle rentra chez elle, à Seattle elle logeait dans un appartement très vaste, elle y avait refait tout l’intérieur, c’était pour elle une occupation très intéressante, si elle l’avait voulu Ellena aurait put avoir une maison en plus mais elle aimait bien l’idée d’avoir des voisin de palier, elle était chaque fois très fière de ne pas les tuer en les croisant dans les couloirs ou les ascenseurs ! La jeune femme enfila une de ses nouvelles tenues, un pantalon noir qui épousait parfaitement les formes de ses jambes et un corset noir dont elle serra les lacets avidement, ensuite elle mit sa veste en cuir et ses chaussure à talons, mettre des talons… cela ne lui serait jamais arrivé en tant qu’humaine mais avec ses sens de vampire elle savait que jamais elle ne raterais le moindre de ses pas.
Se soir Ellena ne voulait pas chasser à Seattle, elle voulait partir, elle sortit de son appartement en douceur pour ne pas attirer plus l’attention sur elle, son voisin était là répandant une odeur très alléchante mais elle y était presque habituée.

« Bonjour mademoiselle Spitz »

C’était là les seuls mots qu’il avait réussit à lui dire, jamais il n’en disait plus trop ébahit par sa beauté, Ellena afficha un sourire et dit :

« Bonjour Monsieur Ronan »

Elle le regarda et partit vers l’ascenseur, une fois dans la rue elle put courir et en quelques minutes elle se retrouva à l’aéroport, la destination qui serait desservie en première serait la France ce qui lui donna l’idée d’aller en Italie. Avec son charme elle n’eut aucun mal à se procurer ses billets d’avions. Elle arriva assez tard la nuit était tombé cela faisait peut-être plus de 24h heures qui c’était passé depuis ses achats mais elle n’y prêtait aucune attention. Il lui fallait une proie elle avait faim ou plutôt soif. Elle la sentit enfin cette odeur de sang l’attirée totalement, Ellena la suivit et vit enfin sa proie une jeune femme qui n’avait pas était très maligne se balader en cette nuit noir seule… enfin assez penser à cette humaine, la soif était trop importante ! Ellena la rattrapa en un instant, elle était prête à lui sauter au coup mais restait pour le moment cachet derrières des arbustes.

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« Monsieur Jefferson, nous allons atterrir vous pouvez vous réveiller. »

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Cela faisait plusieurs jours maintenant, voire des semaines, que Volterra subissait son lot de malheur. Des corps d'êtres humains avaient été trouvé aux alentours de la puissante ville, déchiquetés. Le coeur, les poumons et les autres organes vitaux avaient disparu ne laissant qu'un vide là où ils devraient se trouver. Plus étonnant encore était ces traces de morsures ponctuant la peau des victimes. D'après le médecin légiste de Volterra, il s'agissait de morsures de canidés d'assez grande taille. Quelques poils avaient été prélevés et, étrangement, leur ADN avait quelques similitudes avec celle des loups quoiqu'elle comportait quelques différences. Cela n'annonçait vraiment rien de bon.

C'est avec ces nouvelles funestes que je me rendis auprès de mes supérieurs. L'inquiétude se lisait sur les traits d'Aro.. lui qui était si paisible en temps normal. Ce qui montrait bien le degré de danger que cela représentait. Pire était les spéculations de Caïus croyant au retour des "enfants de la lune". On ne pouvait pas lui blâmer d'avoir fait le rapprochement.. il faut dire que les faits parlaient dans ce sens. Pourtant, il me semblait que cette "race" avait été exterminée il y a des siècles de cela et qu'elle n'était plus que légende. Ce que Caïus disait était la probalité que l'un d'entre eux ait échappé aux Volturi. Après tout, il ne fallait qu'un seul individu pour recréer la "race" perdue.

Le plus grave est que ces meurtres ont eu lieu sur notre juridiction. Les humains ne doivent aucunement connaître notre existence ou celle d'autres créatures de la nuit. C'est pourquoi, sous l'ordre d'Aro, j'étais de garde cette nuit. La lune étant pleine, il pensait qu'elle était propice à d'autres massacres, du moins si ses déductions étaient correctes. Mon don serait fort utile si je recontrai l'une de ces créatures. D'ailleurs mieux valait pour elle que ça ne soit pas le cas bien que je sois d'humeur jouette ce soir.

Ce qui ternissait légèrement la beauté de cette nuit était que je devais me coltiner Luna.

"Et surtout, ramène là nous entière"

Tsss comme si j'allais la mordre.. bien que l'idée me fut alléchante cela n'était pas mon intention, pas cette nuit du moins. Nous avons une mission à accomplir, la vengeance et la ranceur viendra par la suite, une fois cette petite affaire réglée. J'espère seulement qu'elle saura se défendre toute seule, lui porter secours est une option que je n'ai pas spécialement envie d'envisager. Mon regard se posa sur la vampire en question, un trait de dégoût se dessina sur mon visage. Non vraiment, je n'arriverai jamais à l'accepter comme une des nôtres.

Soudain, mon attention fut captée par des bruits inhabituels. Des branches qui craquent, le battement d'un coeur humain, celui de trois autres -comment appelez ça? - créatures non identifées, le légé bruissement des déplacements rapides de deux vampires. Le lien se fit aussitôt. Une humaine se trouvait au milieu de la rencontre entre deux vampires et de trois autres "choses". Il fallait intervenir. Pas pour le bien de l'humaine, mais peut-être parce que ce qui nous attendait derrière les arbres nous bouchant la vue était ce que nous recherchions..

