Vampire's Dawn, Twilight RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeMar 17 Nov - 22:17

    Carlisle leva les yeux de son livre pour les poser sur l'horloge du salon qui indiquait 10 heures. Bien. Il était réveillé depuis... hé bien depuis plus de trois siècles. Mademoiselle Swan devait l'être également à présent. Il se leva du fauteuil où il avait pris place et déposa son ouvrage sur l'accoudoir pour sortir de la pièce. Comme il croisa sa douce Esmé dans le couloir, il s'arrêta le temps de la prendre dans ses bras pour la serrer contre son coeur. Sans raison, "juste" parce qu'il aimait le faire.

    _ Est-ce que tu vas rendre visite à Bella ? lui demanda-t-elle curieuse en refermant ses bras maigres dans son dos.

    Carlisle sourit et l'éloigna un peu de lui pour prendre son visage d'ange entre ses grandes mains blanches.

    _ Je croyais qu'Edward était le seul à lire dans les pensées.

    Sur ces mots, il approcha son visage pour l'embrasser amoureusement. Esmé lui rendit son baiser en agrippant légèrement le dos de son pull.
    Puis, avec une pointe de regret, il s'arracha à elle pour descendre les escaliers en lui assurant qu'il ne serait pas long. Il enfila son manteau brun pendant paresseusement au portant dans l'entrée et quitta la villa pour rejoindre le garage. Sa clef magnétique déverrouilla les portes de sa Mercedes noire dans un bipbip étouffé. Il s'engouffra à l'intérieur et referma la portière.

    Sur la route qui sortait de la forêt entourant la demeure des Cullen, Carlisle se laissa gagner par ses pensées. Emmett et Jasper avaient prévu d'occuper Edward toute la journée. Il connaissait la force de persuasion de ses deux fils sur le troisième et n'avait donc pas à craindre qu'il vienne interrompre la petite entrevue qu'il allait demander à la demoiselle qu'il allait voir. A cette heure-ci, Charlie serait déjà à son poste au commissariat ; il avait donc le champ libre pour agir selon son désir.
    Sa conduite sportive le conduisit en un temps raisonnable devant la petite maison du chef de la police. Le vieux Chevrolet rougâtre à moitié rouillé de Bella était garé dans l'allée. Parfait, elle était chez elle. Le Docteur stoppa son véhicule à proximité, coupa le moteur et en descendit gracieusement. Il salua d'un signe poli de la tête et d'un sourire la voisine qui balayait les feuilles hors de son allée, avant de se diriger d'un pas lent vers la porte d'entrée. Arrivé sur le seuil, il frappa quelques coups sur la monture en bois et attendit sagement que l'on veuille bien venir lui ouvrir. Une minute passa. Le patriarche de la famille Cullen répéta l'opération et fit un pas en arrière afin d'être bien en vue des fois que l'occupant veuille au préalable s'assurer de l'identité de son visiteur pour ouvrir la porte. Lorsqu'enfin elle grinça sur ses gonds pour laisser apparaître la jeune fille attendue, Carlisle lui offrit un sourire plein de douceur et de sincérité avant de lui exposer d'une voix de miel l'objet de sa visite matinale :

    _ Bonjour Bella. J'espère que je ne te dérange pas. Je me demandais si tu me ferai le plaisir d'une promenade en forêt avec moi. J'aimerais m'entretenir avec toi de choses et d'autres dans un cadre agréable. Si tu n'es pas libre, je peux revenir un autre jour...

    En fait ce serait difficile puisqu'il avait du faire coïncider un moment où et Edward et Charlie étaient occupés avec un moment où il n'avait pas à aller à l'hopital. Cependant, il ne voulait pas la déranger.


