| | | Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) |  |
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|  Sujet: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!)  Jeu 21 Jan - 23:21 | |
| Non mais vraiment ! Qu’est-ce qu’il me prenait en fin de compte ?! J’étais seule dans ma vaste chambre, taraudée par le doute et surtout par la peur. Ce que je venais de voir ne me plaisait guère et j’espérais vraiment que la vision qui venait de me parvenir ne se réaliserait jamais. Et pourtant …. Je savais que ce que je voyais était généralement la pure et simple vérité mais comment aurais-je pu …. Non, c’était tout simplement impossible, impensable ! J’aimais trop Jasper, j’étais trop attachée à ma famille pour que ce que j’avais vu ne se passe ! J’essayais de m’en convaincre et pourtant je n’y parvins aucunement. C’est ce moment que choisit mon cher et tendre pour venir me rejoindre. Il sentit que j’étais mal dans ma peau et préoccupée mais je ne désirais aucunement lui faire part de ce que venait de me révéler ma vision tant j’espérais que ce soit le pure fruit de mon imagination parfois légèrement débordante. Il m’observa avant de laisser tomber et de tout simplement me serrer dans ses bras. Je me sentais tellement bien à cet instant que j’en oubliai un peu ma vision pour me relaxer un peu. Cependant, dès que mon chéri me quitta, un mélange de panique, d’envie et de doute s’insinua de nouveau en moi ce que je détestais plus que tout. J’étais tellement préoccupée par cette vision que je n’arrivai pas à vraiment distingué celle qui me parvint, me montrant un jeune homme blond avec une jeune femme occupés dans un de ces moments de tendresse intense. L’homme que je vis de dos ressemblait étrangement à Jasper et une colère noire s’insinua en moi. Alors comme ça je ne lui suffisais plus, il fallait qu’il aille voir ailleurs et puis quoi encore ?! Je m’apprêtais à descendre lui annoncer la vision que je venais d’avoir mais je me ravisai au dernier moment, songeant à la vision que j’avais eu me concernant sans être capable de savoir si Jasper s’apprêtait à me tromper avant ou après avoir su que je l’avais lui-même trahi avec un autre homme et pas n’importe quel homme …. Aro Volturi ! Cette simple pensée m’aurait certainement donné la nausée si j’avais été humaine. Je décidai de ne plus penser à ce que j’avais vu et c’est ainsi que je repris ma petite vie paisible à Forks en compagnie de ma famille et surtout de mon Jasper.
Cependant, un événement un peu particulier m’amena à me rendre en Italie à la rencontre des Volturi. La présence des Anderson à Seattle me semblait quelque peu inappropriée car ils se trouvaient vraiment fort près de nous ce qui faisait beaucoup de vampires à un même endroit et une de mes visions m’avait montré un des membres de ce clan se révéler en public. Il fallait absolument que je prévienne Aro pour éviter cela si bien que je prix immédiatement l’avion pour l’Italie, refusant qu’un quelconque membre de ma famille m’accompagne, prétextant que cette visite était une simple visite de courtoisie. Je me vêtis dès lors d’une robe fuseau ¾ agrémentées de bottes en cuir noires les longues manches de ma robe couvrait mes bras ce qui ne m’obligeait pas à porter un paire de gants. Je mis une veste trois quart noire également avant de prendre un de mes grands chapeaux. Jasper me conduisit à l’aéroport et je l’embrassai tendrement, lui jurant de ne pas m’absenter trop longtemps. Il détestait me savoir loin de lui, mon époux était toujours trop stressé à l’idée de ne pas être la pour me protéger. Je lui rappelai que j’étais loin d’être une petite fille et que j’étais assez grande pour me défendre seule ce qui n’eut pas vraiment l’air de le rassurer outre mesure d’ailleurs. Je montai dans l’avion, adressant un dernier signe à mon chéri car je savais qu’il me verrait. Je m’installai confortablement en première classe et je mis mes écouteurs dans mes oreilles afin que mon voyage jusqu’en Europe me paraisse moins long. Pendant que j’écoutai la musique, je pensai également à me rendre à Milan et à Rome après ma visite à Volterra afin d’écumer un peu les boutiques … Quoi ?! J’avais bien le droit de prendre un peu de bon temps après être passée voir les affreux Volturi quand même ! Mon avion commença sa descente et j’étais un peu nerveuse sans vraiment réussir à mettre le doigt sur ce qui me tracassait. Le commandant nous annonça qu’il faisait 25 degré et que le soleil était bel et bien présent. Heureusement que j’avais prévu ce qu’il fallait pour passer inaperçue et ne pas briller de milles feu !
Je descendis de l’avion à pas mesuré, aussi humaine que ma beauté et ma grâce pouvait me le permettre. Une voiture m’attendait déjà, j’avais prit la peine d’en louer une plutôt que de la voler cette fois-ci. Une Mercedes aux vitres teintées m’attendait devant l’aéroport. Je me saisis des clés avant de prendre le volant. Je me sentais bien dans l’intérieur sentant le cuir. Me mettant à l’aise, je retirai mon chapeau et mis la radio en route. Je démarré en trombe, histoire d’arriver le plus rapidement possible à Volterra et surtout d’y rester le moins longtemps possible. Je m’engagé dans les routes connues car oui, j’avais déjà plusieurs fois fait le voyage. Enfin la cité m’apparut, j’y entrai avec ma voiture que je garai dans un parking prévu à cet effet, autant que je ne sois pas obligée de me rendre à la fourrière afin de la récupérer en sortant de mon entretient avec le vampire ! Je remis mon chapeau, prit mon ombrelle afin d’éviter d’être démasquée et de perdre ainsi mon immortalité. Je me baladai un moment dans les rues de Volterra, sentant que j’étais observée malgré tout. Je m’avançai dans une ruelle déserte et deux silhouettes se placèrent de part et d’autre de moi. Je savais ce qu’il allait se passer et qui était les gardes présents. Un petit sourire en coin naquit sur mes lèvres me donnant un air totalement enfantin et irrésistible.
« Bonjour Chelsea, Bonjour Démétri. Ravie de vous revoir »
Bien entendu, j’étais tout sauf sincère mais cela ne se sentait aucunement, j’avais toujours été bonne comédienne. Je savais pertinemment pourquoi Aro avait désigné ces deux gardes pour m’escorter. D’une part parce que Démétri était le meilleurs traqueur et d’autre part parce que Chelsea avait le pouvoir de jouer avec mes liens tout en sachant qu’il serait impossible de défaire ce que j’avais noué avec Jasper ou encore avec Bella. Je les suivis docilement, j’étais là pour discuter avec Aro alors pourquoi en aurais-je fait une montagne ?! Nous parcourûmes les dédales de couloirs et de souterrains avant d’arriver au cœur même de Volterra. Je suivis les gardes dans le palais pour arriver à un endroit qui m’était connu. Je savais qu’à partir de cet endroit, je ne risquais plus de croiser d’humains ne connaissant pas notre secret si bien que je me permis de retirer mes gants et de les mettre dans mon sac à main avant de fermer mon ombrelle que je déposai dans le vestibule om nous nous trouvions. J’ôtai également ma veste laissant apparaitre ma robe noire. J’attendis quelques minutes, seule avant que les portes ne s’ouvrent devant moi, me révélant la salle qu’occupait les Volturi la plupart du temps. Les trois ‘trônes’ se dressaient devant moi mais ne m’impressionnaient guère. Je m’avançai d’un pas rapide vers le centre de la pièce, face à Aro. Je n’attendis pas que l’ancien me donne la parole pour la prendre. Je n’étais pas l’une de ses sbires et je n’avais aucun ordre à recevoir de lui ni à attendre qu’il me donne la parole.
