Vampire's Dawn, Twilight RPG
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 Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]

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MessageSujet: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeMar 10 Nov - 20:02

Perdue entre réalité et mauvais rêves...

Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] 115467 Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] 750536__ur_tu___u__u__
By imsugar_sweet & Mamzelle-nessa


    Ils avançaient lentement vers moi, leurs capes sombres frôlant voluptueusement le sol. J'étais incapable de bouger. Pas parce que j'avais peur, même si j'étais terrifiée. Mais parce que deux bras puissants me tenaient fermement, sa peau glacée me donnant des frissons. La flamboyante Victoria allait me donner aux Volturi. Je n'avais aucun doute sur l'accueil que me réserverait la famille italienne. Surtout si Jane faisait partie de l'expédition...

    Ils finirent pas s'arrêter à quelques pas de nous et un rictus mauvais se dessina sur les lèvres rouges sang de ma geôlière. Elle avait eu sa revanche finalement. J'allais mourir. Un d'eux retira son capuchon, et le visage à peau d'oignon d'Aro m'apparut. Alors j'hurlais. Mais aucun son ne sortait de ma bouche car une main scellait mes lèvres. Mon regard ne pouvait quitter les yeux flamboyant du vampire qui me faisait face. Vampire. Ce mot lui correspondait si bien! Son apparence, sublimement terrifiante, n'avez rien à voir avec celle des Cullen. Je déglutis en pensant à eux. Pourvu que ma mort ne déclenche pas une guerre...

    Sans un mot, il combla en un millième de seconde la distance qui nous séparait. Victoria me lâchait mais mes jambes refusaient obstinément le moindre mouvement. Par ailleurs, cela aurait été inutile, et stupide, d'essayer de m'enfuir: j'étais piégée. Avec une infinie lenteur, les lèvres écarlate du dictateur italien s'approchèrent de mon cou et finir par s'y poser comme pour m'embrasser. Une embrassade des plus mortelles.

    Alors s'en était fini de la vie, de l'amour. Je ne reverrais pas Edward. Son absence était comme un dernier cadeau du ciel: lui au moins ne mourrait pas. Enfin, je l'espérais.

    Tandis que ses dents déchiraient la chair et qu'il s'abreuvait de mon sang, mon attention se porta sur deux silhouettes particulièrement attentives à la scène qui se jouaient. L'un des deux étaient une jeune femme à l'aspect frêle, et si petite qu'on l'aurait aisément prise aisément pour une enfant. Ses cheveux étaient courts, mais bizarrement, plaqués sagement sur sa nuque. L'autre était beaucoup plus grand qu'elle, et était tout simplement divin. Sa mâchoire carrée ne laissait paraître aucune émotion à la vue de ma fin. Leurs yeux resplendissaient d'une lueur rouge sombre dans la pénombre.

    -Edward!!!

    Je me réveillais en sursaut, la respiration saccadée. Mon front perlaient d'une fine particule de sueur due à mon mauvais rêve. Le énième de la semaine. Brutalement, je plaquais ma main sur ma nuque à la recherche d'une quelconque morsure. Il n'y en avait aucune. J'étais encore vivante. Mais il n'était pas à mes côtés.

    Mes pauvres yeux d'humaine cherchèrent sa présence inlassablement dans le noir total de ma petite chambre sans pour autant réussir à distinguer quoi que ce soit. Pourtant, je savais qu'il n'était pas là. Si il l'avait été, il se serait trouvé sur mon lit, à mes côtés, son étreinte forte et rassurante me berçant doucement. J'allais basculer dans la panique quand un mouvement m'arrêta. Mon lit s'affaissa à peine lorsque l'étranger s'assit dessus. Inutile de préciser que mon coeur était aux abonnés absents depuis quelques secondes.

    Mais lorsque la voix claironnante d'Alice retentit comme une chanson, je respirais enfin. Je n'étais pas seule, et sûrement qu'il avait dû allait chasser, ses iris étaient d'un noir d'encre la veille. Et connaissant ma peur nouvelle, il avait demandé à sa soeur de rester avec moi, comme une promesse de retour.
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeLun 16 Nov - 20:59