Dernière édition par Carlisle Cullen le Jeu 19 Nov - 18:14, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeMer 18 Nov - 20:01

    La route est longue vers la guérison. Et même si j’avais le meilleur des antidotes, je savais que cela ne se passerai pas sans aucune peine. À chaque fois que mes yeux se fermaient, qu’il devait s’absenter pour se nourrir ou que je devais prendre mon repas avec Charlie, le trou dans ma poitrine refusait surface. La peur s’insinuait lentement en moi, tel le venin des serpents qui paralysent leurs proies, et empêchait mon cœur de battre à un rythme lent et régulier. Alors, je ne mangeais pas, courrais dans ma chambre en prétextant un devoir très important à terminer, et retenais mes larmes de joies lorsque je le voyais allongé sur mon lit, comme si cette habitude n’avait jamais prit fin. C’est à ce moment-ci seulement que je m’autorisais à respirer de nouveau.

    Je lui avais avoué du bout des lèvres mes hallucinations. Il ne m’avait pas prise pour une folle, contrairement à ce que j’aurais pu penser. Avec douceur, il me poussa à me livrer entièrement, sans aucune retenue et je me mettais à lui narrer la façon dont l’adrénaline agissait sur mon cerveau. Combien j’étais devenue accro à ces instants avec lui et à quel point j’avais espéré devenir folle une bonne fois pour toute pour ne plus avoir à affronter la souffrance insupportable qui s’en découlait à chaque fin de ces moments précieux… Devenir folle, ou mourir. La différence n’était pas importante à mes yeux alors qu’aux siens, elle était quantifiable. Qu’importait la mort, je l’avais déjà vécu: si il n’était jamais revenu, c’est dans cette forêt que mon existence aurait prit fin. Bien sûr, j’aurais continué à aller en cours, à travailler, à respirer. J’aurais vécu, dans un cauchemar constant, mais vécu quand même.

    Encore une fois, j’avais hurlé dans mon sommeil. Le terme crier était beaucoup trop faible. Et lorsque ses lèvres glacées me réveillèrent doucement, et que je voyais la peine et l’horreur dans ses yeux, je m’en voulais. Il me faudrait quelques temps avant que tout redevienne normal. Que tout redevienne comme avant… Charlie, quant à lui, ne s’était même pas levé. Je le soupçonnais d’avoir secrètement investit dans l’achat de boules quies. Je ne pouvais pas lui en vouloir à lui non plus, aucune fille ne devrait autant tourmenter son père comme je l’avais fait… Mon escapade en Italie, bien que mille fois cruciale et irregrettable, avait été la goutte d’eau qui avait fait débordé le vase. Me voir passer le reste de mes jours consignée entre les quatre murs de cette maison était son vœux le plus cher. Il ne pouvait cependant pas m’empêcher de voir Edward, loin de là. Il n’était d‘ailleurs pas, Dieu merci!, au courant que ce dernier passait l’intégralité de ses nuits dans ma chambre. En tout bien tout honneur, malheureusement.

    Ce matin-là, il avait dû s’absenter. C’était la première fois qu’il me quittait depuis notre retour de Volterra, et je ne prenais pas la chose si bien que ça. Pire, j’étais à deux doigts de sombrer dans une panique totale. Je ne survivrais pas une nouvelle fois sans lui. J’étais brisée de l’intérieur, et les fissures commençaient à peine à se recoller. Mais contrairement à un puzzle, on ne pouvait pas s’amuser à me faire et me défaire infiniment. J’avais donc décidé de jouer aux fées du logis pour me changer les idées. Je finissais d’ailleurs la préparation d’une fournée de lasagne maison lorsqu’on sonna à la porte. Ma première idée, stupide et incongrue, fut que ça devait être Victoria. Il était évident que lorsque l’incendiaire vampire déciderait de me tuer, elle s’annoncera avant d’accomplir sa tâche. Dans mon jean, maintenant trois fois trop grand, je me sentais trembler comme une feuille. Une deuxième alarme me réveilla, m’obligeant au calme. Mon soulagement à la découverte des traits angéliques de Carlisle fut immense. Et malgré ma mine de déterrée, que j’affichais piteusement depuis octobre dernier, je lui souris sincèrement, heureuse de le voir.

    -J’ai bien une heure et demi devant moi avant que les lasagnes de Charlie ne soient cuites!