« Bonjour Aro, je suppose que tu savais que je venais dans le coin … D’où ce charmant comité d’accueil ! »
Je n’en dis pas plus. Je savais que l’Ancien désirerait me prendre la main pour connaitre toutes mes pensées et je n’aurais donc pas à lui expliquer la raison principale de ma venue qui était les Anderson. Je restai au milieu de la pièce sous les yeux bordeaux et laiteux des Volturi m’entourant. Je ne me sentais ni mal à l’aise, ni déplacée dans cet endroit. J’avais certainement même plus de charme et d’élégance que certaines personnes présentes dans la pièce. J’étais patiente et je savais qu’Aro mettrait un peu de temps avant de me répondre histoire d’observer mes réactions. Je restai immobile, telle une superbe statue, attendant patiemment qu’il aie fini son examen.
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Ven 22 Jan - 13:23 | |
| Une Cullen à Volterra... Comme c'était excitant!! Décidément, cela devenait une habitude pour eux de venir nous rendre visite. C'était Demetri qui avait senti Alice venir, et de loin... Enfin avec son flair exceptionnel il n'y avait pas de quoi s'étonner, il n'était pas dans notre petite famille pour. Petite? Pas si sûr... Nous étions, quand même, assez nombreux... Mais avec le don de Chelsea les conflits intérieurs avaient rarement lieu, voir jamais. Seul la haine entre Luna et Jane ne pouvait être maîtrisé, mais elles se contrôlaient pour moi... Si ce n'était pas adorable ça non? D'ailleurs, en parlant de Chelsea et Demetri, ce fut eux que j'envoyai chercher notre invité. Alice Cullen... J'étais vraiment heureux qu'elle vienne nous rendre visite. Son don était tellement... irréel. Parfois, je me demandais si il existait vraiment, mais elle avait prouvé sa valeur tant de fois, ne se trompant que rarement sur ce qu'elle voyait... J'avais hâte de poser mes mains sur elle, histoire d'avoir quelques images du futur, et de savoir à quoi m'en tenir... C'est qu'avec ces enfants de la Lune, je ne savais pas vraiment où nous allions et j'aurais bien aimé avoir Alice dans notre clan sur ce coup là...
Lorsqu'on vint me prévenir qu'une Cullen était en ville, j'étais devant ce qu'on appelle une Télévision... Lorsque cela avait été inventé, j'avais été assez fasciné par cette machine. Une boite à image... N'était-ce pas assez étonnant? On envoie de l'électricité, et des images apparaissent... Par contre, je devais avouer que les images qu'il y avait dedans était tout sauf sympathique. C'était même un peu stupide. Oui cela m'arrivait de regarder de temps en temps, histoire d'être au courant de ce qui se passait dans le monde... Mais quand j'entendais de telles absurdité je ne pouvais que changer... comment on dit déjà? De chaîne... Ce qui était aussi étonnant c'était l'imagination de tout les gens du métier. Regardez les émissions par exemple... j'avais beaucoup aimé regarder le Bigdil il y avait quelques années, avec ce célèbre présentateur qui portait toujours des tenue bizarre... Orange, Jaune, bien voyante et très ample. Il était toujours accompagné d'une sorte de créature à grandes oreilles bleu dont j'avais oublié le nom. Et puis aussi, une émission du matin qui passait souvent... Les minikeums... Ces petits bonshommes qui font des blagues et des films pour enfant. J'aimais bien regarder les dessins-animés, je trouvais cela marrant, amusant... Père Castor, racontes-moi une histoire... Et quels histoires!! Toujours plus originales les unes que les autres.
Mais ce n'était pas tout!! Il y avait aussi des séries où des personnes faisaient semblant d'être d'autre personne... On appelait ça des acteurs. J'avais commencé à en regarder aussi, pour voir à quel point on pouvait jouer le jeu, et depuis j'en suivais une régulièrement : les feux de l'amour. Non mais... Il faut que Victor laisse son entreprise à Nicolas... Et que celui-ci retourne auprès de sa femme au lieu de batifoler avec Phillis!! Moi, je ne pourrais jamais tromper Sulpicia... Au grand jamais... Et puis aussi, ce qui était amusant, c'était la musique qui précédait l'épisode... toujours la même. On appelait ça un générique!! Il y en avait pour chaque série... D'ailleurs, je suis fan de ce générique : Un cavalier qui surgit hors de la nuit, et qui poursuit son aventure au galop. Son nom, ill le signe de la pointe de l'épée, d'un A qui veut dire Aro ! Euh....d'un Z qui veut dire Zorro. Oui, je me prend un peu trop pour un héros parfois... Mais si il y avait bien une chose que l'on devait avouer c'était que je serais un excellent acteur!! Sûrement connut tel Brad Bitt ou George Cloné... Enfin bref... N'attendons nous pas quelqu'un?
La porte qui s'ouvrit me tira de mes pensé et je me redressais légèrement sur mon siège tandis qu'Alice avançait vers nous... Elle avait une robe noir, ainsi que des bottes... Elle était toujours si bien habillé, savant se mettre en valeur, et mettre en valeur ses formes. Il fallait dire qu'elle était très belle... Certes un peu petite, mais elle avait tellement de classe et d'élégance... Sûrement bien plus que la plupart des femmes de ma garde. Ses cheveux noir de jais faisait parfaitement contraste avec son regard doré, et ses fines lèvres rouge sang avec ses dents blanches et parfaitement aligné... je n'eus même pas besoin de prendre la parole, elle s'en donna le droit:
« Bonjour Aro, je suppose que tu savais que je venais dans le coin … D’où ce charmant comité d’accueil ! »
Je ne lui répondis pas de suite, la laissant légèrement patienté. En réalité j'étais sûrement bien plus impatient qu'elle de lui répondre... Je la dévisageais, la faisant patienter, juste pour voir sa réaction. Pourquoi était-elle ici? Avait-elle eu vent des problèmes auquel nous faisions face? Où alors les Cullen avait eux-même des problèmes? Ou bien elle venait m'annoncer la transformation tant attendu de notre chère Bella. Si seulement cela pouvait être ça... Au bout de quelques secondes, je me levai tout en lui disant, avant enthousiasme:
"Très chère Alice!! Quel plaisir de t'accueillir ici de nouveau... Je ne pensais pas que cela aurait été si rapide!!"