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L’inquiétude grandissait au palais, tout le monde le ressentais, moi la première. C’était bien la première fois que j’avais vu l’inquiétude tirait les trait de Sir Aro. Cela ne présageait rien de bon. Je me trouvais dans mes appartements quand un vampire de sous bas rang me mise au courant que les 3 grand seigneur désirait me voir. Cela ne me surprenait guère, le palais n’avait était autant mis sans dessus dessous. Je me présentai à la grande salle vêtue de la tenue réglementaire ce qui était très rare dans mon cas. Je m’inclinai devant mes maîtres. Aro m’informa de la situation. Il me dit qu’il voulait réquisitionner le plus de garde pour surveiller les alentours et que malgré lui il voulait que moi aussi je fasse partie des groupes de surveillance. Mais pour me rassurer je suppose, je ferai « équipe » avec Jane. « Équipe avec Jane » ce bout de phrase aurait pu me rendre encore plus blanche que je ne l’étais déjà. Il aurait pu choisir qui conque d’autre mais Jane était la seule qui avait le pouvoir le plus rapide et le plus efficace. Je comprenais son choix, Jane s’amuserait avec quelques instants le temps que je leurs soutire quelques informations par mon don. Je m’étais vraiment retenu de soupirer que ce soit de peur mais de lacement car je savais qu’après notre ronde je lui servirai de défouloir à ce fardeau qu’elle allait se coltiner avec ma présence. Pour elle je n’étais pas à ma place des les rangs de Volturi, elle me l’avait assez fait comprendre mais je ne fléchirai pas devant sa haine.

« Et surtout, ramènes-la nous entière »

Je ne relevai pas cette phrase. Ne voulant pas m’imaginer tous ce qu’elle aurait pu envisager dans d’autres circonstances.

Je croisai son regard de dégoût, que je pris sur moi pour ne pas répliquer et lui lancer le même à mon tour. Parfois vivre aux cotés de Jane me demander un effort surhumain de contrôle sur moi-même pour ne pas lui faire comprendre que je resterai là un point c’est tout.

Notre tour de garde commença par les alentour d’une habitation. Je suivais Jane, ou plutôt je gardai une place a coté d’elle pour surveiller les alentours moi aussi. A l’unisson nous nous arrêtions. Des bruits… de branches craquées?! Je pouvais voir à quelques mètres de nous une humaine, mais je pouvais distinguer trois autres battements distincts de cœur. Mais plus lourd, plus gros, plus solide qu’un cœur d’humain. Ils restaient immobiles, ne bougeant pas. J’en déduis qu’ils attendaient… Mais quoi? Puis dans froissement de feuilles comme du vent mais plus rapide… Deux vampires. Je crois que j’en étais surement venu à la même conclusion que Jane vu son regarde qui scrutait en contre bas. Deux vampires et trois autres créatures que je ne connaissais pas, attendez pour chasser de l’humain.

Je regardai ma semblable et attendis un moindre signe d’elle, pour acquiescer et suivre ses consignes. Mais aussitôt une légère brise me ramena une odeur infecte. Mais muscles se tendirent et sans que je puisse comprendre un rage extérieur s’accrut d’un coup en mon être. Mais je suis ne rien me contrôler ne serrant mes poings fortement. Qu’Est-ce qui ce tramait en contre bas? Il nous fallait au plus vite le découvrir, sinon un autre meurtre allait se faire dans la ville de Volterra.

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~ PNJ - Humaine ~

Volterra, quelle ville magnifique... J'étais vraiment heureuse que mes parents m'ait offert le voyage jusqu'ici pour mes vacances. Comment ne pas l'être? Les vieux bâtiments, les palais, la cathédrale... tout ici était d'une beauté fascinante. D'ailleurs, le soir même de ma première journée, je décidais d'appeler ma meilleure amie pour tout lui raconter tandis que je me promenais dans les rues de la ville. Au fur et à mesure de la discussion que j'étais éloigné, sortant de la cité, entrant dans un champs, marchant sur l'herbe verte et fraîche du soir. D'ailleurs la nuit était bien tombé et je ne voyais ce qu'il se passait autour de moi que grâce à la pleine lune... J'arrivais devant la forêt, riant à grand éclat par ce que m'avait dit mon ami quand soudain j'entendis un bruit dans les bois. Je me retournais vivement, voulant appercevoir quelque chose, mais je ne voyais absolument rien sauf le noir. Je me replongeais donc dans la discussion, n'y prêtant plus attention quand un autre craquement attira mon regard, qui cette fois-ci se posa sur un immense loup... Ce n'était pas un loup comme les autres non, il était vraiment grand, et avait des caractéristiques différentes des autres loups et même si je n'étais pas surdoué en la matière je pouvais facilement l'annoncer : ce n'était pas normal.

Sous la peur, mon téléphone me tomba des mains, s'écrasant au sol tandis qu'un début de grognement me fit sursauter. J'allais mourir, c'était sûr... D'autant plus maintenant que deux autres loups avaient fait leur apparitions, accompagnant le premier. Et si toute une meute se ramenait? Au point où on en était, je ne pourrais mourir que plus rapidement. Ils étaient prêt à m'attaquer quand...

Quand les vampires interviennent... mdr

Ordre de passage : Aucun... Le premier arrivé poste. Il faut seulement que ce soit un loup qui commence et ensuite cela m'est égal Razz

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La lune nous couvait de son regard si doux et passionné tandis que le mien se posait sur notre repas de ce soir. Elle semblait si appétissante.. Sa peau, sa chevelure, son corps et même son odeur m'attirait inlassablement vers elle. Le loup grognait de désir car la démembrer serait un instant de plaisir intense. Ce serait aussi bon que d'être en compagnie d'une femme ou d'un homme pour une nuit. J'avais l'impression d'être libre comme jamais tandis que mon aspect de mortel avait laissé place à un loup plus impressionnant que ceux du reste du monde. Les enfants de la lune avait une réputation de tueur mais surtout ils étaient censés être morts. Pourtant nous étions là non loin d'elle et à l'affut d'un quelconque ordre de notre Bêta. Je dévoilais mes crocs d'un blanc digne du marbre tandis que ma mâchoire était puissante. Je pourrais lui arracher le bras comme qui rigole bien que tuer un vampire serait aussi délectable. Je humais de nouveau sa fragrance et l'ordre d'Anita donna le coup d'envoi. Dévalant le peu d'espace nous éloignant d'elle j'avançais, me présentant à elle pour ainsi observer ses gestes. La pauvre petite en avait lâché son portable et si l'on regardait bien ma gueule on aurait pu croire que je souriais. Je lisais les sentiments sur son visage qui bientôt ne serait que chair mutilée. J'adorais ce moment, je me nourrissais de ses ressentis et de ce qu'elle nous offrait. Grognant légèrement j'allais pour lui sauter dessus quand une odeur immonde sembla faire exploser mon odorat.