    J’attrapais mon manteau et mes clés rapidement et fermais la porte derrière moi. Même si le père de la fratrie Cullen me signalerait sans doute qu’on tentait de s’introduire chez moi, c’était un geste d’habitude. Après quoi, je le regardais et me sentis tout d’un coup très impressionnée: de longs mois étaient passé depuis ma dernière conversation avec le Docteur. Et le souvenir que j’en gardais n’était pas des plus heureux…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 12:28

    Carlisle accueillit l'assentiment de sa belle-fille avec un sourire reconnaissant. Il resta sur le pas de la porte pendant qu'elle allait chercher son manteau et fit un pas de coté afin de lui permettre de fermer sa maison à clef. La regardant faire, il sourit. La villa des Cullen n'était jamais verrouillée. A vrai dire, il ne savait même pas où étaient les clefs.
    Descendant les quelques marches qui menaient sur le trottoir, le vampire rejoignit sa voiture et ouvrit galamment la portière coté passager pour Bella en disant :

    _ Allons un peu plus loin ; je connais un endroit très beau. Je te promets que je te ramènerai à temps pour le repas de Charlie.

    Quand bien même la demoiselle n'aurait pas eu confiance en lui - ce qui, il en était persuadé, n'était déjà pas le cas - il avait cette voix douce et envoûtante, involontairement charmeuse même, qui forçait presque les êtres humains à obéir. Tout en Carlisle inspirait la douceur et le sentiment profond de sécurité. En effet, il paraissait inimaginable qu'il puisse vous arriver malheur auprès de lui. Bref, s'il n'était pas végétarien, il serait un redoutable prédateur...
    Il referma la porte avec précaution une fois Bella dans l'habitable de la Mercedes et en fit le tour pour monter de son coté. Il la démarra et quitta son stationnement sans avoir à contrôler les rétroviseurs. Ses hyper-sens lui signalaient toujours un potentiel danger.
    Ils roulèrent dans un silence très serein sur deux kilomètres et Carlisle engagea la voiture dans un petit chemin de terre. Il aurait peut-être du prendre le 4x4 d'Emmett... Il l'arrêta, en sortit vivement et se retrouva de l'autre coté pour ouvrir la portière de Bella avant que celle-ci n'ait eu le temps de poser sa main sur la poignée. Oui, Edward avait été à bonne école.

    La forêt était paisible. On n'entendait seulement quelques pépiements d'oiseaux et le vent dansant dans les feuilles, provoquant quelques fois leur chute. Carlisle huma discrètement l'air pour s'assurer que la voie était libre. Elle l'était. Nul danger à l'horizon. Il se tourna vers Bella, lui sourit et écarta un bras en direction du petit chemin qui s'enfonçait dans les bois pour l'inviter à s'y engager.
    Il mit à profit dix ou quinze pas qu'ils firent en silence pour organiser ce qu'il voulait dire que sa tête et lorsqu'il fut près, elle commença, toujours avec cette précaution respectueuse :

    _ J'ai voulu te parler en privé parce qu'il y a deux choses importantes que je dois te dire et plus j'y pense, plus je ressens l'urgence de le faire. Toutefois, je sais que ces derniers mois ont été insupportables pour toi et je m'en voudrais beaucoup de faire resurgir des mauvais souvenirs alors que tu commences à aller mieux. C'est la raison pour laquelle tu ne dois pas hésiter à m'interrompre si ce que je dis te fait du mal, Bella.

    Voir Carlisle marchant dans cette forêt avait quelque chose d'irréel. Il avait la stature d'un roi et progressait lentement, vêtu de tons froids. Sa veste en laine bleue et son écharpe blanche pendant de chaque coté de son cou rendaient sa peau encore plus blanche, si c'était possible.
    Ses prunelles d'ambre croisèrent le regard de la jeune fille à ses cotés et il lui sourit.

    _ Je voudrais d'abord te remercier... pour être aller chercher Edward jusque chez les Volturi. Comme tu le sais, je connais bien le petit groupe d'Aro et j'imagine aisément que ça a du être effrayant. Je me sens mal par rapport à cette histoire. J'aurais du pouvoir faire quelque chose... Tu sais Bella, j'aime passionnément tous les membres de ma famille et je ferai tout ce qui est possible de faire pour les protéger du malheur. Mais Edward... Edward est bien plus que mon fils. C'est la première personne a m'avoir rejoint. On pourrait dire que ce faisant il m'a sauvé. Il est ce que j'ai de plus précieux et là, c'est toi qui l'a sauvé. Alors... merci. Merci du fond du coeur.