Elle comprendrait que je faisais allusion à la transformation de leur petite humaine... Je jetai un coup d'oeil à Marcus, puis à Caïus qui semblait être lui aussi assez curieux de cette visite. Puis je repris, répondant ainsi à sa question, bien plus calme:
"Oui effectivement Demetri à eu la gentillesse de nous prévenir."
Je m'approchais d'elle, doucement mais avec joie, comme si j'étais vraiment heureux. Et après tout rien que le fait de connaître ses pensées me rendait jovial... Je lui tendais ma main, ne voulant pas attendre, et ne voulant pas la faire attendre...
"Me permets-tu?"
Je savais que son souhait devait être de partir le plus rapidement d'ici, et je n'avais pas non plus envie qu'elle s'y attarde... Ainsi plus vite je saurais ce qu'elle voulait, plus vite nous en aurions finit. Non pas que sa présence était indésirable, mais avec les enfants de la Lune qui traînaient dans le coin, il valait mieux pour elle qu'elle soit repartit à la tombé de la nuit. Ou alors nous la garderions au palais en sécurité jusqu'à ce que le soleil se lève, et que les transformations en loup ne soit plus possible...
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Lun 25 Jan - 19:07 | |
| Je patientai tranquillement qu’Aro reprenne la parole bien que mes visions m’aient apprit ce qu’il allait me demander et surtout qu’il insisterait grandement pour me prendre la main et voir ainsi mon passé, mon présent et mes visions du futur. J’espérais simplement qu’il se contenterait de prendre des nouvelles de ma famille, de la future transformation de ma meilleure amie et du nouveau groupe de vampires hommenivores s’étant installé à Seattle récemment et nous causant un peu trop d’ennuie à mon gout. Je me plaisais à croire que l’Ancien se contenterait de si peu et ne chercherait pas plus loin mais pourtant, le souvenir de cette vision qui s’était imposée à moi quelques mois auparavant me revint tel un coup de fouet à la mémoire. J’aurais voulu ne plus jamais m’en rappeler et pourtant, il fallait à tout prix que je me sorte cette ridicule vision de la tête. Aro ne m’attirait vraiment pas dans mon souvenir le plus récent et encore moins dans la réalité, il me révulsait plus qu’autre chose d’ailleurs. Mon visage ne trahis aucunement ce qu’il se passait dans mon esprit. J’avais prit l’habitude de ne pas laisser voir mon trouble s’afficher sur mon joli minois, préférant de loin qu’on ne me pose aucune question surtout quand de pareille chose se produisait devant tout un tas d’humains. J’étais figée dans une position gracieuse au centre de la pièce sous les regards de tous les Volturi qui se trouvait dans la pièce. Je sentais très bien leurs regards me fixant, m’examinant durant plusieurs secondes. Bien que je n’eue pas le don d’empathie de mon cher et tendre, je sentais très bien que la haine et l’envie planait dans la salle avec une telle force que c’était pratiquement perceptible. Soudain, je fus tirée de mes rêveries ou plutôt de mes cauchemars par la voie trainante d’Aro qui s’adressait à moi. Bien entendu, tout ce dont je viens de vous parler s’était passer en quelques secondes dans mon esprit vampirique.
"Très chère Alice!! Quel plaisir de t'accueillir ici de nouveau... Je ne pensais pas que cela aurait été si rapide!! Oui effectivement Démétri à eu la gentillesse de nous prévenir."
Aro semblait totalement calme et jeta un coup d’œil aux deux anciens qui étaient restés assis contrairement à Aro qui s’était avancé vers moi. Je comprenais parfaitement ce à quoi l’Ancien faisait allusion et je n’étais pas venue pour cela. Aro pensait que j’avais fait le voyage jusqu’à Volterra pour lui annoncer la transformation de ma meilleure amie ce qui était pour le moment loin d’être le cas. Edward ne voulait en entendre parler tant que Bella n’aurait pas terminé au moins ses études et il tentait par tous les moyens de retarder s transformation en espérant que cette jeune humaine abandonnerait la partie à un moment donné et c’était mal la connaitre, Bella n’abandonnerait jamais. Cette seule pensée me fit sourire rapidement avant que je ne reporte mon attention sur Aro qui venait de terminer sa phrase.
« Je n’ai pas fait le voyage pour te parler de Bella. Nous ne l’avons toujours pas transformée, il faudra encore attendre un certain temps que cette idée soit assez encrée dans l’esprit d’Edward pour qu’il l’accepte. »
Aro s’approchait doucement de moi mais sa joie était tellement perceptible que je me demandais vraiment s’il avait d’autres idées en tête et BAM, cette satanée vision refaisait surface dans mon esprit ! Ce n’était tout de même pas possible ! Comment allais-je m’y prendre pour lui cacher ce que j’avais vu arriver entre lui et moi ?! Je ne désirais aucunement qu’il en prenne conscience ni qu’il s’immisce un tant soit peu dans ma vie privée. Soudain, il se retrouva étonnamment prêt de moi mais je n’eus aucun mouvement de recule, habituée à la vitesse des vampires. C’est alors qu’il me tendit la main je voyais l’envie sur son visage et je gémis intérieurement de ce qu’il pourrait découvrir mais avais-je vraiment le choix ?! Si je refusais de le laisser parcourir mon esprit, l’Ancien irait s’imaginer toutes sortes de choses et surtout que je lui cachais certaines de mes visions. Il ne me prit pas la main immédiatement, préférant me demander la permission au préalable. Aro était toujours très courtois et prévenant mais je savais très bien que ses bonnes manières n’étaient qu’une façade.
"Me permets-tu?"
« Bien entendu ! Je ne tiens absolument pas à m’éterniser durant un trop long moment parmi vous tous. »
Je lui adressai un bref sourire avant de lui tendre ma main à mon tour, main qu’il se dépêcha de saisir, avide de découvrir ce que mes visions m’avaient révélées ces derniers temps. Je savais parfaitement bien que mon don était précieux et que c’était une des raisons pour laquelle Aro se montrait tellement déférent à mon égard. Il désirait que je rejoigne le clan des Volturi ce qui était tout à fait inenvisageable pour ma part mais me tuer ne lui aurait servit à rien sauf à déclencher une guerre sanglante entre vampires et surtout, la perte de mon don serait vraiment un gâchis pour lui. Alors, il préférait me voir dans le clan ennemi plutôt que de perdre mon don qui lui était si cher. Je sentais que l’Ancien commençait à parcourir mon esprit tout simplement parce que je voyais moi-même tous mes souvenirs et toutes mes visions de l’avenir défiler devant mes yeux en même temps qu’Aro en prenait à son tour connaissance. Cette petite particularité me permettait de voir ce qu’il découvrait et pourquoi pas de faire en sorte qu’il n’ait pas connaissance de certaines choses si j’étais assez forte pour protéger une partie infime de mon esprit dans laquelle je cachais ce que je ne désirais pas lui faire partager.
