| | | Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace {Luna & Alec} |  |
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|  Sujet: Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace {Luna & Alec}  Mar 15 Déc - 11:59 | |
| Ce n'est pas au vieux singe
qu'on apprend à faire la grimace Le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Aro m'autorisa à prendre congé, ce dernier allait partir déjeuner en compagnie de sa compagne Sulpicia.
Ce soir, je n'avais pas très envie de dîner seule, la dernière fois, Luna m'avait proposé une partie de chasse ensemble, mais j'avais été contrainte de refuser, Aro était parti en mission et j'avais le devoir de le suivre. C'était une excellente occasion pour me faire pardonner.
Mon statut est certes un avantage, mais il y a certaine contrainte. Je suis obligé de suivre maître Aro à la trace, dans tous ses déplacements, ce qui m'empêche de profiter de mes amis. Je déteste devoir faire ce choix, mais mon maître passe avant tous, c'est donc à contre coeur que je refuse des soirées avec mes amis les plus proches.
Mais ce soir Aro était occupé et j'avais donc le champ libre, je m'empressais de me diriger vers les appartements de Luna.
Parfois cette jeune vampire me fait penser à moi, sur certain point nous nous ressemblons. Je la considère comme une jeune soeur que je n'ai malheureusement jamais eu. Comme toute soeur, il nous arrive de nous chamaillé, mais rien de bien méchant, nous possèdons toutes les deux un esprit de compétition, ce qui nous amène souvent à jouer à ça.
J'aime beaucoup être en compagnie de Luna mais également de Alec. Tous les 3 nous formons une sorte d'équipe. Je suis proche de ses deux jeunes gens et je les apprécie énormément. Avec eux j'aime m'amuser, ce qui est très rare parmi les Volturi. Nous sommes jeunes, physiquement et j'ai bien l'impression que mentalement aussi. Mais nous nous querellons souvent à cause du même sujet : Jane Volturi.
Cette dernière n'apprécie pas que son frère passe autant de temps avec Luna et moi-même. J'aime provoquer ma soeur, grâce à mon don, elle ne peut m'atteindre ce qui l'énerve beaucoup, mais par contre elle adore l'utiliser sur la pauvre Luna, qui en paye les frais souvent. J'essaye de m'interposer lorsque j'en ai les moyens, mais elle arrive toujours à trouver un moyen de lui faire payer ses gestes. Alec est très proche de sa soeur et l'adore plus que tout, ce qui n'est pas évident pour lui lorsque cette dernière s'en prend à ses deux amis. Cette histoire finira mal un jour et je ne préfère même pas penser aux conséquences que cela aura ...
Pour l'instant tout se passe bien, pas la peine de se faire du soucis concernant Jane.
J'étais donc en direction des appartements de mon ami lorsque j'entendis des bruits. Des rires ... Je reconnus la voix de mes deux amis. Luna et Alec. Discrètement je m'approchais vers eux, je voulais essayer d'en savoir un peu plus ...
Mais cela ne servirait à rien, ils sentiront mon odeur et puis espionner mes amis, ne fait pas partie de mes hobbies.
" - J'espère que je ne vous dérange pas... "
Evidemment que je les dérangeais, ils auraient surement préférés rester entre amoureux, mais la soif me faisait faire n'importe quoi sans réfléchir. Et puis si Alec le désir, il est le bienvenue, mais avant tout, je dois savoir cela leur plairait.
" - J'étais venu vous proposer une petite partie de chasse "
Je ne pouvais m'empêcher de les regarder en souriant. Ils n'avaient jamais voulu l'accepter, mais il se passe quelque chose entre eux deux. J'aime beaucoup taquiner Luna à ce sujet, ce qui l'embarrasse plus que tout.