    C'était la première chose qu'il voulait lui dire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 20:18

    J’avais quelques réticences à m’engager dans la forêt qui bordait ma maison. Je n’y avais pas remis les pieds depuis une autre promenade et j’espérais que l’issue de celle-ci ne ressemblerait en rien à la précédente. Mais lorsqu’il m’ouvrit la porte de sa Mercedes noire, je m’arrêtais, interdite, puis finit par consentir à m’asseoir du côté passager, le remerciant vaguement avant d’attacher ma ceinture. Je connaissais le goût prononcé qu’avait tous les Cullen pour la vitesse. Mon estomac n’était cependant pas toujours appréciateur.

    Le trajet se fit sans que personne ne prononce un seul mot. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y avait aucune gêne dans ce silence. La présence de Carlisle, bien que fortement impressionnante, m’apaisait. Ses traits paternels et emplis d’une sagesse infinie me mettaient en confiance. Comme avec n’importe qui d’ailleurs. La bonté que le Docteur avait dans le cœur se reflétait facilement sur son visage d’ange. C’était sûrement le seul de son espèce pour qui les humains ne ressentaient pas cette méfiance naturelle. Lui, et Esmé aussi. Il était impensable que quiconque éprouve un malaise en compagnie de son adorable femme.

    Comme je l’avais prédit, nous atteignîmes vite le lieu recherché grâce à sa conduite empressée. Elle était néanmoins beaucoup moins vive que celle d’Edward bien qu’elle gardait la même agilité, la même grâce. Même la possibilité d’une future immortalité ne pourrait me rendre aussi adroite. Au plus grand plaisir d’Emmett certainement. Il était celui qui guettait mes bourdes avec le plus d’attention, ne manquant jamais d’éclater de son énorme, et vraiment terrifiant, rire d’ours. À cette réflexion, mes lèvres s’étirèrent doucement. En y repensant, revoir le plus imposant des trois frères était aussi plaisant. Il n’en était malheureusement pas de même pour sa ô combien magnifique compagne.

    Carlisle vint ouvrir ma portière avant même que ma ceinture ne soit détachée. En ma présence, aucun d’eux ne cachait ce qu’ils étaient réellement et je m’en sentais toujours flattée. Dans mon esprit, assez dérangée je le reconnais, cette confiance était le signe d’un consentement à mon entrée dans leur famille. Pas encore au stade où je le souhaiterais, mais c’était déjà une avancée énorme dans mon objectif finale: ma transformation. D’ailleurs, mise à part Rosalie et Edward, qui croyait en des choses incongrues comme la perte de mon âme, la chose avait été plutôt bien acceptée. Mais depuis, ma requête n’avait plus jamais été énoncée et je soupçonnais secrètement mon miracle personnel d’en être la cause. Il avait été très clair: il ferait tout ce qui est humainement, et inhumainement j’imagine aussi, possible pour que je garde mon statut de pauvre mortel.

    Ce n’était pas l’entière vérité. Il n’y avait qu’une seule chose qui le ferait changer d’avis. Mais rien que d’y penser, j’en avais la nausée. Je le savais prêt à tout, pourtant celle-là je ne l’avais pas vu venir. Marchant d’un pas derrière mon beau-père, je fermais les yeux et secouais la tête, comme pour essayer d’envoyer ses pensées loin d’ici. J’étais cependant incapable d’oublier sa demande. Et je fus heureuse que mon compagnon de balade me coupe finalement dans mes réflexions.

    Je le reconnaissais bien dans sa réticence à dire des paroles qui pourraient s’avérer blessantes. Et je ne pus empêcher mon pauvre cœur de s’affoler en entendant le ton si sérieux qu’il employait. Pourvu qu’il ne me demande pas de m’éloigner des siens pour le bien de sa famille… Car je le ferais sans doute. Pour eux, je serais prête à souffrir le martyr, j’y avais déjà goûté, si leur avenir en dépendait. Mais je me trompais sur les intentions qu’il pouvait avoir.