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Lun 25 Jan - 20:31 | |
| « Je n’ai pas fait le voyage pour te parler de Bella. Nous ne l’avons toujours pas transformée, il faudra encore attendre un certain temps que cette idée soit assez encrée dans l’esprit d’Edward pour qu’il l’accepte. »
Oh... Donc Bella était toujours humaine, quel dommage... J'aurais tellement voulu la voir en immortelles dans l'esprit d'Alice. Bon il y avait toujours sa vision qui me réconforterait, mais quand même j'aurais aimé avoir d'autre image d'elle, et du don qu'elle développerait. Et quel don!! Un véritable bouclier mental, c'était d'ailleurs ce qui lui avait permis de rester en vie, je ne savais pas si j'aurais été aussi clément avec une banale humaine... Mais si Edward s'en était intéressé c'était qu'elle était tout sauf banale je n'en doutais pas une minute. Bon... Si ce n'était pas de Bella, alors de quoi était-elle venu me parler? La curiosité s'emparait de moi et je m'approchais à une vitesse phénoménal d'Alice qui ne bougea pas d'un mini mètre... Entre vampire, nous étions habitué à notre vitesse... Je me souvenais de la première fois que j'y avais goûté, cela remontait à tellement longtemps, mais j'avais une très bonne mémoire. Heureusement d'ailleurs vu tout ce que je devais retenir. Entre les noms des vampires, les informations que leurs pensées pouvait me donner, les affaires que nous devions régler, plus les discussions que j'avais et qui pouvait revenir sur le tapis. D'ailleurs je détestais cela... devoir retenir des conversations pour la plupart inutile et dénué de sens ou d'intelligence... Comme si les vampires d'aujourd'hui n'avait aucune culture et ne pouvait parler que de leur petite personne. Après tout, j'ai toujours adoré les conversations philophiques du genre....."passe moi le sel" sauf que, pour nous ce serait plutôt "passe moi le sang"". Enfin bref, tout cela pour dire que j'avais une bonne mémoire, et que la première fois que j'avais goûté à ma nouvelle condition, la vitesse m'avait énormément surprise... J'avais eu l'impression d'être plus libre que le vent, de le créer. Cela avait été si enivrant mais aujourd'hui je m'en était lassé et peu de chose me donnait ce genre de sensation. Tout paraissait si fade après trois milles années d'existence... Les choses n'étaient plus comme avant et il m'arrivait de regretter certaines époques. Celle d'aujourd'hui était si peu plaisante, les gens étaient de plus en plus inculte et stupide, dépendant de la société... Mais certes, le principal sujet n'était pas là...
"Me permets-tu?"
« Bien entendu ! Je ne tiens absolument pas à m’éterniser durant un trop long moment parmi vous tous. »
Elle me tendit sa main, que j'attrapais avec possessivité, pénétrant immédiatement dans son esprit, ne voulant pas attendre une seconde de plus. Ce que je vis fus des plus étonnants... Tout d'abord, sa vision sur Bella n'avait toujours pas changé, donc elle serait bel et bien transformé aux dernières nouvelles. Ensuite... les Cullen avaient quelques soucis face à une famille de Vampire : les Anderson. C'était donc ça le but de sa venue... me prévenir... Les Anderson, une famille aux pouvoirs surprenant, une famille puissante qui se nourrissait sans se soucier de nos règles ce qui m'énervait en tout point. Hélas pour l'instant nous ne pouvions les aider. Nous étions déjà très occupé par les enfants de la lune que nous devions de nouveaux chasser... Nous ne pouvions, en plus, nous occuper de vampire mature et nombreux. Les Cullen n'avaient qu'à se débrouiller seul... Je me prenais à parcourir d'autre pensé de la miss, curieux de regarder les autres visions qu'elle avait eu. J'adorais visionner les pensées de ceux que je touchais, tout simplement pour les connaître un peu plus, pour savoir ce qu'ils avaient en tête, par simple curiosité en fait... Mais là, je tombais sur des pensées qu'elle avait de moi, et qui me gênaient plus qu'autre chose. Pourquoi pensait-elle comme ça, soudainement, à mon physique et au charme que je pouvais provoquer, comme si elle voulait se convaincre que je ne lui plaisais pas, ce qui avait toujours été le cas...
je remontais ses souvenirs, ses pensées, pour connaître l'explication à tout cela, et j'en fus presque choqué... Une vision, c'était donc une vision qui lui valait ce chamboulement. Et quel vision!! J'en fus moi-même déboussolé à l'intérieur, même si personne ne vis rien. Alice et moi étions... en pleine union charnelle dans sa vision. Je pouvais voir chaque détail de mon corps, si réel que s'en était renversant, et j'imaginais très bien que le corps d'Alice était aussi à l'identique dans la réalité que dans les images que je voyais. Je me surpris même à aimer les formes de la belle, mais je me rattrapais vite en ouvrant les yeux, revenant à la réalité. Puis je lâchai sa main tout en la regardant. Je savais qu'elle avait vu ce que j'avais aussi vu... Mon regard était plus hésitant qu'autre chose et on pouvait voir clairement que je réfléchissais. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas lui parler librement ici de ce que j'avais vu, et pourtant j'avais certaines choses à lui dire, mais je ne voulais pas que les autres Volturi soit au courant de cette invraisemblable vision.
"Suis-moi..."
J'avais plus dis ça sur le ton de l'ordre que de la demande, et je me retournais pour me diriger vers les couloirs du palais, invitant ainsi Alice à ne plus se contenter de la salle principale. Si on ne pouvait parler ici, on irait parler ailleurs, cela allait de sois. Je me précipitais vers la porte qui menait à notre demeure, sans pour autant utiliser ma vitesse vampirique. Caïus fit mine de se lever pour nous suivre, pensant sûrement que je voulais que le trio soit présent, mais je lui ordonnais, sans même m'arrêter ou le regarder:
"Non!!"
Non... Pour cette discussion, qu'il n'y aurait que moi et Alice... Il était hors de question que quelqu'un d'autre soit au courant de ce qu'elle avait vu. Et puis, de toute évidence, sa vision ne pouvait pas se réaliser... J'ouvrais la porte de la première salle qui s'offrait à moi et y pénétrait en soupirant... La bibliothèque, pourquoi avait-il fallut que le hasard choisisse la pièce de sa vision? Cela me donnait presque envie de faire demi-tour pour aller dans une autre pièce, mais je préférais ne pas y faire attention, montrant tout de même une certaine exaspération sur mon visage face à cette simple coïncidence. Lorsque nous fûmes tout deux rentré, et que la porte était fermé, je pus enfin lui parler librement et retrouver mon calme..
"Je doute de plus en plus de ta capacité à avoir des visions réelles du futur..."
C'était la simple vérité, je savais que ce qu'elle avait vu sur nous ne pourrait se réaliser... Comment pourrais-je faire cela à Sulpicia? Certes Alice était d'une extraordinaire beauté, très attirante et très charmante, mais je savais me contrôler, et mon épouse me suffisait amplement. Mais si Alice commençait à avoir des visions de la sorte, il se pouvait que d'autre vision soit du même genre, comme la transformation de Bella... Et si cette vision aussi était fausse, je ne voulais pas prendre plus de risque en laissant l'humaine en vie...