Dernière édition par Renata Volturi le Mar 15 Déc - 19:18, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace {Luna & Alec} Mar 15 Déc - 15:36 | |
| La journée c'était merveilleusement passée. Durant toute la matinée j'avais composé. Les notes résonnaient encore dans mon esprit. Chaque son si infimes soient ils, étaient si plaisant à mon oreille de musicienne hors paire. Ma nouvelle composition était inspirée de mes pensées, de mon amitié avec Alec, de ses qualités, de certains moments que nous avions passé ensemble, tous merveilleux dans ma mémoire, plein de rires de tendresse, d'amusement, de complicité... J'aimais tout particulièrement composer en m'inspirant de mon ami de longue date, il m'était si plaisant de me laisser submerger par la joie qui m'animait quand il apparaissait dans mon esprit de musicienne. Certes je composai énormément pour lui, j'en comptais à ce jour plus de 90 compositions pour lui. Mais bien évidemment comme tout artiste qui se respecte seule deux étaient connues de ma muse. Je gardais la plupart secrètement archiver dans mon ordinateur ou dans mon carnet de compositions, car certaines en disaient beaucoup trop par leur arrangement sur ma source d'inspiration. Certaines remplie de peine, que j'avais composé alors qu'il était en mission loin du palais, d'autres de regrets quand j'étais en désaccord avec lui, d'autres d'un sentiment que je me refusai de qualifier, car la réalité m'aurait peiné mais s'il advenait à l'apprendre cela lui aurait causé de la tristesse aussi. J'étais plus mystérieuse qu'on ne pouvait le supposer. J'avais mes secrets comme tout le monde, mais moi ils étaient cryptés dans des partitions de musiques.
Enfin ma journée c'était encore un peu plus émerveillé quand Alec, me proposa sa compagnie que je ne refusai guère. Mon visage illuminait d'un magnifique sourire l'accueillit dans mes appartements. Je m'étais empressée de ramasser toute partition suspect qui aurait pu le conduire à des conclusions attises et peut-être trop proche de la douloureuse réalité. Cela avait provoqué dans ses paroles des excuses de dérangement que je m'empressai de démentir. Jamais au grand Jamais il ne m'aurait dérangée. Il était bienvenu à toute heure de la journée ou de la nuit dans mes appartements. Mais évidemment comme à son habitude de gentleman il avait insisté pour revenir plus tard, je dus pour le faire rester lui prendre la main et le faire s'asseoir de force sur le banc de mon piano et lui interdire de bouger avec amusement le temps que je finisse de ranger toutes partitions dans le classeur approprié et de ranger ce dernier sur l'étagère et la place qui lui étaient attribuées. Puis je l'avais rejoint en m'asseyant tout près de lui. Puis sans un mot j'entamai sa ballade. Celle-ci était une mélodie qui sonnait si bien à sa personnalité, un accompagnement grave, sous des accord léger et magiques. Mes doigts parcouraient les touches du piano avec grâce et légèreté durant toute la mélodie. Ayant les yeux clos je me laissai bercée par la douce mélodie qui était émise par les frappes des cordes. Quand je jouai-je n'avais qu'une seule et unique règle imposé : « Sempre vivere quello che suono»[Toujours vivre ce que je joue]. Alors, dès lors que je jouai la ballade d'Alec, qui s'intitulait plus promptement « Una notte, quando solo la tua Luna ti illumini »[Une nuit, quand seul ta Lune t'éclaire], je me laissai submergé par divers sentiments, joies, peines, ressentis, tout y passait. Je ne pouvais pas jouer qu'à moitié, cela m'était impossible, je rendais le moment de musique tel le dernier instant de ma vie.
Puis la fin arriva, triste et mélancolique. Je n'avais pas trouvé d'autre fin quand je l'avais composé. Devoir arrêter lors de cette composition sur d'autre accord était in-envisageable. C'est comme si je devais mettre fin..à.. À la vie ou même à l'amitié qu'i m'unissait à Alec. La peine le déchirement, la destruction, la mélancolie, le chagrin, la souffrance la plus douloureuse au monde devait s'abattre sur le petit être que je suis.
Retirant mes mains du dessus des touches, je laissai le silence envahir la pièce. Puis après une vingtaine de seconde interminable je relevai le regard vers lui.
« Cette fin ne me conviendra jamais, mais je ne peux me résoudre à la changer car rien ne pourra aller avec cette mélodie »
Toujours le même aveux que je lui faisais. Mais je vis qu'il s'en fichait de mes paroles. Je fronçai les sourcils et l'examinai de plus près. Il semblait se concentrer sur quelque chose.. Mais sur quoi ? Mes yeux dérivèrent sur ses mains qui tenaient mon carnet de compositions le plus intimes qu'il m'est été d'écrire. La stupeur et la panique firent blanchir un peu plus mon visage déjà blafard. Je lui retirai aussi vite que je puis le continue de dessous ses magnifiques yeux et collai le journal de partitions contre moi. Effrayée qu'il est pu découvrir un quelconques de mes secrets les plus intimes me paru quelques choses d'effroyables.
Je ne pu dire un seul mot qu'il avait repris le carnet pour le rouvrir à la même page que je l'avais fermé sous son regard curieux. Marchant a grand pas dans la pièce il semblait subjugué par le contenu. Je ne pu m'empêcher de me lever précipitamment et de lui courir après pour lui cacher mon secret.
« Alec je t'en prie rends-le moi... C'est.... Alec c'est personnel.. Rends-le moi je t'en supplie. »
Mais rien ne le ferait changer d'avis sur sa lecture. J'essayai de le reprendre à bout de doigts mais rien à faire il anticipait toutes mes tentatives vaines à reprend le carnet de musique. Je grognai désapprobatrice de ce petit jeu que je commençai à haïr sérieusement. Je pris le mord aux dents et le toisai méchamment du regard avant de m'élançai sur lui dans une énième tentative de reprise de mon du. Mais je ne sais comment, je me retrouvai dans ses bras de mon tendre ami, mon dos contre son torse de marbre ses bras enlaçant ma taille doucement. Je ne bougeai pas d'un pouce durant un instant, enfin jusqu'au moment où j'éclatai de rire sous les mains chatouilleuses d'Alec qui se promenèrent sur mon ventre. Je me remis à me débattre en vin encore une fois pour qu'il arrête ce jeu enfantin. C'était comme cela à chaque fois quand je l'avais comme adversaire en quoi que ce soit. Il s'amusait de sa force pour me soumettre à ces jeux ridicules. Je me glissai enfin comme une anguille dans ses bras pour lui faire face, ce qui mit fin à l'amusement de mon ami. Je plongeai mon regard tendrement dans celui magnifique de mon tendre ami. Le silence remplis de nouveau la pièce, aucun son ne pouvaient sortir d'entre mes lèvres, tellement que j'étais submergée par la beauté du visage d'Alec. Ma respiration se fit plus courte. Mon esprit se brouilla et une boule dans ma gorge non dû à la soif, mais à autre chose se forma. Ma main droite glissa le long de bras gauche de mon ami, frôlant sa peau du bout de mes doigts et provoquant à chaque contact si infime soient-ils, une mini décharge électrique qui me transperça de la tête aux pieds. Mes doigts glissèrent encore un peu pour atteindre ma propriété qui se trouvait dans la main de mon compagnon et la sera doucement.
« Rends-le moi.... S'il te plait Alec, demandai-je d'une voix infiniment douce et tendre tout en étant presque murmurée, comme si je ne désirai pas brisé ce silence entre nous. »
Je ne pouvais pas retirer mon regard de la vue de son si beau et angélique visage. Mon corps était à la merci de frissons inexplicables. Mes lèvres proie à une chaleur désirante. Mon ventre victime d'un ressentit encore inconnu.
Mais quelque chose me sortit de cet état comateux. Une voix qui provoqua en moi un réveil douloureux et non désirer. Je me retournai, détournant mon regard subjugué il y avait encore quelques instants.
« Oh Renata... Non non tu ne déranges pas..... »
Renata, une personne que j'appréciai tellement ici. Ma drôle de dame comme je la surnommai assez souvent.
« Hum.. Une chasse ? Comme il était convenu la dernière fois ? Cela me va...(Je me tournai vers Alec et le regarder avec moins d'assurance qu'à l'habitude comme si une timidité non expliquée m'avait envahi) Te joindras-tu à nous ? »
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