    Le nom des Volturi réveilla une peur enfouie pas assez profondément en moi. Je revoyais les dictateurs italiens et leurs iris écarlates s’amuser de la souffrance d’Edward lorsque Jane le cloua au sol. Je ne pus d’ailleurs retenir un frisson d’effroi parcourir tout mon être sous cette dure réminiscence, comme je ne pus empêcher non plus mon visage à virer au rouge écarlate sous la reconnaissance franche dont il me faisait part. Aller en Italie détourner Edward de ses théâtrales idées suicidaires n’avait en rien été un geste glorieux. Je me l’interprétais plutôt comme un acte désespéré, un dernier moyen d’empêcher la mort de ce qui me gardait moi-même en vie.

    -Ce n’était vraiment rien de très héroïque, vous savez… Je ne pouvais juste pas imaginer un monde où il cesserait d’être.

    Après cette confession bien personnelle, je mordillais ma lèvre inférieure nerveusement. Je savais bien qu’il devait être au courant de l’étendu de l’amour que j’éprouvais pour son fils. L’aspect que je devais avoir après son absence était une des preuves les plus convaincantes. Lui avouer à haute voix était quand même une chose assez inhabituelle. J’ajoutais dans un souffle douloureux:

    -Je ne pouvais pas le laisser mourir par ma faute…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeDim 22 Nov - 2:02

    Carlisle écouta en silence la réplique gorgée de modestie de l'humaine. Bella ne se rendait pas compte que ce qu'elle avait fait ce jour-là en Italie, détourner Edward de ses envies de suicide, elle seule pouvait le réussir. Honnêtement, le vampire doutait fort que son fils lui ait obéit s'il avait débarqué là-bas en lui ordonnant de rester dans la pénombre salvatrice. Il ne le saurait jamais. Tant mieux.
    Le vampire s'arrêta un instant pour se retourner vers la demoiselle et la regarder fixement. Ses joues avaient légèrement rosies. Il essaya d'envisager une seconde ce qu'Edward ressentait en la contemplant. Pouvait-il vraiment éprouver des sentiments aussi ardents qu'il avait lui pour son Esmée ? Si c'était le cas, il était à plaindre. Faire preuve d'une telle violence sentimentale pour un fragile être humain devait être très dur. Sans pouvoir dire qu'il l'avait rêvé, Carlisle avait imaginé plusieurs fois ce que serait la vie des Cullen si Bella entrait dans la famille comme immortelle. Tout deviendrait si facile. Son fils serait heureux comme jamais encore il ne l'avait été. Esmée aurait une nouvelle fille à chouchouter. Alice et Emmet une nouvelle soeur à entraîner dans leurs aventures. Jasper ne serait plus tenté de lui faire du mal et Rosalie... Rosalie ferait peut-être la tête les premiers temps mais il n'y aurait pas grand chose de changé. Quant à lui, Carlisle, il aurait une nouvelle personne à protéger, bien qu'il le faisait déjà depuis qu'Edward était venu lui avouer ses sentiments tendres pour elle. Comme la vie serait plus facile si Bella était des leurs...

    Le Docteur lui sourit avec toute la douceur dont il était capable - et ce n'était pas peu dire lorsqu'il s'agissait de lui. Le visage de l'humaine était encore un petit peu tiré par ses malheurs des derniers mois. Elle avait maigrie. Il fallait espérer qu'avec le retour d'Edward à ses cotés reviendraient la santé et l'appétit.

    _ La seconde chose dont je voulais t'entretenir, Bella...

    Carlisle marqua une petite pause.

    _ ... c'est de la requête que tu nous as faite, celle d'entrer dans notre famille pour l'éternité.