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Mer 27 Jan - 21:39 | |
| Lorsque j’annonçai à l’Ancien que je ne venais pas du tout lui annoncer la nouvelle tant espérée que ma meilleure amie était devenue une des nôtres, je vis clairement son visage et surtout son expression se transformer très légèrement avant de retrouver son impassibilité coutumière. Je lui tendis la main comme il me l’avait si poliment demandé et Aro s’en saisit avec une avidité que j’avais beaucoup de difficulté à comprendre par moment. Je savais qu’il aimait particulièrement mon don et espérait toujours que je daignerais un jour rejoindre les siens mais tout de même, cette ardeur était quelque peu déplacée. Je vis clairement tout ce qui passa de mon esprit dans celui de l’homme qui se tenait en face de moi. Certaines de mes visions du futur, des éléments du passé et surtout du présent. Il vit ce qui me préoccupait particulièrement à Forks et, bien que j’aie parfaitement réussi à lui cacher la vision que j’avais eue nous concernant jusqu’à présent, il la trouva et la vit. J’étais légèrement gênée mais tellement certaine que cette vision ne se réaliserait jamais que je n’en m’en étais pas inquiétée plus que cela depuis quelques temps. Aro avait fermé les yeux pendant le temps qu’il passait à parcourir mon esprit et il les rouvrit pour reprendre pieds dans la réalité. Je n’avais pas fermé les miens, préférant éviter de ne revivre que mes propres pensées et souvenirs. Il me lâcha alors rapidement la main sans pour autant me lâcher des yeux. Je pouvais parfaitement percevoir le trouble dans ses prunelles, trouble que j’avais moi-même ressentie lorsque cette stupide vision totalement impossible s’était imposée à moi. Je vis également qu’il réfléchissait à vitesse vampirique, ne pouvant décemment pas dévoiler ma vision à l’ensemble des Volturi présents, d’autant plus que Supplicia faisait partie de l’assemblée. Le silence s’installa entre nous durant quelques secondes avant de reprendre la parole sans me lâcher du regard ce qui avait le don de m’irriter en plus de me mettre légèrement mal à l’aise. Je détestais le regard pénétrant que posait l’Ancien sur moi et pourtant, je ne laissai rien paraitre.
"Suis-moi..."
Il m’avait lancé ces quelques mots plus sur le ton de l’ordre que sur celui de la proposition. Je failli bien évidemment lui répondre que je n’étais pas l’un de ses petits toutous chéris qui lui obéissaient au doigt et à l’œil mais le contrôle qu’il avait sur moi et sur ma vie grâce à cette vision m’en dissuada. Pas que je sois lâche, loin de là mais je ne désirais pas que ce genre de visions soient révélées au grand jour alors autant jouer profil bas pour le moment du moins. J’emboitai le pas à Aro tandis qu’il lançait un « Non » aux autres membres du trio qui s’étaient levé pour se joindre à nous. Je savais que ça ne plairait pas à Caïus mais bon, je devais parler à Aro uniquement. Cette vision puérile et impossible devait absolument rester entre nous. Je suivis le vampire dans les différents couloirs qu’il nous fit empreinter. Nous pénétrâmes dans la bibliothèque du palais qui n’était autre que la pièce de ma vision. Je ne désirais pas rester dans cette pièce où je me sentais particulièrement mal à l’aise. Je me plaçai tranquillement dans un des fauteuils à haut dossier qui faisait face à l’être où un feu sans aucune chaleur brûlait tranquillement. Je ne pipai mot et laissai à l’Ancien le privilège d’entamer la discussion, ce qu’il ne tarda d’ailleurs aucunement à faire après avoir fermer la porte derrière nous et avoir reprit son calme.
"Je doute de plus en plus de ta capacité à avoir des visions réelles du futur..."
J’étais maintenant vraiment irritée. Je lui lançai un regard noir et plein de haine, je détestais qu’on mette mon don en doute de cette façon. J’avais à de nombreuses reprises prouvées la véracité de mes visions. Que fallait-il de plus ?! Je n’étais pas infaillible non plus ! Je me pinçai l’arrête du nez, évitant ainsi de laisser exploser ma colère. Il fallait avouer qu’il était assez peu courant de me voir dans un mauvais jour et énervée, manquant de sang froid mais je devais également avouer qu’Aro avait toujours eu le chic pour me faire sortir hors de mes gonds. Je me calmai cependant rapidement pour reprendre la parole d’une voix froide et peu amène.
« Voyons Aro ! Ne me fait pas d’affront tout de même, ce n’est pas digne d’un hôte digne de ce nom. Tu sais également très bien que mes visions ne sont pas toujours justes et changent selon la décision d’une ou des personnes concernées par la vision en question. Il est bel et bien clair et net que ma vision n’a aucune raison d’être vu que je ne te désire aucunement et que je suppose que tu ne me désire pas non plus si bien qu’elle devrait normalement changer sans aucun souci. Et ne doute jamais de mes visions. Je sais très bien ce qui te préoccupe le plus, ce n’est pas tant la vision que j’ai eue de nous mais plutôt le doute que la vision de Bella en vampire se réalise un jour. N’en doute pas … Quel que soit les choix qu’Edward ou Bella fassent, la fin est toujours inéluctable, elle deviendra l’une des nôtres que ce soit grâce à Edward, Carlisle ou moi. »
Je me tu, l’observant quelques instants sans pour autant le quitter des yeux. Je ne voulais pas qu’il puisse douter un seul instant de la véracité de certaines de mes visions qui l’amènerait à Forks et changerait le cours de l’avenir d’une façon tellement peu normale que c’en serait terrible. Il était évident qu’un nouveau né était plus que tout lié à son créateur bien que les liens qui le liaient à ses proches durant sa vie humaine restent forts. Je ne désirais aucunement que la transformation de ma meilleure amie se passe via les Volturi qui pourraient ainsi avoir un certain ascendant sur Bella bien que les liens l’unissant à Edward soient étonnements forts et que bons nombres de dons présents chez le clan des hommenivores n’aient aucune effet sur elle.