    Edward, mon frère préféré et pourtant …. Ce qu’il pouvait m’exaspérer par moment. Ce matin-là, je l’avais légèrement réprimandé à la vue de son visage. En effet, Edward avait les yeux d’un noir d’encre et des cernes comme des autoroutes, signe d’une soif intense et pourtant, il ne voulait pas quitter Bella une seule seconde et surtout pas la nuit alors que la jeune demoiselle était en proie à d’horribles cauchemars. Profitant que la dite petite amie de mon frère ainé était absente, je levai les yeux au ciel et essayai de convaincre Edward qu’il devait absolument sortir chasser cette nuit, quitte à lui mentir et à inventer une vision. Je n’en eu pas besoin car il céda au bout d’un cours moment, ce que je pouvais être convaincante tout de même par moment, j’étais drôlement fière de moi. C’est donc ainsi qu’Edward accepta de partir chasser une fois sa belle endormie car, oui, le jeune homme ne voulait pas effrayer Bella et préférait qu’elle ne sache pas que c’était sa future belle-sœur et accessoirement sa meilleure amie qui veillerait sur elle une partie de la nuit. Assise à coté de mon chéri sur le sofa blanc de la villa Cullen, mon portable argenté placé juste à coté de moi bien que je n’en ai aucunement besoin pour savoir à quelle heure mon frère me demanderait de prendre la relève, j’attendais ce coup de fil avec une certaine impatience. J’adorais regarder Bella dormir, elle était fascinante dans ces moments-là et je comprenais parfaitement pourquoi Edward aimait particulièrement ces moments. J’étais confortablement blottie dans les bras de l’homme qui faisait de moi la plus heureuse des femmes lorsque je saisis mon portable 30 secondes avant la première sonnerie. Mon geste fit rire Jasper qui me connaissait parfaitement. A peine eut-il sonné 1 fois que je décrochai, signalant à mon frère que je mettrais moins de 5 minutes à arriver prendre la relève. D’un geste souple, je me relevé, embrassai tendrement mon chéri avant de sortir dans le jardin par la baie vitrée. J’inspirai une bonne fois l’air ambiant avant de me lancer dans une course qui éveillait tous mes sens et me procurait un réel bonheur en me relaxant au maximum.

    En 5 minutes, je fus au pied de la fenêtre de ma meilleure amie. D’un saut leste et souple, je pénétrai dans la petite chambre à couché par la fenêtre qu’Edward avait laissé ouverte. J’adressai un long regard à mon frère qui en disait long. La petite lutine que j’étais ne pu s’empêcher de le rassurer, lui affirmant que je veillerais sur sa chère et tendre durant tout le temps qui lui serait nécessaire pour se nourrir et étancher sa soif. Il observa une dernière fois Bella avant de disparaitre par la fenêtre, m’adressant un sourire reconnaissant. Je décidai alors de m’installer dans le rocking Chair présent dans la chambre de Bella tout en l’observant attentivement. Je savais très bien qu’elle se réveillerait bientôt, en proie à un effroyable cauchemar mais je ne fis rien pour le lui épargner … Il fallait absolument que la jeune humaine combatte elle-même se peur, j’en étais pleinement consciente. Ma meilleure amie commença à s’agiter dans son sommeil, j’eu une irrésistible envie de venir la rejoindre, de la prendre dans mes bras et de lui éviter ce qu’elle allait vire encore et encore mais je ne le pouvais pas, elle devait apprendre à vaincre ses peurs … Seule ! La jeune femme ne tarda pas à s’éveiller en sursaut, plaquant sa main sur sa nuque et criant le nom de mon frère.


    - Edward !!!

    Je l’observai quelques instants, la voyant chercher son amoureux du regard. Je me levai alors de ma chaise et me dirigeai doucement vers elle. Telle une plume, je m’assis sur le lit de ma meilleure amie qui sembla immédiatement se calmer. Ma présence la rassurait certainement, preuve qu’Edward ne l’avait pas laissée seule. Depuis leur retour d’Italie, la jeune humaine avait bien du mal à vivre une seule seconde sans Edward à ses cotés ce que je comprenais parfaitement d’ailleurs. J’étais tout simplement incapable d’imaginer ne serait-ce qu’un seul instant ma vie sans Jasper depuis notre rencontre. Je déposai ma main sur la sienne d’un geste rassurant et protecteur avant de lui adresser doucement la parole. Ma voix calme et chaude devrait certainement l’apaiser un tant soit peu.