Je laissais mes sens me faire parvenir qui était là et où. Nous étions trois mais il n'y avait pas qu'une seule senteur de ce genre. Tendant mes muscles je ne pouvais pas me tromper. Ils étaient là nos chers et tendres ennemis. Alors comme ça le jeu prenait un autre visage et ça ne faisait qu'en rajouter. La joie parcourut mes chairs et je me sentais bien comme jamais. Je savais parfaitement que nous avions des règles mais la pleine lune ne m'aidait pas à me contenir devant nos ennemis. On pouvait bien se permettre un petit plaisir non? Enfin j'obéirais bien entendu à notre chère Bêta. Fuir? Sûrement pas! J'avais les crocs, et c'était le cas de le dire. Je voulais cette humaine et je voulais les déchiqueter comme mon instinct me le hurlait. Cette haine millénaire pourrait prendre le dessus sur mon âme et me conduire à leur perte comme à la mienne mais je m'en fichais. Je voulais les voir souffrir, les sentir apeurés devant nous. Que diable nous étions des loups, leurs ennemis et nous étions de retour sur leur terre. Ce serait si bon de voir la surprise sur leur visage. Cependant je n'étais pas un des plus jeunes de la meute, je devinais ce que tout ça impliquait également. Les dés étaient lancés et tout commençait à se jouer aujourd'hui. Nous pourrions prévenir Andrew, nous pourrions enfin nous dévoiler au grand jour tout du moins pour les immortels. Nos petites sangsues adorées n'étaient pas des ennemis faibles et se laissant faire. Surtout les Volturis... D'ailleurs y en avait-il ce soir? Ce serait logique vu notre présence près de Volterra.

~Alors chef... On croque l'humaine, on la ramène chez nous et on repart ou alors on se fait une petite fricassée de sangsue en dessert?~

J'avais envie de les tuer... Mais je n'étais pas seul. La meute avant tout comme je le savais depuis si longtemps déjà. Alors étant le mâle du lot et connaissant déjà les dires d'Andrew si nous étions blessés je restais auprès des miens. Sur mes gardes et les sens en alerte je ne pouvais en aucun cas prendre apparence humaine et j'étais bien trop jeune pour cela. Cependant une odeur m'interpellait également.. Certes la puanteur m'agressait grandement mais quelque chose clochait. Tout comme nous chaque membre du clan avait une odeur singulière. Il en allait de même pour eux non? Dans tous les cas nous étions dans une sorte d'impasse mais nous pourrions mettre cela à notre avantage. C'était à Anita de décider et je la suivrais jusqu'au bout, jusqu'à la mort, la protégeant pour qu'elle rentre tout comme Abichou. Il me serait impossible de rentrer si l'une d'entre elles manquait à l'appel. Elles étaient mes sœurs de meute, mes amies.. Si je ne pouvais plus les taquiner, je m'ennuierais bien sur. Ce n'était que pour ça ou presque. J'avais déjà vécu la perte d'une amie bien que ce n'était pas la mort qui nous avait éloigné.. Mais je restais concentré sur notre travail de ce soir. Nous devions en savoir plus avant d'agir tout du moins savoir qui était de la partie. Des vampires hors clan des Volturi ne seraient pas forcément une menace tout du moins pas dans l'immédiat. Tout dépendrait des dons ou non des personnes non loin de nous. Mais j'avais également un petit avantage de mon côté. Il pourrait être utile ce soir..

~On est bien accompagné dans tous les cas.. À l'odeur nous sommes assez nombreux pour un bon repas mais l'humaine ne fera pas l'affaire. Trop menue pour nous tous..~

Et bien quoi? On pouvait bien être heureux et rire quelque peu même dans ce genre de situation. J'avais toujours agi ainsi et je ne changerais sûrement pas.

[HJ : allez c'est parti! La chasse est ouverte!]

Invité

Pas touche Sam, c'est moi qui l'aurait en première. Les femmes d'abord.

La jeune louve adressa un sourire lupin à son compagnon de jeu, et bondissant à sa suite, avec une rapidité telle que seul un vampire ou un loup aurait pu la distinguer parfaitement. Pour la petite humaine, elle ne devait voir qu'une vague forme rouge sang se diriger vers elle, jusqu'à l'instant ou elle se stoppa brutalement, collant presque sa fourrure contre la peau de la jeune femme. Elle posa sa truffe humide sur son visage, la reniflant, et plissant les narines d'envie. Elle secoua sa lourde parure sanglante, et se mit à tourner autour de la future proie, se pourlechant déjà les babines.

Soudain, une autre odeur vint se meler à celle, appetissante de la blonde. La queue d'Abigail se mit à battre l'air, agressivement, et elle se joignit à ses compagnons, les dents ouvertes sur un sourire carnassier.

Alors chef... On croque l'humaine, on la ramène chez nous et on repart ou alors on se fait une petite fricassée de sangsue en dessert?

Je propose un pur et simple massacre. Que ceux qui sont d'accord lèvent la patte.

Ses épaules se secouèrent, mouvement qui ressemblait etrangement à un rire, et sa gueule se mit à produire de legers grognement, entrecoupés de couinements. Ses pupilles jaunes se posèrent tour tour sur l'humaine et sur l'endroit ou les vampires allaient surement apparaître. Elle se positionna près de Sam et Anita, entre eux deux, poussant quelque peu Sam, le taquinant gentiment, et tentant de le faire sortir de la partie. Ses pattes faisaient des croche pattes aux siennes, tentant de le bousculer et de le faire tomber, et sa queue battait son flan, venant cingler sa fourrure.

Je parie que je l'ai avant toi. Tu n'as aucune chance face à ma puissance, petit chiot.

Elle effectua un leger bond, s'avançant davantage, et se trouvant ainsi devant eux, et se remettant à tourner autour de le jeune blonde, et lechant mechamment sa peau de sa langue rapeuse. Et soudain, ils apparurent. Dans un reflexe pathétique, Abigail rejoint de nouveau Anita, s'asseyant a coté d'elle, d'un air satisfait et provoquant. Elle n'était pas prete à partager son repas avec quelque concurrant que ce soit. Même des vampires, assoiffés de sang ne la feraient pas reculer devant son appétit, et elle était d'or et déjà prête à l'attaque.

Invité

« Hum que dis-tu de jouer un tour à ces chiens mouillés ? Je trouve que c’est une excellente idée pas toi? »

Dit-il en un seul chuchotement afin que des oreilles pas trop indiscrètes ne se mêlent pas de leur conversation

Invité

Ils n’étaient pas seuls… une odeur forte et mauvaise se ressentait dans les parages bien plus déplaisante que celle de la jeune humaine qu’ils traquaient, d’un simple regard vers Andrew Ellena comprit que lui aussi l’avait sentit. La jeune femme n’avait jamais humait une telle odeur cela lui rappelait celle des chiens mouillés en bien plus fort. Ellena aperçut dans le regard du vampire près d’elle de la colère voir même de la haine, il était vrai que cette odeur était détestable… mais au point de ressentir de la haine ?? Alors elle vit le jeune homme baisser une feuille de l’arbuste qui les cachait de leurs proie, il ne fit pas le moindre bruit, elle en profita pour regarder aussi ce qu’il y avait plus loin, la surprise fut grande, trois… loups se tenaient cotes à cotes ils n’étaient pas vraiment des loups, ils étaient bien plus gros et semblaient rempli de puissance. Ainsi donc ce qu’elle avait prit une fois pour des histoires de fous étaient vrai, de gros et puissants loups existaient, ils avaient été capable de tuer deux vampires. Le regard d’Andrew devint alors compréhensible, il savait que ces trois « bêtes » étaient dangereuse et qu’elle s’attaquait à leur race, en plus de cela elle devait être venue pour s’en prendre à leur proie !! Ellena était pressée de leur faire face, elle savait bien que si eux les avaient remarqués les loups pouvaient le faire aussi. La jeune femme entendait les pas des créatures ils se rapprochaient de leurs proies, il fallait qu’elle et Andrew agissent avant eux. Comme s’il avait lut dans ses pensées le vampire lui demanda son avis au sujet de jouer un tour aux chiens mouillés, Ellena eut un petit sourire malicieux et répondit dans un murmure inaudible aux oreilles lointaine :

« J’en dit que cette idée me plait !! »

Elle le vit se lever, un instant elle l’observa debout prêt à agir n’attendant surement qu’elle, elle se doutait que dès qu'elle serait visible les trois loups s'attaquerait à eux, leurs rapidité serait donc d'une grande importance les deux vampires étaient visible, prêt à se battre contre ses créatures qui contrairement à eux était repoussantes.

Invité

Elle se sentait bien avec Abi et Sam, en train de chasser, elle appréciait ce genre de soirée plus que n'importe quel autre. A l'exception d'une chose, Andrew n'était pas là. De ce fait, c'était elle qui devait veiller à ce qu'il n'y ait aucun problème, et surtout à ne pas désobéir. Elle avait remarqué quelque chose d'anormal lorsqu'ils étaient au loin, mais à présent qu'ils n'étaient qu'à un bond de la cible, elle comprenait mieux d'où venait ce mauvais pressentiment: des vampires. Elle grognait, cette situation ne lui plaisait pas le moins du monde, surtout durant l'absence de l'Alpha. C'était une situations des plus ennuyeuses. Mais autant que ses deux amis, "enfants", parce que c'était comme ça qu'elle les considérait, elle n'avait pas envie de laisser ses vampires s'en sortir de la sorte et qui plus est d'avoir la proie qu'ils avaient déjà remarqué. Avant les vampires ou non, elle détestait baisser la queu devant ces créatures qu'elle haïssait sincèrement. Mais lorsqu'elle voyait Sam et Abi sur leur garde, prêts à leur sauter à la gorge, tout autant eux que la proie, elle se sentait obligée, comme dans un automatisme de passer entre eux et leur point d'attaque, les regardant longuement. Elle savait que cela reposait sur elle et que si elle le souhaitait, elle pouvait décider qu'il n'y ait pas d'attaques. Elle avait donc besoin de réfléchir, et les remarques des deux intréprides ne l'aidait pas beaucoup à le faire objectivement. C'était sans doute pour cela qu'elle leur avait bloqué la route. Elle continuait à réfléchir, les fixant un à un avant de leur intimer, non comme un ordre, mais doucement, gentiment.

-Silence..-

Elle baissait la tête, se concentrant sur les bruits de pas, sur l'odeur, elle vérifiait si ce n'était pas un piège, on ne savait jamais avec ses vampires, ils avaient les idées tellement tordues, qu'ils avaient pu les entendre venir et tentaient de le tendre un piège, or si elle fonçait droit dedans, Andrew ne lui pardonnerait sûrement pas cette erreur, si tant est qu'ils s'en sortent en vie. Elle se retournait ensuite, vers la proie, puis dans un sourire esquissé, le seul qui était possible pour une louve de son envergure, elle hochait la tête. Un petit sourire alors qu'ils recommençaient à parler, puisque sa réflexion était terminée. Ils savaient depuis le début sûrement qu'elle déciderait de sauter à la gorge de tout le monde. Ce n'était pas de la folie non, juste une soirée plus amusante que les autres sans le moindre doute, beaucoup plus sanglante aussi. Elle n'aboyait pas pour lancer la chasse, pas maintenant, puisqu'ils ne bondissaient pas encore. Elle attendait un tout petit instant, puis alors qu'elle sautait vers la proie, veillant du coin de l'oeil sur les personnes extérieurs, elle lâchait un grognement.

-On y va!-

Sam et Abi toujours à ses côtés, ils tournaient autour de la proie, prêts à lui bondir à la figure, ils avaient marqués leur territoire maintenant. L'humaine n'était qu'un encas, une manière de ramener les vampires à présent, c'était sans doute pour cela que Anita lui avait sauté dessus dans un deuxième grognement pour l'appuyer contre le sol, la gardant en vie mais la mettant en danger pour que les vampires rappliquent plus rapidement. Elle était confiante, Sam et Abi étaient là, ils couvraient ses arrières. Elle n'avait pas encore daigné jeter un regard aux deux vampires non loin d'eux, elle préférait, sadique qu'elle était, les provoquer. Elle avait ce qu'ils voulaient.

Invité

L'agitation animait cette partie de la forêt. La pleine lune illuminait la scène comme si un spot était braqué sur les différents protagonistes. Je voyais, éclairés par les rayons fantomatiques de l'astre de la nuit, nos plus pires ennemis, ces êtres répugnant dont l'odeur infecte se diffusait en moi. Je la sentais parcourir mon être, réveillant des instincts vieux de plusieurs siècles. Mes lèvres se retroussèrent sous le coup de l'émotion. Je dus même retenir ma respiration, sans quoi, il en était certain, je n'aurai plus été maître de moi-même et cela aurait été un véritable carnage, pour eux du moins. Seulement, l'ordre d'Aro résonnait encore dans mon esprit, je n'étais pas seule. En me retournant vers Luna, je la vis serrer les poings. Son visage n'était que haine et l'envie de les massacrer se dessinait sur ses traits. Sans un mot, je mis ma main sur son épaule, cela me coûta de le faire mais la situation l'exigeait. Ce geste signifiait tout simplement qu'il fallait attendre.

Il aurait fallu que nous nous montrions pour que le jeu s'arrête et que la bataille commence. L'humaine aurait alors eu une chance de s'en sortir mais son sort m'importait peu, du moment que son cadavre ne soit pas retrouvé. Même s'ils avaient tenté d'être discrets, les quelques mots échangés entre les deux vampires parvinrent à mes oreilles. Ne se rendaient-ils pas contre de qui ils avaient en face d'eux? Etaient-ils si sur d'eux pour mener une attaque sans réfléchir à un plan d'attaque? Etait-ce de l'inconscience ou bien possédaient-ils un don quelconque permettant d'agir de cette manière? Cela pourrait nous servir pour la suite et les Volturi pourraient éventuellement avoir des alliés supplémentaires. Et si ce n'était que des vampires de basses catégories au moins nous serions fixées.

La situation, bien que délicate, me plut quelque peu. Il suffisait d'observer et d'intervenir quand il le fallait. Notre but était d'élucider les meurtres se déroulant trop près de Volterra et de ramener l'une de ces créatures à Aro. Mais avant toute chose, il fallait connaitre qui on avait en face de nous.

Ce qui me gênait le plus dans l'histoire était le téléphone portable de l'humaine. Celui-ci n'était pas raccroché, il était juste tombé. Le destinataire de l'appel devait très certainement entendre les différents bruits et comprendre que l'humaine était en danger. S'il en entendait trop, les Volturi devront se charger de son cas. Pour la fille, le sort était déjà jeté. Du moins si les vampires se montraient. La loi impériale est claire sur ce point. Pour le moment, il n'y avait que plusieurs loups qui attaquaient en bande. Si les vampires arrivaient à détourner l'attention des loups sans que la fille ne les voie, elle avait une chance. Sinon, elle servira de festin. Ce qui serait probablement le cas quoiqu'il arrive.

Je fis signe à Luna de me suivre. Nous devons rester ensemble, ne pas être divisées. L'enjeu était trop important. Nous pourrons ainsi veiller l'une sur l'autre et s'il le faut nous utiliserons notre don.

Mais pour le moment, l'heure était à l'évaluation des ennemis. Regarder leurs faiblesses pour pouvoir les retourner contre eux. Pour cela, il fallait se rapprocher quelque peu et se retrouver à un endroit où nous pourrons facilement entrer dans le jeu. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Notre intervention n'allait plus tarder.

Invité

Cette nuit n’allait pas être une nuit calme. L’odeur était insupportable est une haine que je n’avais pas encore connu jusqu’à maintenant bouillonnaient dans mes veines inertes. Les poings serraient, j’observais la scène les yeux plein de haine. J’aurais bien pu grogner dû à l’odeur, je tournai les yeux vers ma « sœur » et inclinai la tête. L’ordre d’Aro était le plus important à cet instant, on le savait toutes les deux. Et je ne devais pas laisser mon esprit se brumait sous la rage intérieur qui contractait tous mes muscles de mon corps. Je ne devais pas à céder à cette folie de vouloir courir et tuer ces silhouettes massives dans la pénombre. Nous devions coordonner nos gentes et agir en équipe.
Ce mot me paraissait peu probable avec Jane en temps normal, mais là nous devions agir pour le bien de tous. Faire une équipe, ce qui signifiait agir dans l’intérêt de tous, agir à l’unisson avec Jane n’était pas simple, ni pour elle ni pour moi, car je redoutai le plus le moment où je me retrouverai alors seule en sa compagnie dans les murs du palais. Cela n’allait guère être une partie de rigolade pour ma part.
Je faillis sursauter à un geste dont je ne m’attendais guère de la part de Jane. Elle venait de poser sa main sur mon épaule. C’est dans ses situations, qu’on pouvait voir que je n’étais pas très haute du haut de mon corps figé dans mes 16 ans. Elle était aussi grande que moi, ses yeux rouges semblaient compatissants. Elle me fit un bref geste de la tête pour me faire par que ce n’était guère le moment. J’en déduis qu’elle aussi ressentait la même haine encrée dans tout son corps, tout comme pour moi. J’inclinai la tête pour dire que j’avais compris et observais la scène plus bas que nous d’un regard carnassier et réprobateur à la tournure des événements. Il nous fallait pointer le bout de notre nez pour mettre la bataille en route et la contrôler sans crainte que l’humaine s’échappe. Démétri l’aurait trouvé surement à son goût. Moi pas. Elle était bien trop gâtée d’adrénaline et son sang n’en serait en rien sucré et délectable.
Je pus entendre, tout comme Jane probablement, la conversation des deux vampires. Je détestai cet aspect de leur plan. Un pur amusement. Se rendaient-ils compte combien de règles ils enfreignaient en chassant près de Volterra? J’étais très à cheval sur les règles de mes trois seigneur et je ne laisserai pas des vampires de sous bas étages aller à l’encontre de nos règles.
Puis mon regard se reportera sur les silhouettes dont je n’arrivais pas à identifier. C’était massif mais nous étions à contre jours. Mais malgré cela, cela ne m’empêchait pas de faire des hypothèses et l’une d’entre elles reteint mon attention. Et ci cela était ce à quoi je pense? Pourtant Aro les avait fait tous exterminer. Mais rien n’était plus ressemblant qu’à cela. Je restais dès lors sur cette hypothèse qui ne tarderai pas à se concrétiser ou non. J’observai de nouveau Jane. Et semblait préoccupée, gênée par quelque chose. J’inspectai la scène et en déduis bien vite ce qui tracasser ma « sœur ». Ce n’était point l’humaine qui se trouvait entre les pattes de la silhouette la plus imposante mais son cellulaire à terre toujours ouvert. Je me contenais pour ne pas aller le récupérer tel un coup de vent. De toute façon nous le récupérerons à temps.
La scène continuait en bas, et Jane me fit signe de la suivre. J’obéis sans rechigner, une certaine envie de m’amuser, tout comme Jane, m’habitait. Nous nous rapprochâmes un peu plus. Le clair de lune éclaire les silhouettes, de là où nous étions, je pouvais enfin les voir correctement. Mon hypothèse se confirma et je désirai moi aussi m’amuser. Je regardai Jane et eus probablement le même sourire qu’elle. Je savais que nous ne craignions rien avec son don et le mien. Nous observâmes encore quelques minutes la scène les vampires c’était montré. C’était le moment d’intervenir. Mon sourire s’étira sur mes lèvres et j’enjambai le fossé qui nous séparer de la place de combat avec grâce et légèreté. Je me redressai lentement pour marquer le coup. C’était tout moi, à faire des entrées comme celles des plus grandes du théâtre. Je relevai la tête et offris à tous les individus présents mon magnifique sourire qui n’était présent que quand je m’amusais.

« Bonsoir chers « amis ». Nous ne vous dérangeons pas j’espère?…. Si… Oh nous nous en excusons, si cela est vraiment le cas, n’est-ce pas Jane? Nous en sommes vraiment navrées, dis-je tout cela sur un ton bien théâtrale, ironique à souhait, et d’une voix ayant traversée les siècles. »

Je m’abaissai légèrement et laissai mes mains gantées, de magnifiques gants noirs en daim se serraient autour du cellulaire, se trouvant à mes pieds. Je me relevai avec grâce, le cellulaire dans une main. Mon regard toisa toutes les créatures présentes sur le lieu. En un plissement de doigt, le téléphone se clapa et je laissai quelques secondes de silence toujours pour mon fameux jeu de scène. Qui n’eut déplu surement à mon seigneur qui verra tout par la suite, ou ne serait-ce qu’à mon équipière qui devait jubilée à l’idée d’utiliser son don très bientôt, mais qui appréciait surement le temps que je prenais, ou peut être pas.

« Mais je crains que nous devions mettre des choses au clair. La première serait de ne jamais, au grand jamais, laisser de preuve… »

Je refermai mes doigts doucement sur le portable que je tenais dans ma main. On n’entendit que les craquements de la coque s’écrasant sous mes doigts. Une fois que je jugeai que l’appareil avait assez subit de compression je déroulai mes doigts de l’objet, et ce dernier tomba morceau par morceau au sol.

« .. Et notamment un cellulaire avec une malencontreuse conversation interrompu. Cela serrait fâcheux. Ne trouves tu pas Jane?, j’adressai un sourire d’amusement à mon « amie » et continuai mes paroles. De plus vous êtes sur des terres annexées où il est interdit de chasser… »

Je retirai alors mes gants de daim, doigt par doigt. Je m’en délectai, c’était si amusant tout compte fait cette mission de ronde. Je retirai le premier, puis le second toujours en parlant.

« Et je crains malencontreusement qu’il nous faut vous enseigner les coutumes de notre région. Mais tout d’abord, dis je d‘une soudaine euphorie. Qu’avons-nous là, m’exclamai-je en inspectant les créatures. Deux vampires, qui désiraient probablement s’amuser et s’abreuver. Rien de très intéressant, rajoutai-je pour moi et mon « amie ». Et… Trois magnifiques créatures d’autres temps. La louve dominante et comment les appellerons nous?, me demandai-je en toisant du regard le regard flamboyant de l’un des deux loups en retraite [C’est celui de Sam ]. Et bien. Ses louveteaux. »

Mais le temps de l’ironie était fini et sans bouger de position pour me mettre en position d’attaque, j’attendais l’attaque. Je n’étais pas la seule. Nous jubilions à deux et le moment le plus amusant de la soirée n’allait pas tarder à arriver. Les longues minutes de silence, seraient suivit d’un amusement intense.

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~ POST MJ ~

PNJ humaine:

Les trois loups qui me faisaient face n'attaquaient toujours pas, comme si ils se demandaient quoi faire, m'observant. Moi, j'étais toujours apeuré et essoufflé par tout ceci... Deux d'entre eux semblaient se chamailler, tandis que le troisième me fixait toujours, concentré comme jamais. Celui du milieu s'approcha de moi ce qui me fit reculer de quelques pas, mais il était bien trop rapide et il se mit rapidement à tourner autour de moi... Je ne pus que sursauter quand je sentis sa langue râpeuse se poser sur ma douce peau. Mais que m'arrivait-il? Et que feraient ces bêtes? Avec des loups normaux, je serais déjà sûrement morte mais eux semblaient s'amuser avec moi. Je ne pouvais pas m'enfuir, bloqué par la peur que je ressentais... Soudain le loup qui semblait le chef bondit sur moi, me faisant tomber au sol dans une force inimaginable. J'en eux mal au dos... Je pouvais voir ses crocs tout prêt de moi, sentir son souffle chaud, entendre ses grognements... Mais il ne m'attaqua pas, pourtant j'avais sentis ses dents arriver sur moi... Quelque chose l'avait retenu... Quoi?

Mon visage se tourna pour chercher ce qui venait de me sauver la vie... Des personnes!! Il y avait un couple qui n'était pas loin, mais qui ne semblait plus savoir quoi faire, et deux jeunes filles. Elles avaient l'air plus jeune que moi en tous, mais les deux autres les regardaient avec respect, et elles ne semblaient pas du tout apeuré. Ne se rendait-elle pas compte qu'elles avaient en face d'elles trois immense loups? Je ne comprenais plus rien... L'une des jeunes filles s'avança et ramassa mon portable... Elle dit comme bonjour au loup avant de leur dire qu'il ne fallait pas laisser de preuve. Suite à ça elle écrasa mon cellulaire dans sa main. Comment est ce que cela était-il possible? Même un homme ne pouvait pas mettre cet appareil en miette de cette façon. Puis elle parla d'une terre où il était interdit de chasser. Était-elle folle? Parce qu'elle croyait que les loups se souciaient des interdits de chasse ou autre? Mon coeur se mit à battre encore plus vite quand j'entendis le mot vampire... Non... Cela ne pouvait pas exister, c'était impossible. Ils ne pouvaient pas être... Leur peau blanche, leurs yeux rouge, sa force... Mais alors, cela voulait sûrement dire que... Mon regard se leva vers le ciel, et je ne fus même plus surprise d'apercevoir la pleine lune. Cela me servit juste à approuver mes pensées. Cette fois c'était sûr, j'allais mourir...

Ordre de passage : Comme les tours précédents, pas d'ordre précis Wink

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Non mais sincèrement ils nous prenaient pour qui les deux gugusses dans un des coins de cette scène? Ils auraient pris un haut parleur que cela n'aurait pas été plus fort pour nous. Après tout notre existence était basée sur nos sens plus développés et surtout sur notre amante la lune. Alors qu'ils parlent de nous en ces termes aurait pu me faire sourire simplement s'il n'y avait que deux sangsues. Le jeu n'était plus ce qui importait le plus et c'est bel et bien pour cela que je ne répondais pas aux petites attaques de l'une de mes compagnes. La chasse n'était plus ce que nous devions faire non plus. À présent c'était la survie et l'attaque de nos ennemis. Je ne pouvais plus me permettre de m'amuser et le loup que j'étais aujourd'hui, en cette parfaite nuit, avait envie de voir des corps démembrer ainsi que des visages terrifiés. Mais ils étaient tellement surs d'eux. Vouloir nous jouer un tour? Quelle blague. Nous étions des enfants de la lune pas de vulgaires cabots. Son ignorance le perdrait tout comme sa stupidité. Que nous les voyons ou non n'était pas le plus important. Non nous pouvions les débusquer à n'importe quel instant grâce à leur repoussante odeur. La mort était ici même bien qu'elle ne toucherait pas dans l'immédiat la mortelle. D'ailleurs cette dernière était dans un coin de mon esprit. Certes il ne faudrait pas de témoins mais nous avions autre chose à penser. Comme par exemple son portable toujours en état de marche. Mais voilà que les deux idiots se montraient à nous. Oh mon dieu quelle surprise... Ou pas. J'aurais pu en soupirer de désespoir mais je ne fis rien.

Il en manquait. Je le savais mais je me doutais également que je devais obéir à Anita. Cependant j'agirais pour le bien des miens. Elles rentreraient entières et jamais nous ne laisserons quelqu'un derrière nous. Quitte à tuer l'humaine avant de les abattre ou de leur donner envie de fuir. Ils n'étaient que des vampires de second choix. Cela se voyait immédiatement dans leur façon d'agir qu'ils n'étaient pas des Volturi. Ceux-ci avaient plus de classe et de savoir vivre, tout comme l'art de la guerre. On pouvait même dire que les deux sangsues se jetaient dans la gueule du loup. Bien que nous étions trois, ils étaient cinq en tout. Obéissant sagement à notre bêta je pus donc apercevoir un troisième démon se montrer à nous. Cependant elle eut la présence d'esprit d'écraser le cellulaire de la demoiselle toujours à nos pieds et devant prier Dieu ou je ne sais qui pour que l'on vienne l'aider ou que l'on puisse l'achever rapidement. Manque de chance pour elle, elle n'était pas tombée le bon soir ni même au bon moment de cette magnifique nuit. Le goût du sang me manquait tout comme cette envie irrésistible de donner la mort de mes crocs. Les voir ainsi découvert était tellement tentant mais depuis le temps, je saisissais ce qu'il fallait faire ou non. Mais je fus surtout surpris par cette demoiselle. Je la connaissais déjà, certes nous n'avions pas été inamicaux mais je savais qui elle était ou tout du moins d'où elle venait. Volturi... Donc la présence non loin d'elle, cette seconde odeur se devait d'être un autre garde des grands chefs vampiriques. Si tel était le cas cela voulait dire qu'il y avait des dons. N'était-ce pas un point important pour faire partie de ce clan?

~Il faut tuer la mortelle et après être sur que l'on ait la paix pour faire ami-ami avec les sangsues. Ils viennent en bande maintenant et après c'est nous qu'on traite de chiens mouillés. C'est presque risible.~

J'avais écouté chaque dire de la petite donzelle et elle semblait aimer la scène, le théâtre. Mais elle n'était pas la seule car si le jeu était lancé je serais un des concurrents. Qui attaquer en premier? Je ne pouvais pas laisser les grosses proies aux miens, si? Après tout elle était dangereuse et sa ou son comparse également. Je grognais à leur encontre tandis que mon regard se posait sur le petit duo d'idiots puis sur la demoiselle.

~Qui prend qui? J'ai les crocs.. Et un peu de combat ne fera pas de mal. Vous ne m'en voudrez pas je présume? Et puis si tel est le cas... Tant pis!~

Oui ils allaient m'en vouloir et bien grand bien leur fasse. Que je perde la vie ou non j'aurais été libre durant des années, des siècles bien que je ne comptais pas rejoindre dame la mort ce soir. J'avais d'autres choses à faire et je me mis en position d'attaque. Le danger était présent et l'humaine un poids. Voilà pourquoi j'approchais ma gueule de son visage. Tant pis pour elle... Je claquais mes crocs sur son visage pour ainsi tenter de les planter dans son cou. Arrachant sa tête comme qui rigole on ne pouvait douter de la puissance de ma mâchoire. Après tout nous étions les ennemis des vampires, il fallait avoir pour cela des dents solides vu leur dureté. Et si j'avais pu lui arracher sa misérable petite tête, j'envoyais cette dernière aux pieds de la donzelle à la grande bouche ce n'était que le début. Je ne parlais plus, les paroles étaient de trop. Il fallait prendre l'affaire en mains ou plutôt entre nos griffes. Léchant mes babines pleines de sang je me demandais ce que cela aurait effet sur les deux zigottos voulant nous jouer un tour. Après tout la chasse était ouverte non? N'étaient-ils pas là pour ça ou alors une balade en amoureux pour ainsi pouvoir s'envoyer en l'air près de Volterra. Drôle de fantasme mais les vampires sont tellement étranges. Un peu comme si je m'amusais à dire que je suis une usine à chocapic, je n'y peux rien. Sincèrement ça ne me viendrait même pas l'esprit. Grondant encore et toujours il fallait attaquer. C'était un besoin, rien que pour faire avancer cette histoire dans laquelle nous nous trouvions. Avançant d'un pas en direction de la donzelle je montais les crocs bien que je me méfiais. Mais attention.. J'avais aussi des cordes à mon arc.

Cependant il en manquait un... Bon sang qu'Anita prenne une décision. Elle était Bêta. J'étais à quelques pas de la donzelle, distance bien vite parcourue par notre vitesse et surtout notre apparence massive. Mon odeur pouvait être un malus cependant si je bondissais dans les sous-bois et que j'usais de ma petite particularité, je pourrais en mettre un hors d'état de nuire. Alors.. Maintenant on pouvait jouer ou non!? Je tentais alors de donner un coup de patte dans la donzelle aux gants pour ainsi l'éloigner de notre chemin et faire réagir sa ou son accolyte. Un peu kamikaze n'est-ce pas mais je l'avais toujours été. Mais pouvais-je réagir tout cela?

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« Qui prend qui? J'ai les crocs... Et un peu de combat ne fera pas de mal. Vous ne m'en voudrez pas je présume? Et puis si tel est le cas... Tant pis!
- Je prends le premier aspirateur à sang qui passe. Peut importe son identité, pourvu qu'il soit juteux. »

Elle adressa un sourire lupin complice à son compagnon, un sourire loin de toute peur et toute anxiété. Elle n'avait pas peur des deux vampires, des deux volturis. Après tout, elle avait été créée pour les éliminer, alors deux membres ne seraient pas ceux qui l'effrairont. Elle retroussa ses babine sur ses dents étincelantes, laissant un grognement sourd et pourtant joyeux glisser rapeusement le long de sa gorge, et montrer toute sa haine et sa faim de sang. Elle ne lachait pas les volturis du regard, se concentrant surtout sur celle qui semblait mener les opérations, en l'occurence la blonde en arrière, qui avait une posture imposante qui ne laissait aucun doute sur sa position dominante, malgré le fait que la jolie rousse se mette en avant par un jeu théatrale qui fit doucement sourire Abigail. Son seul avantage était peut-etre sa vivacité, et l'effet de surprise. Elle était incontestablement la plus petite louve de la meute, bien que sa stature reste tout de même impressionnante, et souvent, elle se faisait prendre pour une proie facile. Mais Abi avait bien des ressources, notamment sa vivacité, qui la rendait plus feroce que prévue. Et elle pouvait prendre l'avantage grace à cette apparente faiblesse.

Elle s'avanca d'un air provoquant et serein jusqu'à Sam, qui venait de décapiter d'un geste désinvolte la jeune humaine. Elle baissa quelques instants le museau sur le cadavre encore frais, le reniflant sans grand interet, et cherchant par son manque de précaution à montrer aux vampires qu'ils ne craignaient rien. Un autre loup aurait peut-etre été sur ses gardes. Elle non. Elle se contenta d'adresser un mouvement de museau à Sam, qui pouvait se traduire comme un geste d'impatience. Anita devait prendre la décision finale: attaquer, ou rester en retrait. Mais pourtant, Abi avait déjà décidé de son camp. Elle attaquerait sans aucun doute, sauf interdiction de sa compagne.

« Je te parie qu'ils sont en train de se demander si on est vraiment ce qu'ils croient que l'on est. Quel manque de rapidité d'esprit, c'est affligeant. Les loups sont bien plus intelligents. »

Cependant, elle n'obtint aucune réponse, Anita était surement en train de départager les différentes options qui se posaient à eux, et Sam semblait trop concentré pour parler. Elle leva son visage pour pouvoir voir le sien. Il était bien plus grand qu'elle, et elle pouvait sembler minuscule à ses cotés, et pourtant, il était impossible de passer à coté de la jeune louve sans l'apercevoir: sa fourrure rougeâtre était un joyaux rayonnant, qui l'empechait souvent de se rendre discrete, et donc efficace. C'était peut-etre pour cela que certains membres de la meute la jugeait inutile et souhaitait son départ. Elle manquait sans aucun doute de crédibilité, par sa jeunesse, et sa transformation qui avait été plus un caprice qu'autre chose. Chaque loup avait sa «fonction» au sein du groupe: des eclaireurs, des bras droits, l'alpha et la beta, mais elle n'avait en réalité rien a faire ici, ci ce n'est vivre. Bien sur, il y en avait qui l'appreciaient comme Andrew, Anita, ou meme Sam, et elle se contentait d'ignorer ceux qui lui lancaient des regards suspicieux.

Elle secoua la tete pour sortir de ses pensées qui la rendaient vulnérable, et elle fronça les narines d'impatience. Elle pointa son museau sur le ciel, designant des yeux la lune pleine et rayonnante, afin d'assurer les vampires de l'existence des enfants de la lune. Puis elle se rapprocha des deux vampires qui n'étaient pas des volturis, et se mit à tourner autour d'eux, comme un lion en cage. Elle n'arrivait plus à attendre, elle était fébrile et avait soif de sang et de mort. Elle passa un langue rapeuse sur ses babines fremissantes, laissant tout ses sens exploser à la nature, laissant ses instinct de louve lui dicter son comportement, laissant de côté l'humaine qui vivait en elle. Car en réalité, d'ordinaire, elle était plutot une humaine dans un corps de loup, mais en cet instant, elle était un loup, tout simplement. Il y avait une profonde osmose entre ses deux parties qui ne se disputaient même plus.

Elle poussa un lourd grondement au visage des deux sangsues, ses oreilles se plaquant contre son front et sa queue se baissant de manière aggressive. Elle s'accroupie à demi, prete à l'attaque, ce qui ne fit qu'agraver la situation déjà plus que dangereuse.