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Ven 5 Fév - 20:54 | |
| J'observais Alice, attendant une simple réaction, n'importe laquelle mais je sentais que ma remarque lui avait déplut. Elle c'était pincé l'arrête du nez, habitude que certains vampires avaient quand ils ne voulaient pas s'énerver, et elle me regardait avec un regard noir. J'aurais presque put baisser les yeux devant tant de haine, mais j'étais habitué à ce que l'on me regarde comme cela. J'étais peut-être craint et respecté, mais je n'étais aimé que de très peu de personne, et la majorité faisait partie de mon clan alors non je ne baissai pas les yeux devant une végétarienne dont les visions du futur sont floue. Ma remarque lui avait déplut? Et bien moi c'était sa vision qui m'avait fortement déplut et si je n'avais pas des millénaires d'expérience sur le contrôle de moi-même, je me serais sûrement énervé. Enfin l'expérience n'y était pour rien, c'était dans mon caractère depuis toujours, mais mon self-contrôle m'aidait tout de même beaucoup en général. Et là j'étais légèrement énervé par la beauté brune qui me faisait face... Moi qui avait toujours mit son don sur un piédestal, j'avais l'impression de retomber de haut... Pourtant Alice fit tout pour me convaincre... Et j'écoutais ses paroles jusqu'au bout, me retenant de l'interrompre à chaque phrase... Si elle pensait vraiment que sa vision allait changer parce qu'on ne le voulait pas tous les deux. Pourquoi n'avait-elle toujours pas changer? Nous étions dans la bibliothèque, le lieu de sa vision, et si nous n'avions pas l'intention de faire quoi que se soit la vision aurait dut changer. Pourtant Alice avait l'air d'être complètement avec moi, et elle continuait de débiter ses paroles... M'expliquant qu'elle avait comprit que j'avais peur pour la vision de Bella. Oui, c'est sûr que si celle-là aussi était fausse, je crois que je m'emporterais vraiment... Enfin dans mon coin, ne jamais perdre le contrôle en public voyons!! Ce n'était pas digne de moi... Et puis c'était réservé à Caïus ce genre de chose. Moi, j'étais réputé pour être toujours jovial et joyeux. Mais comment l'être en cet instant même alors que je m'étais vu tromper ma femme, l'abandonnant pour Alice Cullen... Je m'étais parcourant son corps de baiser et de caresse... Et même si, dans la vision, j'avais l'air d'apprécier étrangement cela, ce n'était pas le cas en réalité. Mais alors pourquoi me perturbait-elle autant? Si je savais qu'elle ne se réaliserait pas, et que je n'avais aucune envie, pourquoi en avais-je aussi peur? Peur... C'était un bien grand mot je devais l'admettre, et il était peut-être un peu trop fort pour la situation actuel. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions. Et si cela arrivait? Edward le verrait forcément dans les pensées d'Alice, et j'étais d'ailleurs étonné qu'il ne lui en ait jamais parlé. Et puis Marcus verrait le nouveau lien qui m'unirait à la jeune voyante. Quand on a une relation charnelle, elle se voit pour l'éternité et il ne passerait pas à côté de cela. Mais pourquoi est ce que je partais dans l'unique possibilité qu'elle allait se réaliser? Comme si c'était possible... Moi et Alice... Non ce n'était pas possible, nous ne pouvions pas, nous ne le voulions pas!! Mais comment avait-elle eu cette vision alors? Elles apparaissaient quand quelqu'un prenait une décision... Et je ne souvenais pas avoir pensé à avoir ce genre de comportement avec elle, et elle non plus... Peut-être dans notre inconscient alors, et nous ne nous étions pas rendu compte de ce à quoi nous pensions. Mais ces images faisaient remonter des doutes à la surface, et peut être même des envies refoulés pendant longtemps.
"Si la fin est inéluctable dans le cas de Bella, pourquoi ne le serait-elle pas pour notre vision?"
C'était vrai, complètement réaliste. Elle se contredisait elle même... Elle m'affirmait que la vision qu'elle avait eu de nous pouvait changer, mais par contre celle de Bella se réaliserait forcément. Comment pouvait-elle le savoir? Et si elle disait ça pour seulement me rassurer? Et bien ça me marchait pas, on ne m'avait pas aussi facilement. Je réfléchissais toujours à tout ce que l'on me disait et là son discours n'avait pas réussit le moins du monde à me faire oublier cette maudite vision au contraire. Je ne lui avais pas dit cela dans le sens que je voulais qu'elle se réalise, mais plutôt dans le sens contraire, ce qu'elle avait forcément compris. Et puis aussi pour lui faire comprendre qu'elle se donnait des excuses pour rien. Elle essayait de se convaincre que ses visions étaient réelle, mais elle ferait mieux d'admettre que certaines pouvaient très bien être fausse.
"Avoues-le... Tu n'es simplement pas aussi fiable que tu ne le pensais."
Non, elle n'était même plus du tout fiable... Je redescendais doucement de mon petit nuage concernant son don, toujours bousculé par la tonne de question qui traversait mon esprit. Je savais qu'Alice était borné, et qu'elle n'avouerait pas aussi facilement que son don était en fait moins bien qu'elle ne le pensait. Elle adorait son don, je le savais, et elle ne supporte pas qu'on puisse la bloquer ou ne pas avoir raison. Là, elle avait dut avoir un choque en ayant cette vision... Et moi aussi en la voyant. Mais peu importait, elle ne se réaliserait sûrement pas, du moins je l'espérais. Comment pouvais-je espérer une telle chose? Cela ne relevait que de ma décision!! Et j'espérais ne pas vouloir, ou ne pas le faire... Cela me paraissait tellement insensé...
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Mer 10 Fév - 22:31 | |
| Je détestais plus que tout la façon qu’avait Aro de mettre mon don en berne. Certes, mes visions n’étaient pas toujours juste et ne se produisait pas toujours. Certes, elles se modifiaient en fonction des décisions des intervenants. Mais elles étaient généralement fiables et je ne comprenais pas la réaction d’Aro. J’en étais même arrivée à me demander comment j’avais pu avoir une telle vision ! Non mais franchement, Aro et moi en fusion charnelle et puis quoi encore ?! J’étais parfaitement heureuse et comblée dans mon mariage. Jasper me suffisait largement et excellait dans ce domaine particulier également. A cet instant même, le seul et unique sentiment que m’inspirait l’ancien était tout simplement le dégout. Je le détestais plus que tout à cet instant même mais je ne pouvais pas le laisser paraitre. Je me renfrognai alors dans le sofa que j’occupais, préférant laisser voguer mon regard d’or liquide vers l’extérieur, vers ma famille, vers mon seul et unique amour. Penser à eux m’aidais à me calmer et m’apaisais fortement. Je n’avais jamais beaucoup apprécié les Volturi mais j’avais toujours eu un minimum de respect pour les Anciens. Après tout, ils étaient quand même les plus vieux vampires encore vivants sur cette planète excepté les roumains et pourtant, je n’avais qu’une envie à cet instant, fuir de cet endroit, cracher au visage d’Aro, lui dire ses 4 vérités et ne plus jamais remettre un pieds à Volterra et pourtant, je savais que c’était impossible. Je soupirai alors intérieurement tandis que je pouvais sentir Aro faire les 100 pas dans la pièce que nous partagions, la bibliothèque, le lieu de ma vision. Cette satanée vision m’avait mise dans un sale pétrin et je ne désirais pas fournir d’explications à Aro et pourtant, je devais le convaincre que mes visions étaient bel et bien véridiques au risque qu’il ne fasse tuer ma meilleure amie ce qu’Edward ne me pardonnerait jamais et que je ne me pardonnerais d’ailleurs jamais à moi-même. Je fus tirée de mes pensées par la voix d’Aro.
"Si la fin est inéluctable dans le cas de Bella, pourquoi ne le serait-elle pas pour notre vision?"
Je détestais le ton qu’il prenait avec moi et mon coté sombre ne pu s’empêcher de refaire sournoisement surface. Je le toisai du regard (oui, pas de toute ma hauteur vu ma petite taille) sans fléchir. Je détestais qu’on me prenne pour une conne ou encore une incapable et c’est ce que venait de faire Aro. Je poussai un soupir largement audible cette fois-ci, levant les yeux au ciel devant le manque de jugeote de l’Ancien. Non mais il fallait vraiment tout leur expliquer parfois quand même !
« Le destin de Bella est inéluctable tout simplement parce qu’elle ne changera jamais d’avis. Tout ce qu’elle désire est de rejoindre notre famille et de rester éternellement aux cotés d’Edward. Elle deviendra l’une des nôtres d’une façon ou d’une autre. »
Je me tus et le toisai encore quelques instants avant de me détourner. Si j’avais encore eu du sang dans les veines, il aurait certainement bouillonné et des larmes de rage se serait très certainement mise à couler sur mon magnifique visage angélique. Pourtant, Aro ne comptait apparemment pas me ménager ni me laisser tranquillement rentrer chez moi et encore moins croire en mes explications. Il reprit alors la parole sous mon regard noir.
"Avoues-le... Tu n'es simplement pas aussi fiable que tu ne le pensais."
J’étais dans une rage sans nom ! Mais franchement, pour qui il se prenait en fin de compte. Sous le coup de la colère, je bondis sur mes pieds. Comment osait-il m’insulter ?! C’était vraiment discourtois de sa part et je ne comptais pas rester une seule seconde de plus dans la même pièce que l’Ancien ni même à Volterra, encore moins en Italie. J’étais bel et bien décidée à reprendre l’avion qui me ramènerait immédiatement vers les Etats-Unis, Forks et plus particulièrement dans les bras de mon cher et tendre qui devait déjà se languir de moi. Debout en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me dirigeai à vitesse vampirique vers la porte qui me séparait maintenant de ma prochaine liberté mais ma joie fut de courte durée car Aro, ayant certainement deviné mes intentions se plaça juste devant moi. Je stoppai nette et levai mes prunelles topaze vers lui. Il m’observait maintenant attentivement. Je le défiai du regard.
« Aro, laisse-moi partir immédiatement ! Je n’ai pas l’intention de rester une seule seconde de plus dans cet endroit. Et ne t’avise plus jamais de m’insulter de la sorte. Maintenant, laisse-moi passer ! »
Je le toisai du regard et pourtant, l’homme qui se dressait devant moi ne semblait pas décidé à me laisser sortir de cette satanée bibliothèque. Je croisai les bars en tapant du pied pendant une fraction de seconde avant de perdre patience. Du coup, j’essayai de pousser Aro pour sortir mais il me retint les poignets, une lueur bizarre dans le regard. C’est alors que je fis une chose totalement improbable mais que j’attribuai aussitôt à la colère. Il est bien reconnu que la colère vous fait faire des choses totalement stupides ! Je me mis sur la pointe des pieds et je déposai mes lèvres sur celles d’Aro. Non mais qu'est-ce qu'il me prenait ?! Instinctivement, je reculai de quelques pas ....
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Jeu 11 Fév - 19:30 | |
| Lorsque ma phrase fut sortie, Alice se leva ni une ni deux et se dirigea vers la porte... Quel caractère!! Elle ne supportait pas qu'on dise du mal d'elle, et aimait encore moins qu'on se moque de ses capacités. Elle avait, décidément, toutes les qualités requises pour être une Volturi. Cette Alice! Si seulement elle était venue dans notre famille, je crois même que se serais une personne très très proche de moi. Sa force de caractère me plaisait et si j'avais toujours eu pour habitude de la voir très calme et toute joyeuse, la voir dans cet état de fureur me plaisait plus qu'autre chose. Je découvrais une nouvelle facette de sa personnalité qui me perturbait et que j'appréciais. Alors elle pouvait se mettre en colère, se faire violence... Et bien nous verrons cela... Je fus plus rapide qu'elle, lui bloquant la sortie, la retenant presque prisonnière. Je la regardais différemment, son comportement avait réveillé la curiosité qui sommeillait en moi, et je voulais l'énerver encore plus que ce qu'elle était déjà. Elle croisa les bras avant de me dire:
« Aro, laisse-moi partir immédiatement ! Je n’ai pas l’intention de rester une seule seconde de plus dans cet endroit. Et ne t’avise plus jamais de m’insulter de la sorte. Maintenant, laisse-moi passer ! »
Je ne bougeais pas qu'un millimètre, la provoquant jusqu'à l'extrême... Que ce moment était délicieux. Je ne savais pas que je pouvais autant m'amuser avec une Cullen. Cela me rappelait Caïus que je m'étais amusé à taquiner lors de grand moment d'ennuie dans notre jeunesse. Heureusement mon frère ne m'en avait jamais vraiment voulu... Ah si, le seul moment pendant lequel nous étions en froid avec Caius c'est lorsque je lui est dis "Caius appelle Marcus "ma puce" en apprenant le russe" . Je lui est dis que je faisais des rimes mais il l'a mal prit. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi, mais il était tellement imprévisible. Je découvrais qu'Alice était un peu comme lui en fait... Elle s'énervait facilement et était imprévisible... C'était bien la première fois que je l'observais de la sorte, comme un chat avec sa souris. Elle se jeta sur moi, tentant sûrement de me pousser afin d'avoir le passage libre, mais je le stoppais rapidement en l'attrapant par les poignets. Je pus de nouveau laisser entrer le flot de pensée qu'elle avait eu au cour de sa vie. J'y découvrais une nouvelle Alice... Laissant les pensées joyeuse de côté pour me concentrer sur les fois où elle avait laissé sa colère éclater... Moment rare mais tellement jouissif. Je m'arrêtais sur une pensée particulière, une vision, de Jasper. Elle l'avait vu la tromper... Ceci expliquait cela... Je comprenais maintenant pourquoi elle avait toujours notre vision. Si Jasper la trompais, elle voulait garder un espoir de vengeance en elle. Alors ça... elle n'était donc pas si gentille qu'elle n'en avait l'air notre chère Alice. Elle cachait bien son jeu, seul son amour pour sa famille la retenait chez les Cullen, sinon elle serait peut-être déjà des nôtres. C'était vraiment dommage, un don et un caractère si puissant, complètement gâché. J'eus à peine le temps de capter sa pensée et son intention que ses lèvres étaient déjà sur les miennes en un rien de temps. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle avait fait cela, et sous la surprise j'avais complètement lâché ses poignets, la libérant de mon emprise. Je ne sus pas vraiment quoi faire... J'avais déjà peine à y croire. Alice Cullen m'avait... embrassé? Bon, ce n'était qu'un léger baiser déposé doucement sur mes lèvres, mais s'en était tout de même un. Mon esprit était comme brouillé, et cela n'arrivait qu'à de rares occasions, et celle là en était une. Comment? Donc sa vision n'était pas si fausse que cela? J'avais, de suite, bien plus confiance en son don, mais d'un autre côté j'aurais préféré qu'elle n'ait plus de don à cette heure là car ce qu'il y avait de pire dans tout cela, c'était que ça ne m'avait pas déplût. Je la regardais se reculer de quelques pas tout en l'observant étrangement. Je ne pouvais pas me permettre d'être faible devant elle, je ne devais pas céder devant sa beauté et son caractère... Même si son geste m'avait troublé. J'essayais de me reprendre, mais ma voix était devenu étrangement calme...
"Tu as fais ça pour me prouver que ton don est fiable, ou pour te venger de la trahison de Jasper?"
Je ne pouvais pas être normal après ce qu'il c'était passé. Mon regard sur elle avait changé, la façon dont je lui parlais également... Bien que, je me surprenais à penser que si la provocation avait de tels effets sur elle, je la provoquerais plus souvent. Je me giflais mentalement devant de telle calomnie!! Comment pouvais-je penser cela? Je ne pouvais pas me le permettre mais, après tout, n'étais je pas le roi des vampires, l'un des plus puissants? Je pouvais absolument tout me permettre, tout... D'autant plus que si il se passait quoi que se soit, Sulpicia n'en saurait jamais rien... Marcus verrait, certes, une changement dans notre relation, mais il ne dirait rien, je le savais... Il ne prendrait pas le risque de briser notre famille. Car Sulpicia m'en voudrait, donc Anthenodora, ce qui briserait aussi le couple de Caïus... Non, il ne prendrait pas de tel mesure, il retiendrait sa langue...
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| | Sujet: Re: Pourvu que ce ne soit pas la réalité ! (FE Aro - Shiiiiiippppp Pwoah !!) Lun 15 Fév - 17:45 | |
| Je venais d’embrasser Aro sans vraiment l’avoir décidé moi-même. Comment avais-je pu faire une chose pareille ? Comment avais-je été capable de trahir Jasper, l’homme que j ‘aimais plus que tout au monde ?! Surtout, comment avais-je pu embrasser un homme qui ne me plaisait aucunement avec une telle fougue ?! J’étais en colère avant de l’embrasser et je l’étais encore plus maintenant. Je me reculai, je ne voulais plus avoir le moindre contact avec l’Ancien. Bien que rien ne paraisse sur mon visage, j’étais horrifiée et pétrifiée de l’intérieur. C’était une des seules fois où je ressentis vraiment la peur m’envahir. Je ne savais plus ce que je devais faire, je voulais juste partir, m’enfuir loin de mon enfer personnel. Pourtant, Aro me regardait avec un air amusé, comme si ma colère était un cadeau que je venais de lui offrir sur un plateau d’argent. Bien entendu, Aro ne m’avait jamais vu dans une colère noire. Il fallait bien avouer qu’il était extrêmement rare que je me mette dans un tel état. J’étais généralement plus maitresse de mes émotions qu’à l’instant même. Et puis, mes visions m’aidaient généralement à garder mon calme, me rassurant sur mon avenir ou l’avenir des miens ce qui n’était pas le cas en ce moment. Je ne voyais aucune issue à ce qui venait de se produire et j’avais peur, tellement peur que Jasper ne vienne à l’apprendre, qu’il ne comprenne pas, qu’il ne veuille plus de moi. Mon regard devint d’un noir d’encre et pourtant, je ne ressentais pas la faim. Je me dégoutais moi-même. Lorsque j’avais posé mes lèvres sur celles de l’ancien, le souvenir de Jasper avec une autre que moi n’était revenue en mémoire, juste au moment où Aro s’était saisit de mes poignets et j’étais certaine qu’il avait assisté à cette scène ce que je ne désirais aucunement. J’aurais préféré mourir plutôt que de perdre l’amour de ma vie. Je reculai alors de quelques pas, espérant qu’il ne me retiendrait pas plus longtemps dans cette pièce. Si j’avais encore été humaine, j’aurais certainement fondu en larmes, surtout en me rendant compte que le baiser que j’avais échangé avec Aro n’était pas aussi horrible que ce que j’avais imaginé.
Il n’y avait pas d’amour échangé dans ce baiser, juste de la colère et un peu d’envie sans rien de plus. J’étais écœurée par mon comportement et pourtant, je n’arrivais pas vraiment à regretter ce que je venais de vivre. Ses lèvres avaient été douces, agréables et pourtant … je ne voulais pas aimer ce baiser, je n’en avais pas le droit ! Je plongeai mon regard dans celui d’Aro qui me regardait encore, troublé même s’il faisait le maximum pour se recomposer un visage serein et sans aucune expression ce qui n’était pas évident. Et pourtant, son trouble ne dura pas très longtemps. Je suis persuadée que j’aurais eu la nausée si j’avais encore été humaine tellement mon trouble était grand. Nous nous observâmes encore quelques instants sans parler, aucune parole n’aurait pu m’apaiser si ce n’est Aro me demandant de partir de Volterra, de ne plus y remettre les pieds et surtout, de ne parler à personne de ce qu’il venait de se passer et pourtant, il n’avait pas l’air d’être prêt à me laisser partir. Je lui avais demandé de me laisser partir, il avait refusé et le baiser avait été échanger, ma vision prenant malheureusement vie contre ma volonté propre. Aro reprit cependant la parole d’une voie étrangement calme. Il ne s’adressait plus à moi comme il aimait à le faire d’ordinaire.
"Tu as fais ça pour me prouver que ton don est fiable, ou pour te venger de la trahison de Jasper?"
Sous ces paroles, j’eu l’impression que je mourais. Ma respiration devint haletante bien que je n’eus normalement aucunement besoin de respirer. La pièce se mit à tourner autour de moi et je faillis perdre l’équilibre sous le vertige qui venait de m’assaillir. J’avais des réactions parfaitement humaines malgré ma condition d’immortelle. Je reculai en titubant vers le sofa que j’avais occupé quelques instants auparavant. Je me sentais vraiment mal. J’en aurais pleuré si j’en avais été capable. A la place, je me pris le visage être les mains. Je ne voulais pas qu’Aro vois mon visage angélique se décomposer. Pourtant, je relevai la tête, me recomposant un visage digne de ce nom.
« Tu ne peux pas comprendre Aro. Tu es incapable de compassion ou d’avoir des sentiments agréables envers quelqu’un d’autre que toi-même. Tu es tout à fait incapable de comprendre ce que j’ai pu ressentir à cette vision sans savoir si elle se passait avant celle que j’ai eu avec toi ou après ma vision. Laisse moi partir s’il te plait, ne m’oblige pas à rester une minute de plus dans cet endroit. Ne me pousse pas à l’irréparable.»
Jamais je n’avais ressentit un tel désarroi. Je relevai alors mon regard implorant vers Aro, espérant qu’il se rangerait à mes arguments, qu’il me laisserait partir et oublier tout ce qu’il venait de se passer. Je ne désirais pas que cet incident arrive aux oreilles de Jasper tout comme j’étais persuadée qu’Aro ne désirait pas que ce petit égarement soit rapporté à Suplicia. J’aimais trop Jasper pour le perdre, je n’étais pas capable de vivre sans lui. Il était ma vie, mon soleil, celui qui m’est indispensable à tous les moments de ma vie. Comment avais-je pu être aussi stupide ?! Et pourtant, le baiser que j’avais donné à Aro avait un gout de trop peu …
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