    « Un cauchemar ma belle ?! Ne t’inquiète pas, Edward est partit chasser … Tu as certainement du remarquer la couleur de ses yeux ces derniers jours ?! Il était vraiment temps qu’il se nourrisse je crois. Veux-tu te rendormir ou discuter un peu ?! »

    J’avais pleinement conscience du cauchemar qui hantait ma belle-sœur depuis son retour d’Italie grâce mon don mais Bella n’avait jamais jugé bon de m’en parler si bien que je fis semblant de ne pas en connaitre la contenance, espérant ainsi que la jeune femme se confierait peut-être plus facilement à l’amie que j’étais pour elle. Bien entendu, je ne m’opposerais aucunement à ce qu’elle préfère se rendormir et j’attendrais alors calmement le retour de mon frère ainé en veillant sur la jeune femme endormie.
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeLun 16 Nov - 21:56

    Les dernières images de mon mauvais songes disparaissaient. Dans la pénombre, je distinguais très mal les traits parfaits et réconfortants d’Alice, la lune n’étant pas encore à son apogée. Le son de sa voix apaisa sans aucune difficulté les battements affolés de mon pauvre cœur qui se remettait comme il le pouvait de ces derniers mois d‘horreurs. Si le trou dans ma poitrine se faisait discret lorsque Edward se trouvait avec moi, il n’avait de cesse de refaire surface à chacune de ses absences. Bien que le petit lutin assis sur mon lit le comblait grandement, je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur. Peur qu’il repense au bien et au mal, qu’il en arrive aux mêmes terribles conclusions et qu’il quitte de nouveau mon monde. Je n’avais aucun doute sur ce qu’il arriverait. Je ne survivrait pas à un deuxième abandon. Mieux, j’accueillerais la mort avec joie si cela devait arriver.

    Encore une fois, elle avait dû quitter son cher et tendre Jasper afin de jouer les baby-sitters. Je soutenais à chaque fois à Edward que ce n’était pas la peine, que je m’en sortirais très bien quelques heures toute seule et qu’il n’avait pas à demander ça aux membres de sa famille. Mais j’était une piètre menteuse, et il sentait mon anxiété à chacune de ses conversations. Le don d’Alice devait aussi jouer contre moi. L’aptitude de Jasper à sentir mes émotions aussi. Bref, elle en était donc réduite à passer la nuit sur mon rocking chair, à me regarder dormir en silence, et je m’en voulais pour ça. Bien sûr, l’amie adorable qu’elle était me rassurait, et s’acharnait à me faire comprendre que ça ne lui posait aucun problème, qu’elle aimait passer du temps avec moi (chose que j’avais beaucoup de mal à saisir), et que c’était drôle de me regarder dormir.

    -Je suis désolée Alice…

    Lentement, je cachais mes yeux de la main et finit par la passer dans mes cheveux. J’étais pitoyable. Le même cauchemar, on devrait s’attendre à ce que je m’en lasse au bout d’un certain temps. Ou du moins, que j’arrête d’en être autant effrayer. La mort tragique qui m’était accordée n’était pas tant la partie la plus horrible. Non. Celle qui me faisait me réveiller en sursaut, c’était les deux visages que j’apercevais à chaque fois, encapuchonnés dans des capes grisâtres… Je préférais de loin la jeune femme qui se trouvait dans ma chambre à celle qui tourmentée mon esprit endormi.

    Je me sentis encore plus misérable lorsqu’elle évoqua la couleur des yeux d’Edward. Noir. D’un noir si intense que chaque jours, je lui en parlais et que chaque fois, il évasait en me répondait que ça pouvait encore attendre. Il s’en voulait. J’essayais d’atténuer ses remords mais ce garçon était un martyr né, tout comme moi d’ailleurs. Si il l’avait pu, il se serait infliger les pires souffrances pour en ressortir un certain soulagement. Je n’avais déjà aucun doute sur la peine qu’il avait, alors en imaginer plus… ça non plus, je ne l’aurais pas supporté.

    -Et si on parlait plutôt d’autre choses? Je ne suis pas tentée par une nouvelle dose cauchemardesque bizarrement…

    Mon ton était franchement ironique, et j’y ajoutais un petit sourire en coin qu’elle verrait très clairement. Me rallongeant sur mes oreillers, je me décalais pour lui faire une place. J’appréciais beaucoup la présence d’Alice. Aussi surprenant que ça soit, elle s’était emparée d’un énorme bout de mon cœur et refusait de me le rendre. Je ne m’en plaignais pas, au contraire. Son enthousiasme, bien qu’effrayant quelques fois, égayer nos journées, compensant très bien mon caractère introvertie. Et puis, il fallait bien que quelqu’un me rende un peu plus féminine de temps en temps! Ça ne pouvait pas me tuer, même si jamais, je ne l’avouerai à haute voix.

    -J’ai jeté des vêtements qui ne m’allaient plus… Je te le dis, mais je sais que tu as déjà dû le remarquer soit par tes visions soit parce que mon armoire à une importance capitale à tes yeux!
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeSam 21 Nov - 18:40

    Je m’étais tranquillement posée sur le lit de ma meilleure amie. Ce que je pouvais l’adorer tout de même. J’avais tout se suite su qu’elle et moi deviendrions de merveilleuses amies dès la première vision que j’avais eue d’elle. Je savais également que l’éloignement qu’Edward avait creusé entre eux par le passé pesait inexorablement à Bella et j’étais prête à faire tout ce qui était en mon pouvoir pour lui éviter au maximum l’angoisse que la jeune humaine ressentait lorsque mon frère se séparait d’elle, même pour un cours instant. Je sentais que Bella se sentait abandonnée dès qu’Edward devait partir et Jasper ne faisait que me confirmer mes impressions. D’ailleurs, mon compagnon aimait vraiment celle que je considérais comme ma sœur au même titre que ma chère Rosalie et il était d’une compréhension fabuleuse. En effet, Jasper comprenait parfaitement que j’ai un réel besoin de m’occuper et de protéger Bella aussi souvent que cela se révélait nécessaire. Et puis, il savait également qu’il ne quittait jamais vraiment mes pensées. J’observai ma meilleure amie qui venait de se réveiller d’un de ses horribles cauchemars, tremblante et ruisselante d’une sueur froide. Je savais très bien en quoi consistait son songe et je ne voulais absolument pas qu’elle se sente mal en m’en parlant. Je vis que Bella m’observait, essayant surement de distinguer sur mon visage ce que je savais de ce dont elle rêvait. Je lui adressai un large sourire. Je ne voulais pas lui faire de la peine, elle représentait tellement à mes yeux cette jeune humaine. J’avais eu le cœur brisé de devoir partir loin d’elle durant quelques temps mais comment aurais-je pu résister à mon frère ainé qui avait ressentit un tel besoin de s’éloigner d’elle pour comprendre qu’il ne pourrait jamais vivre sans elle, sans son âme sœur. La voix de ma meilleure amie s’éleva alors, tel un chuchotement.

    -Je suis désolée Alice…

    Non mais elle n’était vraiment pas bien cette jeune femme ?! Pourquoi en revenait-elle toujours à s’excuser et de quoi s’excusait-elle aussi ?! Je vis la jeune demoiselle passer sa main sur ses yeux avant de terminer par ses cheveux. Je savais qu’elle avait du mal à sortir de son cauchemar et a reprendre pied dans la réalité, Edward m’en avait parlé. J’observai une fraction de seconde Bella avant d’éclater de mon rire cristallin qui sonnait tel des clochettes.

    « Mais ma chérie, pourquoi t’excuse-tu ?! Tu n’as aucune raison de devoir t’excuser pour des choses dont tu n’es pas le moins du monde responsable. Je comprends pourquoi vous formez un si beau couple Edward et toi. »

    Je lui adressai un clin d’œil, tentant de la mettre au maximum à l’aise et de tenter de lui faire oublier son cauchemar. Je lui posai tout de même la question de savoir si elle désirait me faire part de ses songes nocturnes ce qu’elle refusa bien évidemment. Je savais que cela se passerait comme cela mais je n’avais pas été capable de faire autrement que de lui poser la question.

    -Et si on parlait plutôt d’autres choses? Je ne suis pas tentée par une nouvelle dose cauchemardesque bizarrement…

    Je vis le petit sourire en coin de ma meilleure amie ce qui me rassura définitivement sur son état d’esprit actuel. Je vis aussi qu’elle se recouchait sur ses oreillers, en profitant pour me faire de la place à ses cotés. Bien sur, la vampire que j’étais n’avait aucunement besoin de dormir ni de se reposer mais au contact des humains, j’avais appris que le fait de se retrouver cote à cote de cette façon poussait généralement aux confidences entres filles et puis, j’aimais ça en fin de compte. Je changeai alors immédiatement de position, me rapprochant de Bella en m’assurant qu’elle était bien enroulée dans ses couvertures. Depuis le temps que je me trouvais en sa compagnie, j’avais apprit à prendre soin d’elle comme d’une enfant et je ne voulais pas que mon frère adoré puisse me reprocher d’avoir congelé sa bien aimée. Bella avait envie de parler d’autre chose et j’attendais qu’elle lance un autre sujet de conversation. Non pas que la petite lutine centenaire que j’étais n’en ait aucun mais je préférais que ma sœur lance elle-même un sujet dont elle avait envie de parler. D’ailleurs, elle ne mit pas longtemps à reprendre la parole.

    -J’ai jeté des vêtements qui ne m’allaient plus… Je te le dis, mais je sais que tu as déjà dû le remarquer soit par tes visions soit parce que mon armoire à une importance capitale à tes yeux!

    Cette simple réflexion eut le don de me donner une irrésistible envie de rire aux éclats mais bon, il valait mieux éviter étant donné que Charlie, le père de Bella, dormait dans la pièce juste à coté. Le shopping et les vêtements étaient souvent notre unique point de discorde. J’étais une fashion addict alors que ma sœur était tout le contraire. Je pris alors un air faussement choqué et indigné pour lui répondre.

    « Non mais comment ose-tu dire ça de moi ?! Tu sais très bien que ce n’est pas du tout mon genre de fouiller dans ton futur ou dans ta garde-robe. Au fait, je pense qu’il est vraiment temps qu’on se fasse une virée shopping pour renflouer ta penderie … Que dirais-tu de Milan ou de Londres ?! »

    J’adressai un large sourire à Bella, connaissant parfaitement sa répulsion lorsque j’évoquais les boutiques dans lesquelles j’adorais passer des heures et des heures à l’habiller comme une poupée. En même temps, Edward adorait quand je m’occupais de sa petite amie. Il la trouvait magnifique en toute circonstance mais encore plus lorsqu’elle revenait d’une journée boutique avec moi.
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeDim 22 Nov - 21:39

    Sous le compliment de ma meilleure amie, je ne pus m’empêcher de rougir. J’étais vraiment contente qu’il fasse extrêmement noir dans ma chambre avant de me souvenir qu’un des caractéristiques principales des vampires était leur acuité des plus aiguisée. Alors à coup sûr, elle n’allait pas manquer le moins du monde mon empourprage et ça, c’était bien dommage. La seule consolation que j’avais c’était que Alice n’était pas Emmett et que elle ne se moquerait pas de moins comme son imposant frère l’aurait fait. Enfin pas autant…

    Edward était parfait, notre couple était bancal. La raison? Ma banalité accablante. Je n’avais rien d’extraordinaire, bien au contraire. À la définition de moyen, il devraut y ajouter ma photo. Je n’était pas mauvaise en cours, mais pas non plus bonne. J’étais loin d’être jolie, pas assez vilaine pour être qualifiée de moche. La seule chose de fantastique en moi était la force de mon amour pour l’hommage à la beauté qui était à mes côtés. Enfin qui était à mes côtés, d’habitude.

    Le ton empli d’un rire qu’elle parvenait difficilement à cacher, Alice consentit bien à se lancer dans un autre sujet de conversation. Il m’était difficile d’exprimer à voix haute mes peurs, comme si par ce simple geste, elles deviendraient toutes réalité et me plongeraient dans un cauchemar sans fin. Je fixais le plafond, sentant une présence froide, et pourtant des plus chaleureuse et réconfortante à ma gauche.

    Une virée shopping avec Alice? Il était évident que je n’y arriverai pas. L’expérience avait déjà été tentée à Port Angeles, toute petite ville par rapport à Milan et Londres, et ça avait été une véritable épreuve. Lâchée dans une boutique, sa passion prenait des proportions inimaginables et lorsque c’était fait, impossible de la contrôler. J’avais dû faire des pieds et des mains pour qu’elle se contente d’une simple petite robe comme cadeau. À l’écouter, elle serait prête à renouveler ma garde-robe toutes les deux semaines… voir tous les deux jours.

    -Je ne te cache pas que ce serait avec un plaisir énorme mais, et j’en suis sincèrement peinée crois moi, une des clauses de la punition de Charlie et de ne pas quitter les Etats-Unis! Quel rabat-joie, moi qui aurait tant aimé m’enfuir pour jouer à la barbie avec toi!

    Mon ton était franchement ironique, et je me surpris à refreiner un rire. Je n’avais pas encore retrouvée l’habitude des petites choses du quotidien comme sourire, rire, s’amuser. Être tout simplement heureuse. Ma joie avait été à son comble lorsque je les avais retrouvé. Mais dès lors, la peur de les perdre à nouveau avait surgi en moi, et il n’était pas facile de la faire taire.

    -Que Dieu bénisse Charlie…

    Phrase murmurée tout doucement avec la pleine conscience qu’elle l’entendrait distinctement. Taquiner Alice était comme une sorte d’hobbie, et je devenais tous les jours de plus en plus forte.
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeLun 23 Nov - 11:30

    Mon regard se posa inexorablement sur le visage de ma meilleure amie. Elle était d’une telle transparence pour moi ! Je la vis rougir dans la pénombre, la jeune femme devait certainement avoir oublié quelques instants ma capacité hallucinante à voir dans le noir. Un petit sourire amusé se dessina alors sur mes lèvres boutons de rose mais je ne lui fis aucune réflexion particulière. J’adorais tout simplement Bella. Je me demandais d’ailleurs comment j’avais fait pour vivre si loin d’elle durant ces quelques mois de séparation. En même temps, je ne m’étais jamais vraiment coupée d’elle, la surveillant toujours non plus pour le compte d’Edward …. Quoi que … mais également pour moi. Pour m’assurer qu’elle allait bien et qu’elle ne faisait aucune folie inconsidérée sans que nous soyons là pour la protéger. Bien entendu, la jeune humaine avait joué à un jeu dangereux et je lui en avais un peu voulu de m’avoir fait cette peur bleue en sautant de cette falaise sur le territoire de La Push. Mais le passé reste le passé. J’étais heureuse de pouvoir m’occuper d’elle durant les quelques heures qu’Edward s’accordait loin de sa dulcinée. J’étais parfois un peu fâchée contre mon frère qui prenait tout le temps de ma meilleure amie qui n’avait parfois pas une minute à m’accorder mais en même temps, je ne pouvais que le comprendre, leur séparation avait été un véritable déchirement. J’avais accepté de changer de sujet pour faire plaisir à Bella et bien entendu, notre conversation s’était inexorablement portée sur un de mes sujets favoris … Le Shopping et les vêtements en général. Bella savait qu’elle me prendrait par les sentiments en évoquant sa garde-robe et que je deviendrais bientôt totalement intarissable sur le sujet. J’aurais rêvé de tomber sur une deuxième sœur aussi fan de shopping que je l’étais ou du moins comme l’était Rosalie. La fan de boutiques que j’étais avait une folle envie de renflouer la garde-robe de ma meilleure amie, en sa compagnie si possible. Je lui proposai d’ailleurs une virée shopping entre filles. La réponse de la jeune humaine ne se fit pas attendre et ne m’étonna aucunement.

    -Je ne te cache pas que ce serait avec un plaisir énorme mais, et j’en suis sincèrement peinée crois moi, une des clauses de la punition de Charlie et de ne pas quitter les Etats-Unis! Quel rabat-joie, moi qui aurait tant aimé m’enfuir pour jouer à la barbie avec toi!

    Je ne sais pas pourquoi mais la réponse franchement ironique de la jeune demoiselle et accessoirement ma meilleure amie ne m’étonna guère. C’est surtout son ton qui ne m’étonna pas en fait. La jolie brune détestait faire les boutiques et j’étais une vraie calamité une fois que j’étais lâchée dans les rayons de mes boutiques préférées d’après certains membres de ma famille. Je ne lui répondis pas de suite ce qui lui permit de reprendre la parole sans que je n’eus le temps d’en placer une.

    -Que Dieu bénisse Charlie…

    Bella avait murmuré cette phrase tout en sachant parfaitement que mon ouïe me permettrait de l’entendre. En même temps, je préférais qu’elle soit dans cet état que dans celui dans lequel je l’avais retrouvé quelques semaines auparavant. Je l’entendis réfréner un rire ce qui me fit vraiment plaisir. Comme si Charlie pouvait résister à une seule de mes demandes ... Je savais à l'avance ce qu'il me répondrait si je lui demandais la faveur de pouvoir un peu faire sortir sa fille sans Edwaard. Prenant un air assez ennuyé même si je savais qu’elle ne le percevrait pas vraiment, je repris la parole avec un petit soupir résigné.

    « C’est vraiment dommage … J’arriverais peut-être à amadouer Charlie pour qu’il te laisse venir avec moi tu ne crois pas ? Il me résiste difficilement tout de même. Je trouve que tu prends trop à coeur cette punition. Sinon, je vais être obligée d’y aller sans toi et tu ne seras pas là pour m’empêcher de redorer ta garde robe ! A la limite, nous pourrions peut-être simplement nous rendre à Port-Angeles ou à Seattle tu ne crois pas ?! »

    J’adressai un large sourire à ma meilleure amie. Je venais encore de l’avoir comme à mon habitude. Elle ne pouvait pas m’empêcher de m’occuper de sa garde-robe quand elle n’était pas là pour me tenir un peu la bride comme le disait si bien mon cher frère ainé. Bella et moi adorions être ensemble et nous taquiner. Je n’en prenais jamais ombrage et elle non plus d’ailleurs. En même temps, il ne fallait pas se prendre trop au sérieux pour entrer dans la famille Cullen …. Avec un frère comme Emmett, toutes les moqueries étaient bel et bien permises.
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MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeDim 6 Déc - 15:29

    Elle avait malheureusement raison. Mon père était incapable de résister à ce petit lutin, et disait oui à chacune de ses demandes, aussi farfelues puissent elles être. De la sorte, j’étais punie mais, si elle lui demandait, je pourrais bien partir en week-end dans les plus belles villes du monde en sa compagnie qu’il ne serait pas contre. Il n’était qu’humain certes, mais je l’étais également et j’arrivais à tenir tête à ce bout en train. Mais Charlie était littéralement gaga d’Alice, il l’adorait tout simplement! Si il pouvait montrer le même enthousiasme à la vue d’Edward, je serais vraiment aux anges… Ce n’était vraiment pas gagné!

    Et encore une fois, elle n’avait pas tort. Si elle partait seule faire du shopping, elle allait revenir avec des dizaines de paquets pour moi, car sans freins, elle ne s’arrêtait pas. Carlisle et Esmé avaient d’ailleurs instauré une sorte de règle de restriction sur l’argent de poche dans l’espoir de réussir à calmer ses ardeurs. Plus dur à dire qu’à faire! L’extralucide de la famille ne se laissait pas démonter si facilement! Et depuis que j’étais avec son frère, j’étais sa nouvelle victime. Moi qui détestais faire attention à tout ce qui était vêtements et esthétique, j’étais bien servie…

    Les Cullen possédait des comptes bancaires un peu partout dans le monde. Avec leur siècle d’existence et le don d’une de leurs filles, il était plutôt facile pour eux de « mettre de côté ». Edward ne m’avait jamais avoué à quel point leur fortune était colossale, mais je m’en doutais légèrement et cela creusait encore un peu plus le fossé qui nous séparait. Je l’avais donc fait promettre de ne me faire aucun cadeau pour lequel il aurait dépensé de l’argent. À l’écouter, il faudrait me racheter une voiture et me payer mes études dans les plus prestigieuses universités! Universités d’ailleurs, où je n’irais jamais si tout se passait bien…

    Alors oui, l’option Port Angeles, voir Seattle n’était pas une mauvaise idée. Là-bas, elle ne pourrait pas laisser pleinement libre court à toutes ses pulsions, enfin je l’espérais. De plus, j’adorais passer du temps avec Alice, et j’acceptais chaque bonne occasion, enfin presque toute. J’avais tellement eu peur de ne plus jamais pouvoir la revoir pendant leur départ, que j’avais développé une phobie sans limite. En quelque sorte, j’avais besoin de ma dose quotidienne de présence vampirique pour ne pas sombrer dans la paranoïa. Même la présence de Rosalie me rassurait… en quelque sorte.

    -Dans ce cas… je suppose que je n’ai pas le choix?

    Une courte œillade inutile dans cette pénombre m’apprit que non, effectivement. Il était quelque fois agaçant de s’apercevoir que cette démoniaque et adorable petite chose parvenait toujours à ses fins. La patience d’Edward, qui était pourtant infinie, paraissait avoir des limites en sa présence, pour mon plus grand plaisir. Si j’aimais me chamailler gentiment avec elle, j’adorais encore plus voir mon cher et tendre et celle que je considérais déjà comme ma sœur se taquiner. Jamais rien de bien méchant, mais toujours hilarant à voir!

    -Laisse un peu de temps à Charlie. Il n’est pas très rassuré en ce moment, surtout avec tout ce que les journaux montre. Tu le connais, il déteste les grandes villes, alors si en plus les médias s’intéressent à chaque disparition et meurtre présumé de la région, ça ne va pas forcément lui faire changer d’opinion.
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Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Empty
MessageSujet: Re: Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice]   Perdue entre réalité et mauvais rêves... [Fe Alice] Icon_minitimeJeu 10 Déc - 13:44

    Je savais que Charlie ne pourrait rien me refuser mais tout de même. Je ne voulais pas que Bella se sente gênée de m’accompagner si loin alors qu’elle était censée être punie mais je tenais tout de même à aller faire les boutiques si bien que je m’y rendrais avec ou sans elle. Bien entendu, je savais qu’un de mes arguments ne laisseraient pas indifférent ma meilleure amie … Si elle ne m’accompagnait pas, je serais seule maitresse des achats et je reviendrais très certainement avec des dizaines de tenues afin de renflouer sa misérable garde-robe. Pas que la jeune humaine avec qui je me trouvais n’avait aucun gout, tout simplement, cette jeune demoiselle n’avait aucune passion pour les vêtements et s’habillerait m’importe comment si je n’étais pas là pour la mettre dans le droit chemin de la mode. Je savais bien qu’en proposant Port-Angeles ou Seattle à ma meilleure amie, elle ne pourrait pas me le refuser. D’une part parce que nous aimions passer du temps ensemble et d’autre part parce qu’elle voudrait avoir un œil sur ce que j’achèterai et sur les dépenses inconsidérée que je pourrais faire d’après elle. Un fin sourire triomphant se dessinant sur mes lèvres, j’observai le visage songeur de la jeune humaine dans la pénombre de la pièce. Je savais que Bella avait beaucoup de mal à distinguer les traits de mon visage contrairement à moi qui pouvait le faire sans aucune souci si bien que j’étais à peu près certaine qu’elle ne voyait pas mon expression. J’avais vu que nous allions partir toutes les deux faire du shopping et je ne comptais pas que ma vision change d’ailleurs. J’attendais patiemment que ma meilleure amie me fasse part de son choix que je connaissais déjà mais tout de même, il était impoli de faire comme si elle n’avait pas la possibilité de refuser. Sa voix s’éleva tel un chuchotement.

    - Dans ce cas… je suppose que je n’ai pas le choix?

    Elle se retourna vers moi et m’observa un cours moment. Elle était perspicace cette jeune femme, elle avait tout compris …. Elle n’avait pas vraiment le choix en effet. Lorsqu’elle vit mon expression, elle n’eut même pas besoin que je le lui confirme. J’avais gagné, une fois de plus et pour ne pas changer … Je gagnais toujours en fin de compte que ce soit contre Bella ou contre un membre de ma famille. J’avais des atouts à ma portée que j’étais la seule à avoir et qui me donnait un merveilleux avantage sur tous ceux qui m’entouraient. J’étais une nouvelle fois triomphante ce qui était assez fréquent avec Bella qui ne pouvait décemment rien me refuser … Contrairement à son petit ami et accessoirement mon frère qui lui pouvait lire dans mes pensées avant que je n’ai prononcé le moindre mot ce qui lui donnait également un avantage considérable sur moi et pourtant, j’étais tellement adorable qu’il me cédait généralement au bout d’interminables discussions. Seuls les sujets portant sur Bella me donnaient du fil à retordre avec Edward car il n’était généralement pas prêt à m’écouter sur ce sujet qui nous tenait pourtant tous les deux à cœur. J’en étais là de mes pensées lorsque la voix harmonieuse de ma meilleure amie me tira de ma rêverie ….

    - Laisse un peu de temps à Charlie. Il n’est pas très rassuré en ce moment, surtout avec tout ce que les journaux montrent. Tu le connais, il déteste les grandes villes, alors si en plus les médias s’intéressent à chaque disparition et meurtre présumé de la région, ça ne va pas forcément lui faire changer d’opinion.

    Je lui adressai un large sourire dans la pénombre de sa chambre. Comme si elle risquait quoi que ce soit en ma compagnie. Bon, d’accord, Bella le savait mais pas Charlie, il ne connaissait pas vraiment notre nature alors il ne pouvait pas savoir que Bella était en sécurité en ma compagnie.

    « Je crois que je le lui demanderai dans quelques jours …. Il n’a pas l’air d’humeur en ce moment mais il le sera très bientôt, crois-moi. Les grandes villes ne sont pas forcément les plus dangereuses, il devrait pourtant le savoir avec ce qu’il s’est passé dernièrement. Préfères-tu aller à Seattle ou à Port-Angeles ?! Tu vois que je prend en compte ton avis … »

    Mon petit air innocent ne trompait jamais aucun de mes proches et encore moins Bella qui savait que je finnissais toujours par obtenir ce que je voulais d'une façon directe ou détournée.
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