    Il y avait quelque chose de très poétique dans cette formulation. On en aurait presque oublié qu'il s'agissait peu ou proue de la damnation d'une âme. Avant que la jeune fille s'imagine qu'il avait changé d'envie, il reprit :

    _ Je maintiens ma position à ce sujet, n'aie aucune inquiétude. Cependant, j'aurais aimé savoir si tu en avais reparlé avec Edward. Jusqu'à présent, j'ai évité de le faire. La perspective de le voir fâché contre moi m'est absolument insupportable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitimeDim 22 Nov - 20:07

    Un court silence s’installa, et je ne pus empêcher mon esprit de s’échapper. J’avais eu un avant-goût de la vie sans Edward et je ne m’en étais, de toute évidence, sortie plus que piteusement. Quelques fois, je rêvais, ou plutôt cauchemardais, que je n’arrivais pas à temps, que ma condition d’humaine et ma maladresse infinie m’empêcher de le repousser vers la lumière, m’obligeant à assister à sa fin. À ma fin.

    Carlisle me sourit doucement avant en m’inspectant discrètement du coin de l’œil. Son fils était déjà sur mon doux, et quant à Alice n’en parlons même pas! Ils me faisaient tout deux engloutir des quantités de nourriture monstrueuse. Mais l’affreux petit lutin s’acharnait aussi avec mes cheveux, mes cernes et mon manque de féminité globale. Je détestais ça de A à Z mais la laissait faire. Passer du temps avec elle m’avait tellement manqué que je ne trouvais pas le courage de la convaincre d’arrêter de me prendre pour une poupée grandeur nature.

    Il commença à reprendre la parole, puis marqua une pause, interminable à mes yeux. Maos lorsqu’il acheva sur ma probable, je l’espérais fortement, transformation, mon cœur fit un raté. Cela faisait bien des semaines que le sujet n’avait pas été abordé, que ce soit entre les Cullen et moi, ou bien même avec Edward. J’avais peur que ce dernier n’ai finalement eu gain de cause sur son père et que se dernier ne se rétracte par amour pour son fils. Peu importait, j’étais prête à le supplier à genoux si il le fallait, mais je deviendrais une immortelle. Même si je devais demander l’aide du reste de la famille ou, ma dernière et pire option, celle des Volturi. Un frisson me glaça les veines une nouvelle fois à cette idée.

    Mais non, il n’avait pas changé d’avis. Il avait promis, et il tiendrait cette promesse. J’étais tellement soulagée de savoir que si mon cher et tendre continuait à persévérer dans son refus obstiné un être d’une compassion si grande puisse mettre fin à ma vie d’humaine pour m’offrir l’immortalité. Avoir comme dernière sensation les lèvres d’un tueur sur la nuque n’était pas ce dont je rêvais le plus. La plus belle des fins, et le plus merveilleux début par la même occasion, aurait été le baiser du seul qui comptait vraiment. Mais je ne l’aurais certainement pas.

    Je soupirais doucement. Je n’avais pas reparlé à Edward sur ce sujet, car je savais très bien qu’il allait dériver sur sa seule et unique condition. Je ne voyais pas du tout en quoi le… mariage (et je faillis bien vomir en le pensant), était si important à ses yeux. Après tout, ce n’était rien du tout, juste un bout de papier inutile qui stipulerait que je lui appartenait, ce qu’il savait déjà. À la minute même où le topaze liquide de ses yeux se posa sur moi, j’étais sienne. Et même durant son absence, je continuais de n’être qu’à lui. Une vie entière, et même une existence entière, n’y changerait rien. Alors une journée costumée en meringue blanche n’allait pas y faire grand-chose!

    -Non. J’avoue que depuis votre… retour, j’essaie de le garder le plus de temps auprès de moi, de bonne humeur si possible. Nous avons tout les deux des attentes qui paraissent, disons… inacceptable pour l’autre.

    Comment savoir si le patriarche de la fratrie était au courant? Il n’y avait aucun doute qu’Alice devait l’être, rien ne lui échappait à elle. Mais en avait-elle fait part au reste de la famille? Edward s’était-il lui-même chargé de cette tâche? Je n’en avais aucune idée et ne voulais surtout pas gaffer. Chose impossible en ce qui me concernait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Empty
MessageSujet: Re: Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]   Une promenade en compagnie de sa Bella-fille     [pv Bella] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une promenade en compagnie de sa Bella-fille [pv Bella]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vampire's Dawn, Twilight RPG :: O° Partenaires & Archives :: - Archives :: ~~ RP-
Sauter vers: