Vampire's Dawn, Twilight RPG
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 Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]

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MessageSujet: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMar 24 Nov - 18:12

Toujours la même chose. Les journées passaient et se ressemblaient a chaque fois, mais les soirées qui suivaient étaient tout bonnement magnifique. Encore une fois, comme a mon habitude, je me penchais sur mes plans de rénovations pour différentes maisons.
J'étais sur un grand chantier mais j'y mettais du coeur. Evidemment, j'en avais parlé a Carlisle qui m'avais soutenu dans mon projet. Nous avions d'ailleurs passés notre soirée ensemble a peu près jusqu'à 3h du matin. Nous étions allés dans la forêt et nous avions dansés sous le rythme du chant des oiseaux. C'était tout bonnement, magnifique.
J'avais si envie de lui, pourtant je dus me contraindre a des caresses dans les cheveux et des baisers légers comme les ailes d'un oiseaux. J'avais l'impression qu'une brise de vent me caressais les lèvres a chaque fois qu'il m'embrassais.
Cela nous frustrait évidemment, mais il n'avait pas le temps pour un câlin approfondit et nous étions rentrés a la maison vers les 3h30 du matin. Carlisle s'était directement dirigé vers le garage pour monter dans sa Mercedes noire.
Il alluma le contact et m'embrassa une nouvelle fois avec tellement de passion, que, si je ne m'étais pas écouté, je lui aurait sûrement sauté dessus dans la voiture et je doute que la pauvre banquette arrière aurait apprécié.
Nous rompîmes donc le baiser a contrecoeur et il me salua d'un hochement de tête avant de partir en direction de l'hôpital. Je sais que j'aurais pu courir derrière la voiture et même la rattraper, mais je contraignis mes jambes a rester immobile.
Puis, soupirant de résignation pour mon amour partit, je décidais de rejoindre la maison pour m'amuser quelques instants avec les enfants. Ressentant sûrement ma tristesse de ne pas avoir Carlisle à mes cotés, tout le monde ne fit qu'un pour essayer de me remonter le moral, et cela réussissait.
Pourtant, à un moment donné, Edward s'excusa et partit de la maison, prétextant aller chasser, mais je savais qu'il n'en était rien. Je lui posais donc la question par pensée et il hocha la tête, comme s'il confirmait ce que je pensais.
Je ne fis alors aucun commentaire et le laissais partir. Il était grand après tout, il pouvait mener la vie qu'il voulait et je n'avais aucun droit de l'en empêcher. Il avait été mon tout premier « enfant » depuis que Carlisle m'avais transformée en vampire et je l'aimais comme mon propre garçon.
Cela me brisais le coeur de le voir s'en aller, mais je savais qu'il retournait voir Bella, sa chanteuse, mais surtout, son âme soeur, la femme de sa vie. J'étais heureuse pour lui et cette joie suffit a effacer la tristesse que je ressentais.
Une fois Edward partit pour sa pseudo chasse, je me concentrais sur mes autres « enfants », qui enchaînaient des conversations aussi diverses que variées. Chacun était dans les bras de sa moitié et cette vision augmenta la tristesse que je ressentais d'être seule en ce moment.
Je restais donc rêveuse, contemplant les étoiles, écoutant de temps en temps Emmett et Jasper parler baseball tandis que Rosalie et Alice parlait vêtements. Je soupirais amusée : les hommes discutaient sport tandis que les filles discutaient mode, c'était amusant même si leur conversations pouvaient paraître, tout a fait ordinaire.
Pourtant, je ne pris pas part a leurs conversations, mon esprit restant, encore et toujours, focalisé sur Carlisle. A chaque seconde, je me demandais où il était, ce qu'il faisait. Même si je ne devais pas, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter a son sujet.
De nouveau donc, je m'éclipsais dans mon bureau, espérant y trouver la paix. Je m'assis donc sur mon lit et prit un livre qu'Alice m'avais conseillé et qui trônait encore sur ma table de chevet.
D'après Alice, ce livre était très bien écrit de la plume d'un écrivain nommé Sebastian C. Jonhson. D'ailleurs, Alice l'avait adoré et s'était débrouillée pour se procurer un autographe du dit écrivain.
Je devais bien avoué, en feuilletant le livre a plusieurs reprise, que ce jeune homme avait une imagination débordante et semblait très intéressé par les vampires et autres créatures fantastiques qui, d'après la plupart des humains, n'existaient que dans les contes et légendes pour faire peur aux enfants.
Pourtant, ce que la plupart du monde ignorait s'était que les vampires et les loups garous existaient réellement et qu'ils n'étaient pas le fruit d'une imagination débordante, sauf qu'il fallait garder tout cela secret.
Je continuais donc a feuilleter le livre de monsieur Jonhson quand j'entendis Alice me prévenir que tout le monde l'accompagnait a Seattle pour visiter la ville et faire les boutiques pour chercher des vêtements pour Bella.
Je souris et les laissais partir. D'ailleurs, je n'avais pas l'intention de m'éterniser a la maison non plus. Une fois tout le monde partit, je sortis également de la maison. Pourtant, a peine eu je fermer la porte que je sentis l'odeur d'un humain qui courait non loin de la villa.
Cela m'étonna : était ce un promeneur égaré ? Quelqu'un qui faisait son jogging peut être ? Quoi qu'il en soit, je m'assurais de ne pas être assoiffée et allais a sa rencontre. Quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnus le fameux écrivain Sebastian C. Jonhson qui courait, semblant chercher quelque chose.
Souriant, je m'avançais :

« Excusez moi ? Monsieur Jonhson ? Sebastian C. Jonhson ? Est ce bien vous ? »

Il s'arrêta un instant et j'eus la confirmation de ma réponse : c'était bien lui. Gardant mon sourire courtois, je lui demandais :

« Bonjour monsieur Jonhson. Excusez moi, vous cherchiez quelque chose ? Je pourrais sûrement vous aider ? Vous êtes perdu ? »

Je le regardais avec l'envie réelle de l'aider
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMar 24 Nov - 19:20

    Cela faisait peu de temps que Sebastian était arrivé à Forks. La ville lui changeait de New-York. En effet, ici, il n’y avait pas de hauts buildings de verre et d’acier ni de grandes routes goudronnées traversant audacieusement la ville. Non, ici, il était rare que les maisons dépassent les 2 étages et les routes, bien que goudronnées, n’étaient pas aussi imposantes et larges que celles de la Grande Pomme. Et puis il y avait des arbres ! Partout ! Enfin, c’était plutôt des conifères que des arbres à proprement parlé... mais ça le changeait vraiment beaucoup du pauvre Central Park et des jardins au sommet des immeubles. Et puis la météo. Il faisait toujours gris et frais, sauf en été — s’était-il renseigné — où les températures grimpaient agréablement jusqu’à 25°C au maximum, alors qu’à New-York, il pouvait faire jusqu’à 30°C et plus... Toutefois, Sebastian était bien heureux car à Forks, il était rare qu’il gèle. En effet, le littoral donnait ce temps doux tout au long de l’année à la petite bourgade.
    Cependant, à Forks, il ne bénéficiait pas de cet anonymat présent dans toutes les grandes villes. En effet, à New-York et autres mégalopoles, il y avait tellement de population qu’on ne prêtait jamais attention à celui qui marchait à côté de vous dans la rue et l’on ne remarquait jamais un tout nouvel arrivant. Ici... C’était tout à fait différent. A peine était-il arrivé qu’il avait fait la connaissance du chef Swan — par un malheureux excès de vitesse — puis d’une jeune demoiselle qui avait trouvé sa maison et en avait profité pour lui demander un autographe. Il lui semblait que rien ne pouvait rester longtemps secret dans cette ville. Pourtant, il le savait très bien, le sentait, un sombre secret planait sur Forks. Après tout, il n’était pas venu ici pour faire une retraite et mieux potasser sur son prochain livre. Non, il était venu ici car, contrairement à beaucoup d’autres, il croyait aux créatures surnaturelles et il était bien déterminé à prouver leur existence. Et certaines rumeurs laissaient planer le doute sur la ville.

    C’était ce même doute qui l’avait conduit dans la forêt de Forks ce jour-là. Il y avait déjà vu plusieurs fois un jeune homme bien trop pâle pour être honnête et, depuis, Sebastian ne cessait d’y venir dans l’espoir d’un jour pouvoir s’entretenir avec lui ou, par la même occasion, croiser une autre créature. Car il ne s’intéressait pas qu’aux vampires ! A la base, c’était évidemment eux qu’il cherchait... mais il se disait que si les vampires existaient, les loups-garous et autres le devaient bien aussi...
    Ce jour-là, donc, Sebastian était parti faire un tour dans la forêt, espérant croiser sa proie — mais qui était vraiment le chasseur et qui était vraiment la proie ? — et il fut chanceux. En effet, le jeune homme roux à la peau d’albâtre passa dans son champ de vision. Continuait-il seulement son chemin ou fuyait-il l’écrivain, Sebastian n’aurait pu le deviner. Toujours était-il que l’humain fut vite distancer. Il n’était pas un grand sportif et ne connaissait pas les bois de Forks alors la question était vite réglé.
    Vite perdu, Sebastian avait ralenti la cadence de sa course mais il courrait toujours. Comme s’il voulait sortir au plus vite de cette forêt maintenant qu’il avait perdu son présumé vampire de vue. A croire qu’il se sentait plus en sécurité avec un vampire dans le coin que sans ! Il fallait être dingue. Mais ce vampire l’aurait déjà attaqué, s’il voulait vraiment sa mort, n’est-ce pas ? Bref, toujours était-il qu’il avait l’impression de tourner en rond quand une femme d’âge mûr émergea d’entre deux arbres non loin de lui.

    L’inconnue abordait un sourire aux lèvres et paraissait des plus aimables. Elle connaissait même son nom ! Sebastian, essoufflé d’avoir couru, n’entendait que la voix de la nouvelle venue comme étouffée par le bruit des battements affolés de son coeur. Il fallait qu’il se repose. Il n’était vraiment fait pour les exploits sportifs... Il s’arrêta donc, heureux de ne plus être seul sous les branches sombres des arbres. Le ton de l’inconnue avait été premièrement interrogatif mais maintenant qu’elle pouvait mieux le distinguer, elle le reconnut pleinement. Sûrement à cause des photos toujours imprimées à l’arrière des livres ! Maudites photos ! Sebastian se plia en deux, posant ses mains juste au-dessus de ses genoux pour souffler un peu. Il répondit alors d’une voix quelque peu hachée mais néanmoins aimable.

    - Bonjour Madame. Je ne cherchais pas vraiment quelque chose en particulier... mais j’ai surpris quelqu’un dans les bois... Je voulais le suivre mais... il m’a distancé. Il courrait vraiment vite ! Et maintenant... Oui... Je suis perdu.

    Il se redressa, son souffle revenant peu à peu à la normal, l’air tout de même un peu piteux. Oui, il était perdu. Il scruta les arbres un instant avant de poser ses magnifiques yeux bleus presque gris sur l’inconnue.

    - Je serais ravi que vous m’aidiez, Madame... ?

    Après tout, elle semblait connaître son nom et il ne connaissait pas le sien... Il saurait au moins à qui il aurait à faire... Peut-être... Puis il fit un brusque rapprochement. Si elle l’avait reconnu, ça voulait dire qu’elle avait lu son livre ! Ou, du moins, qu’elle avait suffisamment regardé la couverture pour se souvenir de son visage. Un sourire orna alors ses lèvres légèrement rosée.

    - Vous avez lu mon livre ?

    Il était heureux. Oui, car même si son livre avait été un best-seller, cela faisait maintenant 6 ans qu’il était sorti et il se pouvait que certaines personnes l’aient déjà oublié... Ce qu’il n’espérait bien entendu pas.
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMar 24 Nov - 22:50

La journée était assez ensoleillée, mais pas trop pour me mettre en danger. Il ne fallait pas que je sois découvert, surtout avec un homme comme cet écrivain, qui était passionné par les vampires.
J'étais calme cependant. Sûrement croyait il, comme tout le monde d'ailleurs, que les vampires n'existaient pas ? Enfin....je n'en étais pas aussi sûre que ça. Je fronçais un instant les sourcils.
Il était essoufflé, il avait l'air d'avoir couru, d'avoir poursuivi quelque chose ou...quelqu'un ? Non ! Je me refusais a penser qu'il avait poursuivi l'un des nôtres ! Je gardais pourtant un sourire affable, même si je commençais a être inquiète.
Ce jeune homme était un écrivain de talent, avec une imagination débordante et formidable. Il dressait le portrait de vampires et de loups garous dans ses livres, s'était tout bonnement impressionnant.
Puis, il me dis, toujours autant essoufflé, essayant de reprendre son souffle, qu'il était entrain de suivre quelqu'un qui, malheureusement, lui avait faussé compagnie. Je me mis a réfléchir a toute vitesse.
C'était sûrement Edward qui avait couru et qui ne s'était pas aperçu de la présence de l'écrivain a ses trousses. Hmm...il faudrait que j'invente un mensonge, ou quelque chose qui pourrait le mettre sur une fausse piste.
En tout cas, une chose était sûre : il ne fallait pas qu'il découvre notre secret ! Pourtant, je n'avais pas aussi peur que ça. J'esquissais un nouveau sourire courtois lorsque je le voyais se pencher pour reprendre sa respiration.
J'eus également un petit sourire en pensant que s'il voulait suivre Edward, il l'aurait raté de toute façon. Les nôtres avaient quelques fois bien du mal a le suivre alors je doute qu'un humain puisse le poursuivre.
Pourtant, il l'avait suivit, il l'avait perdu et a présent, il était perdu lui même. Apparemment, il ne connaissait pas la forêt de Forks aussi bien que nous. Même si mon instinct me disais de me méfier de ce jeune homme, j'eus un élan pour l'aider.
Je ne m'expliquais pas ce sentiment. Peut être avais je toujours eu ce sentiment de vouloir aider les gens ? Sa voix essoufflée était, néanmoins aimable et je lui répondis dans un sourire :

« Vous poursuiviez quelqu'un ? C'est étrange parce que je n'ai vu personne a part vous traverser cette forêt, a part des animaux bien sûr, mais je n'ai croisé aucun humain. La plupart des gens ne font que se promener ici, ils trouvent la forêt un peu trop dangereuse et n'ose pas s'y aventurer plus profondément »

J'espérais l'avoir écarté de l'idée qu'il poursuivait, effectivement, quelqu'un. J'eus la pensée comme quoi il faudrait que je parle a Edward lorsque celui ci rentrera mais, a cet instant, ce n'était pas la question.
Je continuais de réfléchir, lorsqu'il plongea ses yeux bleus, presque gris, dans les miens, qui étaient d'une couleur dorée, semblable au miel. Je souris. Il était ravi que je lui propose mon aide.
Mettant rapidement des gants que j'avais dans un petit sac que je portais toujours, je lui serrais brièvement la main, en me présentant :

« Ce serait pour moi un réel plaisir de vous aider Monsieur Jonhson. Je m'appelle Esmée Cullen, enchanté de vous rencontré enfin »

Une fois que j'eus serré sa main, je la ramené contre moi, voulant éviter tout contact qui pourrait lui faire croire que j'étais un vampire. Sebastian était le genre d'homme dont il fallait se méfier.
Enfin....il n'était pas dangereux, mais ses pensées et surtout, son imagination pourraient se révéler dangereuses pour notre secret. Puis, je voyais son teint viré au rose, presque rouge, lorsqu'il me demanda si j'avais lu son livre. Ce fut donc souriante que je lui répondis :

« Bien sûr que j'ai lu votre livre Monsieur Jonhson ! Ma fille, Alice, est même une fan et s'est elle qui m'a fait découvrir votre ouvrage. Je tiens a saluer votre talent en écriture ! Et quelle imagination débordante ! C'est impressionnant ! Vous être vraiment quelqu'un de talentueux ! »

En fait, j'avais une autre idée en tête pour avoir dit cela. J'espérais l'entrainer sur la piste de son livre pour qu'il oublie qu'il était entrain de poursuivre un vrai vampire. Il ne me restait plus qu'à croiser les doigts pour que ça marche !
Je regardais alors derrière moi. Nous n'étions pas si éloignés de la maison que ça. Donc, je pu lui proposer :

« Vous voudriez peut être vous reposer ? J'habite tout près d'ici et ce serait un réel pour moi si vous acceptiez ma proposition de venir boire le thé chez moi »

Je plongeais donc mon regard doré dans le sien, attendant sa réponse
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMer 25 Nov - 20:21

    Sebastian était bel et bien essoufflé. Pensez-vous, courir après un vampire ! Dans une forêt qu’il ne connaissait absolument ! C’était complètement stupide. Mais il arrivait que Sebastian ne réfléchisse pas trop avant de se lancer dans quelque chose. Et cet instant où il avait décidé de poursuivre ce jeune homme — vampire ? — il n’avait effectivement pas réfléchi. Sinon il se serait souvenu que les vampires — ce qu’il devinait que le rouquin était — étaient bien plus rapides qu’un humain bas de gamme comme lui. Cependant, il ne fallait pas trop en demander à l’écrivain. Ses gestes dépassaient parfois ses réflexions. Et oui. Personne n’est parfait. Ses livres l’étaient peut-être, mais lui était bien loin de l’être. Maladroit et bien trop têtu, il lui arrivait souvent de petites catastrophes qui le menaient à l’hôpital ou, présentement, à se retrouver perdu en plein milieu d’une forêt dans une ville qu’il venait de rejoindre. Pas très malin.
    L’inconnue le regardait toujours avec un léger sourire. Elle avait vraiment l’air gentil, très gentil même. Sans vraiment savoir comment — sûrement avait-il un don pour deviner les gens — Sebastian percevait qu’elle était sûrement une très bonne mère. Attentive et aimante. Protectrice même. Mais là n’était pas la question. D’ailleurs, il avait répondu à la question posée par cette femme, cette mère. Il ne cherchait rien. En fait, si. Si l’on jouait sur les mots, il avait cherché à rattraper ce jeune homme entre les arbres.

    Penché sur ses genoux, Sebastian cherchait à présent son souffle qui semblait être perdu quelque part entre ses poumons et ses lèvres. Il fallait vraiment qu’il fasse un peu plus de sport. Il n’allait pas tenir la distance dans ce monde qu’il tentait désespérément de percer à jour. Vampires, loups-garous, avaient toujours une santé de fer et une vitesse au-delà de la normale. Rien qu’en étant humain, il lui serait impossible de rattraper un vampire... Alors avec sa piètre condition physique, c’était encore pire. La femme lui répondit alors qu’elle n’avait vu personne dans les bois. Se redressant, Sebastian arqua un sourcil et pencha légèrement la tête sur le côté. Ah ?

    - Ah ?

    Ses pensées avaient franchi la barrière de ses lèvres sans même qu’il s’en rende compte. Il reprit un peu de contenance avant d’enchaîner. Il n’allait pas se contenter d’un “Ah ?” Il était littéraire après tout.

    - J’étais pourtant persuadé d’avoir vu quelqu’un... C’est étrange...

    Alors que son regard se perdait entre les arbres, sa voix s’atténuait quelque peu dans un murmure. Il se perdit un instant dans ses pensées... Il était pourtant sûr d’avoir vu quelqu’un. Il n’avait pas inventé ce garçon tout de même ! Beaucoup le trouvaient dingue... mais il ne l’était pas ! Du moins, il ne le pensait pas. Pas encore. Il haussa vaguement les épaules pour chasser tout ça de sa tête et plongea son regard bleu acier dans ceux, mordorés de l’inconnue. Ravi d’accepter son aide, il attendait qu’elle se présente à son tour. Il aimait savoir à qui il parlait... Et puis, c’était la moindre des politesses que de se présenter non ? Sebastian savait très bien que dans le vif d’une conversation, ça pouvait échapper à tout le monde... mais là, ils n’étaient pas en train de débattre hargneusement sur un sujet quelconque...
    Elle mit alors discrètement une paire de gants. L’écrivain se demanda vaguement la raison de ce geste mais n’en s’en formalisait pas. Peut-être avait-elle une maladie contagieuse ou tout autre chose... C’était elle que ça regardait... “Comme le fait que les vampires soient des vampires” lui chuchota une petite voix dans sa tête. Avec un sourire, il lui serra la main.

    - Enchanté, Madame Cullen.

    Une pensée fugace parcourut son esprit lorsqu’il fit le rapprochement entre le fait qu’elle sache son nom et celui qu’elle ait pu lire son livre. Rosissant, il lui posa la question à laquelle elle répondit par l’affirmative. Sa fille le lui avait conseillé. Sebastian hocha vaguement la tête puis se souvint de la jeune fille qui lui avait demandé un autographe presqu’à son arrive à Forks.

    - Je vous remercie pour tous ces compliments. Ils me vont droit au coeur, vraiment.

    Il aurait même esquissé une petite courbette, comme il y a plusieurs siècles, s’il n’avait pas eu peur de paraître ridicule. Il enchaîna alors sur le sujet de la jeune admiratrice.

    - Votre fille n’aurait-elle pas les cheveux mi-longs, rebiquant légèrement aux pointes, l’air toujours joyeuse ?

    La jeune fille — Alice Cullen, si c’était bien elle — avait fait une forte impression au jeune écrivain. En effet, elle avait déjà découvert le lieu où il habitait, ruinant l’anonymat auquel il était habitué à New-York, et elle avait ensoleillé sa journée. Par sa demande d’autographe et par sa bonne humeur rayonnante.
    Esmée regarda alors derrière elle. Attendait-elle quelqu’un ? Etait-elle poursuivie ? Sebastian allait lui poser la question quand elle le devança pour lui en poser une elle-même. En bon gentleman qu’il était, il la laissa parler avant de répondre.

    - Ce serait vraiment gentil à vous... Si vous êtes sûre que ça ne vous dérange pas, j’en serais heureux.

    Sebastian esquissa de nouveau un sourire légèrement timide avant de suivre Esmée, d’un pas un peu hésitant sur les brindilles au sol, à travers la forêt. Elle semblait bien connaître l’endroit... mais en même temps, si elle n’habitait pas loin, elle devait sûrement être friande de promenades. Lorsqu’on n’était pas perdu, l’endroit pouvait sûrement revêtir un charme tout particulier.
    Tout en marchant, l’écrivain regarda autour de lui comme pour confirmer à ce à quoi il pensait. Et, effectivement, lorsque l’on y regardait d’un peu plus près, la forêt avait un charme mystérieux qui lui plaisait énormément.

    - C’est très joli comme endroit... Je n’ai pas l’habitude des forêts... On ne peut pas dire que New-York en possède... Avez-vous déjà été à New-York ?

    Et oui, l’écrivain pouvait également être bavard. Lorsqu’il commençait à se sentir bien en compagnie d’une personne, il pouvait être intarissable et discuter des heures durant. Arrivé en vue de la demeure des Cullen, Sebastian resta un instant immobile. La maison était immense. Esmée y vivait-elle seule ? Avec un mari ? Des enfants ? Oui, au moins Alice. Une mère célibataire ? Il ne pensait pas, elle avait l’air bien trop épanouie pour être seule. La demeure avait une immense façade vitrée. Il avait toujours apprécié ce genre d’architecture. Quelque chose de très lumineux.
    Alors qu’ils entraient, Sebastian congratula Esmée sur sa villa.

    - Vous avez vraiment une très jolie maison, Madame Cullen.
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMer 25 Nov - 21:52

Nous étions toujours dans la forêt, moi et Sebastian, un écrivain qui avait une imagination débordante, surtout sur le sujet des vampires. D'ailleurs, il se trouvait là, en face de moi, essoufflé après avoir couru après Edward, un vampire, mais heureusement, il n'était pas au courant de cette vérité.
J'essayais de faire tout mon possible pour lui faire croire que je n'avais vu personne dans le coin en lui disant que les gens trouvaient cette forêt trop dangereuse pour eux et qu'ils n'osaient pas s'y aventurer.
Pourtant....il fallait que j'invente quelque chose d'autre, de plus...potable pour qu'il croit a mon mensonge. Je grognais intérieurement : je n'aimais pas mentir aux gens, mais il était nécessaire, voire vital, de cacher notre réelle nature aux humains.
Donc, je ne fus guère surprise lorsqu'il me répondit qu'il aurait juré apercevoir quelqu'un courir parmi les arbres. Comment faire pour le persuader qu'il se trompait ? Bonne question.
Je le regardais intensément : j'étais sûr que ce garçon n'était pas le genre d'homme a se laisser piéger par n'importe quoi et, d'après ce que j'ai lu de ses livres, il croyait dur comme fer aux vampires et aux loups garous.
Je me mordis intérieurement la joue...cela allait être un peu plus compliqué que prévu, car je voyais bien qu'il ne me croyais pas. Pourtant, je me rattrapais en lui souriant et en lui répondant :

« Peut être avez vous raison Monsieur Jonhson mais je n'ai vu personne ici. Peut être la personne que vous cherchiez est elle rentrée chez elle en fin de compte ? Parce que je peux vous assurer que les seules personnes que j'ai vu depuis ce matin étaient des lapins qui gambadaient dans la forêt. Sinon, je n'ai aperçu personne d'autre. Vous m'en voyez réellement navrée de ne pas pouvoir vous aider plus sur ce sujet »

J'eus une petit moue désolée, mais, intérieurement, j'étais soulagée de constater qu'Edward, malgré tout, avait réussit a cacher son identité a ce jeune écrivain. Dans ma tête, l'inquiétude se mêlait a la peur d'être découvert, même si je faisais tout pour ne rien laisser paraître.
Soudain, je perçus le regard de Sebastian sur mes mains. Sans doute avait il vu que j'avais mis discrètement mes gants. Mince...il fallait absolument que je trouve une raison qui me permettrait de mettre ses gants sans me paraître impolie vis a vis du jeune homme.
Je réfléchis rapidement et le laissa me serrer la main, puis, une fois que tout contact entre lui et moi fut brisé, je pris la parole :

« Veuillez m'excuser si je n'enlève pas mes gants. Je ne voulais surtout pas paraître impolie devant vous mais, voyez vous, dans mon enfance j'ai eu une maladie du sang qui fait que j'ai les mains froides. Je ne voulais pas « refroidir » cette, je l'espère, chaleureuse rencontre »

J'esquissais un nouveau sourire franc, même si, intérieurement, une petite voix me rappelait a l'ordre en me disant que ce n'était pas beau de mentir. Malheureusement, je n'avais pas le choix.
Je le vis ensuite rosir légèrement, lorsque je le complimentais sur son oeuvre. Là, par contre, je ne pouvais m'empêcher d'être totalement franche avec lui. Il était clair que ce jeune homme avait un talent certain !
Nous nous saluâmes donc dans les règles de l'art et il me dit qu'il était touché par mes compliments sur son oeuvre. Ne cessant pas de sourire, je répondis, a sa suite :

« C'est plutôt moi qui suis enchantée de vous rencontrer Monsieur Jonhson et, concernant votre oeuvre, je ne faisais pas ces compliments pour vous flatter, je le pensais réellement. Vous avez un talent certain pour l'écriture et surtout une imagination que beaucoup de personnes doivent vous envier j'imagine »

Je le vis ensuite me saluer d'une petite courbette, en bon gentleman. Je souris un instant puis lui rendis son salut en m'inclinant légèrement devant lui, avant de me redresser et de le regarder avec un air amusé, avant de me perdre dans mes pensées.
Je me souvins alors qu'Alice m'avais dis qu'elle était passé en librairie il y a quelques temps et qu'elle avait flashé sur un livre. Elle était rentrée a la maison et l'avais littéralement dévoré avant de me le conseiller.
Ensuite, elle était retournée a cette fameuse librairie car, disait elle, l'écrivain de ce fameux livre donnait des autographes. Elle s'était donc comportée comme une vraie fan et avait foncé a la librairie pour recevoir son autographe de la main même de l'écrivain.
Elle était finalement rentrée a la maison un air satisfait et heureux au visage, manquant même de montrer a tout le monde la signature de l'écrivain. A présent, ce fameux jeune homme était en face de moi, inconscient, à mon plus grand soulagement, qu'il poursuivait un vrai vampire.
D'ailleurs, Sebastian était entrain de me faire le portrait exact d'Alice et je souris lorsque j'entendis la description de ma fille. Une fois qu'il eut finit, je répondis :

« Effectivement, Monsieur Jonhson. Alice correspond parfaitement a votre description. A peine avait elle terminé votre oeuvre qu'elle était sous son charme. A présent, je crois que je peux dire, sans me tromper, qu'elle fait parti de vos fans »

Je constatais alors, avec un plaisir non dissimulé, même si, évidemment, ma petite voix intérieure
me réprimandais toujours, que Sebastian acceptait mon invitation. Heureusement pour moi, et surtout pour lui, les enfants et Carlisle n'étaient pas encore rentrés.
Carlisle ne me posais pas de soucis évidemment, le problème restait encore et toujours Jasper et je ne voulais pas qu'il perde le contrôle comme il l'avait fait pendant l'anniversaire de Bella.
D'un coté, cela lui permettrait d'avoir raison sur l'existence des vampires mais ce serait avant tout, une source de gros ennuis pour nous qui seront découverts et je doute que l'écrivain s'en sorte vivant si Jasper venait a lui sauter dessus.
Secouant discrètement la tête, comme pour effacer ses pensées désagréables, je me tournais vers lui en lui disant :

« Je suis ravie que vous acceptiez mon invitation. N'ayez crainte, comme je vous l'ai précédemment dis je n'habite pas loin. Suivez moi et vous n'aurez que peu de chance de vous perdre »

Nouveau sourire amusé, puis je l'entrainais dans la forêt, en direction de la villa. Même si je marchais devant lui, cela ne m'empêchais pas de l'entendre hésiter. En effet, je pouvais entendre ses pas sur les feuilles mortes.
D'un coté, je le comprenais évidemment. Une femme inconnue qui vous invite chez elle, en pleine forêt, il y a de quoi s'inquiéter mais j'étais persuadé qu'il était plus curieux qu'inquiet.
En effet, pour un écrivain de sa trempe, cette invitation constituait une sorte de cadeau. Nous continuâmes a marcher jusqu'à arriver près de la villa. Je sentais son émerveillement et je ne pu m'empêcher d'être flattée. Evidemment, cette villa avait un certain charme.
Passant devant lui, j'ouvris la porte et m'effaçais en lui disant :

« Merci de ce compliment Monsieur Jonhson et bienvenue chez moi. J'habite ici avec mon mari et mes cinq enfants. Je vous en prie entrez faites comme chez vous »

Je le laissais donc entrer en prenant soin de refermer la porte derrière nous. Mes sens me signalaient heureusement d'ailleurs, que nous étions seuls dans la villa
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeJeu 26 Nov - 20:46

    Oh oui, Sebastian avait une imagination débordante. Il avait toujours imaginé les vampires un peu à sa façon car il ne retrouvait jamais ce qu’il voulait dans les autres livres qu’il avait bien pu lire. Et quel meilleur moyen que d’écrire nous-même une histoire quand nous ne sommes pas satisfait des autres ? C’était comme ça qu’il avait plus ou moins quitter sa passion pour les livres. En réalité, elle ne l’avait jamais abandonné... Elle avait juste évolué. Alors qu’auparavant, il était passionné par la lecture des livres, il l’était maintenant par leur écriture. C’était un travail fastidieux et qui demandait de la patience, qu’il avait acquise au fil du temps. Mais Sebastian aimait se perdre corps et âme dans son récit pour le mener à terme et être fier de son histoire. Beaucoup d’artistes n’aiment pas se voir exercer leur art : les acteurs n’aiment pas se voir au cinéma ou à la télévision, les chanteurs n’aiment pas s’écouter chanter... C’est le cas de beaucoup... Mais pas de notre écrivain national. Non, lui, il aimait particulièrement relire ses écrits. Certes, il ne se trouvait peut-être pas aussi brillant que Stephen King ou Anne Rice mais appréciait grandement son point de vue sur le monde surnaturel. Après tout, n’était-ce pas pour ça qu’il écrivait ? Et puis, s’il n’avait pas été satisfait de ce qu’il imaginait, il ne l’aurait jamais envoyé à une maison d’édition. Chaque artiste, tout au fond de lui, est un peu fier de lui, fier de son oeuvre. Aucun n’est vraiment modeste. Car s’il demande à ce que son art soit partagé avec tous, c’est qu’il l’estime suffisamment bon pour ça.
    Donc oui, Sebastian avait une imagination débordante... Il l’avait développée autour de ce qu’il devinait lors de son séjour en Italie et dans tous les autres pays qu’il avait visités. Les bribes de ce secret planant sur le monde étaient sa plus grande source d’inspiration. Il se servait de la vérité pour écrire ses livres... Il brodait ce qu’il ignorait avec son imagination mais les bases étaient belles et biens réelles... Bien que la plupart des gens étaient bien loin de l’admettre.

    Tout comme il était bien loin d’admettre qu’il s’était trompé en voyant ce jeune homme courir à travers bois. Il l’avait vu. Il sentait le regard d’Esmée sur lui. Cherchait-elle à le percer à jour ? A savoir à quoi il pouvait bien penser ? La présence de ce jeune homme aurait-elle pu être liée à cette femme ? Voulait-elle le protéger ? Ou était-elle tout simplement perplexe car elle n’avait effectivement vu personne dans les bois ? Sebastian préféra envisager la dernière option. Après tout, pourquoi tout le monde voudrait lui mentir ? Peu en avait vraiment besoin. Et plus il regardait cette mère de famille, plus il se disait qu’elle ne faisait pas partie de ceux qui avaient besoin de lui mentir. Elle afficha un sourire avant de lui répondre qu’elle n’avait vraiment vu personne pour sa part — excepté des lapins — et qu’elle était navrée de ne pas pouvoir l’aider plus. L’écrivain hocha la tête un instant.

    - Bien, ce n’est pas grave. Je me suis peut-être trompé.

    Il savait pourtant bien qu’il avait vu quelqu’un... Cependant, il ne servait à rien de poursuivre sur le sujet avec sa nouvelle connaissance. Elle n’avait vu personne, il était persuadé d’avoir aperçu quelqu’un, point final. Il n’était pas nécessaire d’embêter plus cette femme si charmante qu’il venait de rencontrer. Après tout, elle avait lu son livre et l’avait aimé ! Quelle joie l’emplissait. Il savait bien que son livre était best-seller et que ça signifiait forcément que les gens l’avaient aimé — l’avaient acheté du moins — mais ça lui faisait vraiment toujours plaisir de rencontrer ses fans. Il n’était pas l’une de ces stars perdues dans les étoiles et inaccessibles. Non, il voulait être disponible, autant qu’il le pouvait, pour ceux qui appréciaient son monde.
    Alors qu’il attendait qu’elle se présente à son tour, Sebastian avait vu qu’elle avait enfilé des gants. Il passait après tout presque 6 ans à examiner le moindre indice qui pourrait le conduire à une preuve de l’existence des vampires, alors il était devenu un fin observateur. Après lui avoir serré la main, elle lui expliqua alors la raison de son geste alors qu’il ne lui avait rien demandé. Non pas qu’il n’était pas curieux, mais après tout, ça la regardait surtout elle. Il n’avait pas vraiment le droit de lui faire une remarque... Surtout qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes. Il chassa alors l’explication d’Esmée d’un geste de la main, comme s’il chassait un insecte perturbateur. Ce n’était pas grave, il ne s’en formalisait pas. Il répondit alors à son sourire pour parfaire son acceptation d’excuses. Et la conversation reprit son cours.

    Esmée Cullen complimenta alors son oeuvre. Sebastian ne put alors s’empêcher de rougir légèrement... Le froid de la forêt et sa course poursuite avec le pseudo-vampire n’y étaient pas pour rien non plus, mais, présentement, c’étaient surtout les compliments qui faisaient rosir ses joues.

    - Je dois faire effectivement beaucoup d’envieux... Mais je n’ai pas encore reçu de menaces de mort parce que mon imagination serait prise un peu trop au sérieux !

    Il rit un court instant avant de se souvenir que les vampires de Volterra — s’ils savaient que son livre était basé sur des choses qu’il avait découvertes dans leur ville — ne serait pas très enclin à lui laisser la vie sauve. Il se racla alors discrètement la gorge, comme pour en chasser les dernières bribes de rire. Il s’inclina comme le ferait un bon gentleman pour la remercier encore et toujours de ces compliments. Esmée s’inclina à son tour et un sourire amusé effleura leurs deux visages alors qu’ils se rendaient compte de la légère absurdité de leurs derniers mouvements.
    Esmée lui avoua alors que c’était sa fille — Alice — qui lui avait montré le livre. C’était une grande fan d’après ce qu’il pouvait comprendre. Et si elle était vraiment aussi fan que sa mère le prétendait, elle ne pouvait être que cette jeune fille qui était venue lui demander un autographe. Sebastian fit alors par à la jeune femme de ses pensées, qu’elle confirma. Alice était belle et bien la jeune demoiselle à qui il avait dédicacé son livre. Il eut de nouveau un sourire, un peu gêné de découvrir tant de fans en un si court laps de temps. L’anonymat de New-York était décidément bien loin.

    - Et j’en suis vraiment ravi. Elle est une vraie bouffée de bonne humeur.

    Alors que la conversation semblait terminée, Esmée l’invita à prendre le thé. Il était heureux de cette proposition car il était encore un peu essoufflé de sa course et une boisson ne pourrait que lui être bénéfique... D’autant plus qu’il se rendit compte qu’il mourrait de soif. Il fallait vraiment qu’il se mette à faire de l’exercice. Ne serait-ce qu’un footing matinal et quotidien. Ça pourrait lui faire le plus grand bien. Après tout, il n’était pas encore trop vieux pour courir après des vampires. Sebastian accepta alors la délicate attention de la mère de famille en face de lui.
    Elle chassa toutes ses craintes sur le fait qu’il puisse la déranger... mais, après tout, si elle l’invitait, c’était qu’il ne la dérangeait pas, si ? A moins qu’elle ne le fasse que par pure politesse. Mais il en doutait fort. N’aurait-il jamais rêvé de prendre le thé avec l’un de ses auteurs favoris ? Si, bien sûr que si. Il suivit donc Esmée dans la forêt, hésitant un peu sur le sol recouvert de brindilles. Elles craquaient sous chacun de ses pas et lui donnaient l’impression d’être un intrus dans ce lieu magique. Car en effet, en s’y attardant un peu, la forêt de Forks n’avait plus l’air si hostile que ça. Suivant les pas sûrs et déterminés de son guide, les bois se découvraient sous leur meilleur jour.

    Oh, bien entendu, Sebastian n’était pas hésitant à suivre sa nouvelle connaissance. Il était juste hésitant parce qu’il ne connaissait pas la forêt et qu’il essayait de regarder partout à la fois pour ne pas perdre une miette de ce paysage magnifique. Alors évidemment, il ne regardait que périodiquement ses pieds, raison de ses hésitations, s’arrêtant quand la semelle de ses chaussures effleurait un changement de dénivelé. A vrai dire, il était en effet plutôt curieux de voir où son hôte habitait que terrorisé ou inquiet. Il était juste inquiet sur le fait qu’il pourrait s’étaler par terre et entraîner Esmée dans sa chute s’il ne regardait pas un peu mieux où il mettait les pieds.
    Ils échappèrent alors à l’étreinte mystérieuse de la forêt et il ne fut pas déçu. La maison d’Esmée était tout bonnement magnifique. Lumineuse et aérée, elle semblait flotter entre les arbres comme le château ambulant de Miyazaki le faisant entre les nuages. Il la félicita alors sur sa demeure et il perçut un éclat flatté dans son regard. Il lui adressa alors un léger sourire avant de pénétrer dans la demeure. Elle était tout aussi belle de l’intérieur que de l’extérieur. La plupart des murs était peinte en blanc, ce qui accentuait encore le côté lumineux de la villa. Comparée à sa petite maison en ville, celle des Cullen était un vrai rayon de soleil ! Même si le ciel était gris aujourd’hui, la demeure n’en restait pas moins claire et il n’était même pas nécessaire d’allumer les lumières.

    Esmée lui affirma donc vivre ici avec son mari et ses cinq enfants. Cinq ?! Il était étonné mais ne le montra pas. Elle lui paraissait si jeune... C’était étonnant. Peut-être avait-elle eu des jumeaux. Bref, ce n’était pas important. Sebastian lui adressa un petit sourire gêné alors qu’elle lui montrait le chemin du salon. Il avait l’impression d’être minuscule dans cette immense demeure. Arrivés dans la pièce en question, Esmée lui indiqua un canapé et un fauteuil gris sombre en cuir. Il s’assit alors au milieu du canapé, un peu gêné, les mains posées sur les genoux, le dos bien calé contre le dossier. Son hôte s'éclipsa alors, sûrement pour aller préparer le thé, devina-t-il. En attendant, il entreprit d’observer discrètement la pièce. Toute la maison semblait être décorée avec simplicité et modernisme, ce qui ne la rendait qu’encore plus belle aux yeux de l’écrivain. Oh, bien évidemment, il aimait aussi le style rustique... mais celui, épuré, de la demeure des Cullen respirait d’un calme des bienvenus dans son esprit parfois tourmenté.
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeVen 27 Nov - 1:00

Je gardais toujours mon sourire de façade mais je savais qu'il ne croirait pas a tout ce qu'on pouvait lui raconter. Il avait certainement beaucoup d'imagination, mais il était loin d'être dupe ça se sentait.
Intérieurement, je commençais a paniquer mais il fallait tout de même que je garde mon calme car, si je paniquais maintenant et que je lui révélais notre condition de vampires, tout serait foutu et je n'aurais pas d'autre choix que de le tuer pour que notre secret soit bien gardé.
Alors que Sebastian était toujours devant moi, mes pensées s'égarèrent sur la possibilité de le tuer. Le tuer signifierais que je pourrais m'abreuver de sang humain. Le monstre en moi était ravi. La bête tapie au plus profond de moi hurlait sa joie.
Pourtant, il ne fallait pas qu'elle sorte et il fallait que je la contrôle, que je ME contrôle surtout. Donc, je reportais de nouveau mon attention sur l'écrivain devant moi. C'était amusant comment il croyait dur comme faire qu'il était entrain de poursuivre quelqu'un alors que je voulais, justement, lui faire croire le contraire.
J'avais essayé de me rattraper en lui disant que je n'avais croisé personne a part des lapins, mais, de nouveau, cette réponse ne sembla pas lui convenir. Pourtant, je soupirais intérieurement : heureusement qu'Edward courait vite.
Maintenant, il fallait juste attendre et espérer qu'il ne reconnaisse pas Edward, même si je doutais quelque peu de moi sur ce coup là. A mon avis, Sebastian était du genre a ne rien lâcher et surtout pas un pseudo-vampire qui, en réalité, était un vrai vampire.
Quand je pensais que la plupart des humains ne croyait pas aux légendes racontées sur les loups garous et les vampires, voilà que je tombe sur un écrivain qui, lui, est passionné par ce genre de créatures.
Voilà que j'étais une nouvelle fois partagée. Partagée entre mon envie de lui dire toute la vérité, et le besoin que j'avais de lui mentir pour préserver le secret de l'existence des vampires. Je n'aimais pas être partagée comme cela.
Donc, comme a chaque fois que je me sentais perdue et que j'avais besoin d'aide, mon esprit s'égara vers Carlisle. Lui seul était mon dernier recours dans des situations comme celles là, malheureusement, il était encore a l'hôpital et je ne pouvais pas laisser Sebastian dans la forêt pour aller le chercher.
Résultat : j'étais bel et bien coincée. Heureusement, la conversation de la poursuite ne s'éternisa pas. Je soupirais intérieurement de soulagement, en lui répondant :

« Encore une fois vous m'envoyez réellement désolée de ne pas pouvoir vous renseigner sur la personne que vous recherchez. J'aurais tellement voulu vous offrir mon aide mais, je vous assure que je n'ai croisé personne a part les habituels promeneurs qui rentrent chez eux ensuite et qu'ils ne veulent pas s'attarder »

Finalement, le sujet fut clos et une autre conversation fut lancée. Heureusement pour Edward, pensais je. A présent, un gros doute s'insinua en moi : avais je aidé mon fils ou avais insinué le doute dans l'esprit de Sebastian ?
Dans un cas, je pouvais être soulagée mais pas dans l'autre. En effet, si j'avais aidé Edward, j'avais, du même coup, sauvegarder le secret sur notre condition vampirique. Mais si, au contraire, j'avais insinué le doute dans l'esprit de l'écrivain, j'étais sûre qu'il me poserais des questions.
Pourtant, a présent, la conversation portait sur son libre et, notamment, sur Alice, qui était devenue une fan incontestable des oeuvres de l'écrivain. Je le vis continuer a rougir et, aussitôt, toute ma peur et mon inquiétude s'envolèrent, comme si un coup de vent les avaient balayés.
Mon sourire s'intensifia alors. Je sentais la brise du vent jouer avec mes cheveux et j'en conclus qu'il devait être froid. Sebastian était encore entrain de récupérer son souffle : heureusement pour nous vampires, la respiration n'était pas nécessaire et nous n'avions pas besoin de reprendre notre souffle.
Aussitôt aussi, mon instinct maternel s'éveilla et j'eus envie de le prendre dans mes bras, comme pour le réchauffer, tout en sachant que se serait l'inverse qui se produirait si jamais je l'enlaçais.
En effet, n'ayant, comme tout vampire, pas de sang dans les veines, je risquerais de le refroidir encore plus en voulant le réchauffer, donc, je ne fis rien. Il me répondis ensuite qu'il n'avait pas encore reçu de menaces de morts a cause de son imagination.
Là, mon sourire s'éteignit quelque peu et je lui répondis :

« Vous avez raison, surtout lorsqu'on décide d'exposer ses idées et ses opinions dans un livre, comme vous le faites, il y a de fortes chances pour que cela ne plaise pas a tout le monde et que vous receviez des très mauvaises critiques. Pourtant, et heureusement si je puis dire, la plupart des menaces de mort ne sont la que pour effrayer les gens et ne sont pas réelles même si, quelques fois cependant, elles peuvent s'avérer être vraies »

Il était vrai que je ne connaissais aucun écrivain personnellement, mais j'avais déjà entendu des histoires d'écrivains qui s'étaient donnés la mort parce qu'ils avaient reçus des menaces de mort ou parce qu'on menaçait leurs familles.
Même si je ne connaissais Sebastian que depuis quelques minutes seulement, je me surpris a ne pas vouloir qu'il lui arrive malheur. Et oui....je m'étais prise d'affection pour ce jeune homme.
D'un coté, c'était compréhensible car il était l'écrivain préféré d'Alice donc raison de plus pour que je ressente de l'affection pour lui ! Il se mit ensuite a rire doucement, comme s'il avait fait une blague lorsqu'il avait parlé de menaces de morts.
J'essayais de sourire de mon coté, mais le coeur n'y était pas, tout simplement parce que moi, je prenais ces histoires de menaces de mort au sérieux. Pourtant, heureusement que la conversation déviait une nouvelle fois sur Alice cette fois ci.
Je fus très flattée de l'entendre dire que ma fille était une bouffée de bonne humeur. Il avait raison : comment faire pour déprimer aux cotés d'une Alice aussi pétillante de joie de vivre (même si, techniquement, elle était morte, mais cela, Sebastian n'était pas censé le savoir).
Je me mis a rire en lui répondant :

« Vous avez raison, Alice est une vraie bouffée d'oxygène pour son entourage, mais je ne pense pas qu'elle soit du genre « groupie ». Elle est plutôt a considérer comme une fan qui vous admire et qui admire également l'imagination que vous avez »

J'eus un petit sourire amusé, avant d'accompagner Sebastian vers la villa. Après une ou deux bonnes minutes de marche, nous arrivâmes devant la porte que j'ouvris pour laisser ensuite passer l'écrivain.
Un sourire flatté et fier orna mes lèvres lorsque je vis qu'il était impressionné par la grandeur de cette maison. Je me permis alors de lui dire :

« Laissez moi vous débarrasser »

Il enleva alors sa veste que je pris sur le bras avant de lui montrer le chemin qui menait au salon. Il semblait regarder la pièce comme un enfant qui arrive pour la première fois dans sa nouvelle maison.
Il semblait tellement émerveillé que je pouvais sentir mon coeur, portant mort, bondir de fierté dans ma poitrine. Une fois arrivés dans la salon, je lui montrais un canapé en cuir gris et poursuivais :

« Je vous en prie, faites comme chez vous, vous ne me dérangez pas. Je suis seule dans la journée dans cette villa. Les enfants sont au lycée et mon mari est a l'hôpital de Forks dans lequel il officie en tant que médecin. Installez vous, je n'en ai que pour quelques minutes, je vais préparer le thé. Cela vous réchauffera et vous fera le plus grand bien »

Une fois que j'eus dis cela, je l'abandonnais quelques instants dans la salon, pour me rendre a la cuisine et chauffer l'eau pour le thé. Je sortis une tasse en prenant soin de m'excuser auprès de lui en lui disant que je n'avais pas soif.
En attendant l'eau chauffer, je mon ouïe et mon odorat ne purent s'empêcher d'observer les moindres faits et gestes de Sebastian. Je peux alors constater qu'il ne bougeait pas et qu'il était toujours autant émerveillé par cette si impressionnante villa.
Arrêtant le feu, je mis l'eau chaude dans une tasse, dans laquelle j'avais préalablement déposé le sachet de thé. Je le laissais infusé, avant de chercher la coupelle de sucre et de revenir dans le salon.
Une fois cela fait, je déposais la tasse sur la table basse, m'asseyais en face de lui, le regarda en souriant puis dis :

« Voilà, votre thé est servi. Pardonnez moi si je ne vous accompagne pas, mais je n'ai pas soif pour le moment »

Souriante, j'attendis un moment avant d'enchainer :

« Alors dites moi ce qu'un écrivain aussi talentueux et imaginatif que vous fait dans une petite bourgade telle que Forks ? Ce n'est pas l'endroit idéal pour se faire connaître vous ne trouvez pas ? »

J'attendis patiemment sa réponse, en le regardant
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeDim 29 Nov - 12:59

    En effet, l’écrivain était bien loin d’être dupe. Contrairement à ses semblables, il ne fermait pas les yeux face à ce qu’il ne comprenait pas, face à ce qui sortait de l’ordinaire. Non, il les gardait grand ouverts et essayait de retenir le moindre détail pour son compte personnel, et ses livres, évidemment. Cependant, voilà, tous les vampires ne voulaient pas révéler leur existence au grand jour. En effet, il semblerait qu’il y ait tout de même une hiérarchie dans cette race. C’était ce que Sebastian avait cru deviner — entre autres — lors de son voyage en Italie. Toujours était-il qu’il n’allait pas ennuyer son hôte plus longtemps sur le fait qu’il ait pu voir une personne — un vampire — courir dans les bois, le semant bien vite. Elle n’avait vu personne à part des lapins. Peut-être ne s’était-elle simplement pas trouvée sur le chemin du vampire et ne l’avait donc pas vu.
    Sebastian, venant d’arriver en ville, n’était pas encore au courant des diverses familles qui habitaient Forks. En effet, s’il avait demandé à n’importe quelle personne qui était le jeune homme, grand, roux, un peu bizarre et pâle, on lui aurait sûrement donné la réponse : Edward Cullen. Mais l’écrivain n’était pas malpoli non plus. Il venait d’arriver et s’il commençait à interroger tout le monde sans raison, les gens risqueraient de se brusquer et de se refermer comme des huîtres... Surtout qu’ils se connaissaient tous, la rumeur qu’il posait trop de questions aurait vite fait le tour de la petite ville. Alors il y allait doucement. Le lien entre Esmée et ce garçon qu’il poursuivait resterait encore secret pendant un moment à mon avis.

    Alors qu’Esmée s’excusait encore de ne pas pouvoir l’aider, Sebastian hocha vaguement la tête : ce n’était pas grave. Tout le monde n’était pas comme lui. Tout le monde n’était pas têtu et fièrement accroché à ses idées. L’écrivain, quant à lui, ne lâcherait pas le morceau. Un jour, il trouverait qui est ce jeune homme. Quand le moment sera venu, peu importait le temps que cela prendra. Il était tenace. Et si ça pouvait lui permettre de rester un peu plus longtemps au même endroit, il n’était pas contre. Il approchait doucement de la quarantaine et commençait à avoir envie de se poser quelque part. Dans un endroit relativement calme mais toujours teinté de ce mystère auréolant le monde qu’il cherchait tant à percer à jour, à rejoindre.
    La conversation dériva alors sur la littérature et, plus exactement, son livre. Un best-seller international qui avait défrayé toutes les chroniques. Comme à chaque fois, il y en avait des positives et des négatives. Sebastian prenait les deux. Il faisait le tri dans celles qui lui paraissaient les plus pertinentes et jetait les autres. Ça ne servait à rien de se monter la tête pour de mauvaises critiques bien loin d’être fondées. D’un autre côté, son livre n’avait pas eu assez de succès pour lancer une grande tendance et finir par être adapté en film, être divisé en maints produits dérivés... Non, rien de tout cela. Et c’était presque mieux aux yeux de l’écrivain. En effet, chaque adaptation qu’il avait pu voir au cinéma n’était pas vraiment réussie. A part Le Seigneur des Anneaux, évidemment. Les livres de Tolkien n’avaient pas été victimes de leur succès, comme beaucoup d’autres: le succès des films les avait juste remis au goût du jour. Mais tout ceci était une autre histoire. Rougissant face aux compliments et au vent qui rafraîchissait bien trop vite son corps échaudé par la course-poursuite avec le jeune inconnu, Sebastian tenta de plaisanter. Il vit le sourire d’Esmée pâlir un peu. Elle lui exposa son avis, le plus sérieusement possible. Il rit alors un instant, comme pour lui signifier que c’était une blague. Mais ses pensées tournées un bref instant vers les Volturi éteignirent bien vite ce son dans sa gorge.

    - Je ne veux pas garder les yeux fermés sur notre monde, comme beaucoup d’autres le font. Je suis déterminé à les garder bien ouverts et, si je le peux, à ouvrir ceux des autres.

    C’était sûrement une histoire de volonté. Sebastian n’avait pas de volonté sur tous les points, non, mais il ne démordrait pas sur celui-là. Il était persuadé, à tord ou à raison, que les vampires et autres créatures surnaturelles existaient. On ne le ferait pas changé d’avis. Même s’il ne trouvait pas de preuves concrètes jusqu’à ce qu’il se retrouve sur son lit de mort, même s’il serait le seul à penser que ce monde existait, il le penserait jusqu’à la fin de ses jours. Peu importe les obstacles qu’il pourrait bien rencontrer, il ne baisserait pas les bras.
    Mais Esmée parlait alors de sa fille : Alice. Sebastian l’avait rencontrée une fois, où elle lui avait demandé un autographe et durant laquelle ils auraient pu discuter des heures sur son livre. Elle lui avait donné le sourire pour le restant de la journée. Elle était effectivement un vrai petit rayon de soleil à elle toute seule, illuminant la vie de ceux qui avaient l’occasion — la chance — de la croiser. Alors qu’Esmée et Sebastian se mettait en route vers la villa, il confirma les propos de sa future nouvelle amie. Car c’était bien comme ça que l’écrivain pensait à Esmée.

    - Je ne pense pas en effet qu’elle soit une “groupie”. Elle n’est pas hystérique et n’a pas aimé mon livre juste parce que les autres l’ont aimé. Non, je pense qu’elle l’a vraiment lu, qu’elle l’a vraiment aimé... et qu’elle a sûrement su lire à travers les lignes pour comprendre alors le message que je cherche à faire passer. Et j’en suis vraiment heureux.

    Et c’était vrai. Il était rare qu’il rencontre des gens qui lisent si profondément les livres. Bien souvent, les gens se contentaient de lire les livres comme un divertissement, sans chercher à savoir ce qui se cachait entre les lignes. Mais Alice n’était pas comme ça, il s’en était rendu compte en discutant avec elle. Et sa mère avait l’air d’être de la même trempe. Evidemment, elles étaient mère et fille, tout de même. Il aurait été étonnant du contraire... Cependant, à notre époque, les adolescents se rebellaient de plus en plus contre leurs parents, faisant tout pour ne pas leur ressembler... Et dire qu’avant, c’était le contraire ! Les enfants, les adolescents prenaient leurs parents pour leur modèle. Sebastian poussa un petit soupir. Les temps changeaient et il n’y pouvait rien, c’était comme ça. La seule chose qu’il était déterminé à changer était l’ouverture d’esprit des gens.
    En parlant d’ouverture d’esprit, Sebastian fut vraiment étonné de voir la demeure des Cullen. Elle était ouverte sur la forêt, comme si elle voulait se fondre avec elle, comme si ses propriétaires aimaient la nature qui les entourait plus que tout autre chose. L’écrivain était un grand partisan de la nature et de sa sauvegarde — en plus d’être partisan du monde surnaturel — et la maison était tout bonnement parfaite. Restant bouche-bée un instant, il entra dans la maison, émerveillé comme un enfant. Il n’avait aucun doute que le jour où il pénétrerait pleinement dans le monde surnaturel, il réagirait de la même façon. Il redescendit sur Terre lorsqu’Esmée lui proposa de prendre son manteau et le guida jusqu’au salon.

    Son hôte l’invita à faire comme chez lui, bien qu’il soit un peu gêné de prendre ses aises dans une maison aussi somptueuse. Esmée lui affirma alors qu’elle était seule la journée, son mari étant à l’hôpital et ses enfants au lycée. Sebastian s’installa tout de même lorsqu’Esmée quitta la pièce pour aller préparer le thé. Il observait toujours la pièce comme un enfant émerveillé. Il n’avait jamais vu une aussi belle maison. Un peu plus loin du canapé, il y avait un grand vide, comme si une pièce imposante du mobilier avait été brisée. Un piano ou une table par exemple. Mais après tout, ça devait arriver dans toutes les maisons, non ? Ce n’était pas exceptionnel. Il quitta la pièce des yeux quand Esmée revint avec sa tasse de thé, la posant sur la table basse devant lui. Il lui rendit le sourire qu’elle affichait tout en glissant un morceau de sucre dans sa boisson chaude. Il s’empara de la petite cuillère pour remuer le liquide afin que le sucre y fonde et s’y mêle plus vite, mais aussi pour que le thé se refroidisse un peu pour qu’il puisse le boire. Sebastian lui adressa un nouveau sourire alors qu’Esmée lui affirmait ne pas avoir soif.

    - Ce n’est pas grave, je comprends.

    Il n’allait tout de même pas la forcer à boire juste parce qu’il était là. C’était un peu gênant de boire seul face à son hôte mais il était déjà gêné de se retrouver dans une aussi vaste demeure alors un peu plus ou un peu moins, qu’est-ce que cela changeait ? Sebastian trempa ses lèvres dans le liquide brûlant avant de reposer sa tasse. Il allait attendre qu’il refroidisse un peu, sinon il allait se brûler. Et Dieu sait qu’il n’aimait pas se brûler !

    - Et bien... En fait, je ne cherche pas la célébrité, mais la tranquillité. Et puis il y a diverses rumeurs qui circulent sur cette région. Je pense que ça pourrait m’aider pour mon prochain livre.

    Il tenta de nouveau de boire un peu de thé. Il était déjà moins chaud mais toujours un peu trop. Sebastian but quand même une gorgée de plus avant de reposer sa tasse. Le liquide bouillant traversant son corps le chauffait jusqu’au bout des orteils et c’était vraiment une sensation agréable.

    - Vous savez, j’ai beaucoup voyagé après la sortie de mon premier livre. J’ai passé cinq ans à arpenter la planète pour trouver des indices, des preuves que le monde de mes livres n’est pas quelque chose de fictif... Il y a eu des découvertes, des déceptions... mais je pense qu’ici, à Forks, les choses se clarifieront un peu plus... Un peu comme il y a des années, lorsque j’avais fait un voyage en Italie avec l’université... Ce voyage m’a permis d’achever mon premier livre...

    Il eut un sourire. Ce voyage n’avait pas été des plus calmes, mais le soleil resplendissant de l’Italie motivait un peu plus que le ciel morne de Forks. Il adressa un sourire à Esmée.

    - Vous devez vous sentir bien seule, durant la journée, si toute votre famille est sortie...
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeLun 30 Nov - 19:39

Je pouvais avouer que la compagnie de l'écrivain était intéressante mais je commençais a croire que sa curiosité n'était pas une bonne chose, surtout si nous devions garder l'existence des vampires secrète.
Que savait il exactement sur nous ? Etait ce simplement de l'imagination où s'était il déjà rendu en Italie et avait il vu les Volturis ? Si oui, il devait sûrement être au courant de notre existence alors pourquoi m'embêtais je a lui cacher quelque chose qu'il savait déjà ? Cela n'avait aucun sens.
Je me demandais alors si je pouvais lui poser la question s'il avait déjà voyagé a Volterra. Evidemment, je poserais cette question comme toute question de curiosité rien de plus. Je verrais bien s'il me répond ou pas.
Pourtant, ce n'était pas la question du jour. Apparemment, j'avais été trop sérieuse quand il m'avais parlé de menaces de mort. Qu'y pouvais je si j'étais quelqu'un de protecteur ? Même trop protecteur dirais je.
C'était dans ma nature et je ne pouvais m'empêcher de toujours vouloir aider les autres, qui qu'ils soient. D'ailleurs, je l'avais invité a prendre le thé dans la villa, tout en sachant que je ne boirais pas avec lui.
Prendrait il cela comme un geste égoïste de ma part ? Je l'ignorais mais je me posais beaucoup de questions concernant son réel savoir au sujet des vampires et autres créatures, que les autres rangeaient dans le monde fantastique.
Pourtant, Sebastian semblait croire, contrairement aux autres, que nous existions. Il semblait sûr de notre existence et j'avouais que je ne savais plus où me mettre ni quoi dire. Devais je continuer a mentir ou devais je lui dire toute la vérité concernant « notre » monde et notre existence ?
J'eus un discret sourire en pensant que si Edward était là, je lui donnerais sûrement mal a la tête avec toutes les pensées qui se bousculaient, présentement, dans mon esprit. J'étais partagée et tout était emmêlé en moi.
Je perçus ensuite son rire lorsque je lui parlais de ces menaces. Apparemment, il pensait a une blague, mais je me demandais s'il savait qu'elles pouvaient être prises au sérieux. En tout cas, ce qui me rassurais, c'était que l'histoire de la poursuite d'Edward était oubliée et qu'il n'avait pas l'intention de revenir dessus.
Le sujet était donc clos a ma plus grande joie, même si j'étais encore loin d'être assurée. Ce n'était pas le premier humain qui passait a la maison mais, avec Bella, tout était différent. En effet, elle n'était pas au courant de notre existence avant d'avoir deviné qu'Edward était un vampire.
En ce qui concernait Sebastian, je ne savais pas quoi penser et c'était toujours la même question qui tournait dans mon esprit : était il oui ou non, réellement au courant que des créatures autres que les humains habitaient Forks et y vivaient, paisiblement, tranquillement, en ce mélangeant a eux.
A part Bella, personne dans Forks, a part les Quileutes qui, eux, étaient des loups mais c'était encore autre chose, personne n'était au courant de notre véritable nature. S'il y avait une agression, Carlisle se débrouillait toujours pour faire croire a une attaque d'un animal sauvage ou autre chose dans ce genre.
Mais cela n'empêchait nullement les questions que je me posais. D'ailleurs, d'après le livre de Sebastian, les vampires et les loups garous l'intéressait trop pour que j'arrive a leur faire croire que tout cela n'était que mythes et légendes.
Puis, la phrase qu'il me dis m'étonna au plus haut point : il ne voulait pas fermer les yeux sur ce monde. Qu'est ce que cette phrase pouvait bien signifier ? Croyait il vraiment que nous existions ?
Le regardant un instant, je lui demandais :

« Ainsi donc, vous croyez réellement que les vampires et les loups garous, qui sont pourtant des créatures fantastiques que l'ont invente généralement pour faire peur aux enfants existent ? C'est étonnant parce que, croyez moi, il n'y a pas beaucoup de personnes qui croient a ces légendes »

Heureusement pour moi, la conversation continua a dévier car, franchement, je n'étais pas vraiment a l'aise sur ce sujet. Nous étions toujours dans la forêt et nous parlions a présent d'Alice.
Alice...ma fille la plus excentrique, notamment, lorsqu'il s'agissait du futur mariage d'Edward et de Bella, que la jeune fille avait encore du mal a avaler. J'eus un petit sourire lorsque mes pensées s'égarèrent sur ce sujet.
A une époque antérieure, je serais certaine que Bella accepterait la demande en mariage d'Edward. Pourtant, les temps avaient changés et les jeunes filles n'acceptaient plus si facilement de se marier a 18 ans.
Secouant légèrement la tête, je revins a Sebastian qui continuait de me parler d'Alice. Non...je ne la voyais décidément pas en groupie même si c'était vrai qu'elle aimait l'oeuvre de l'écrivain.
J'eus un petit rire discret lorsqu'il me dis qu'elle avait dû lire entre les lignes de son livre pour comprendre ce qu'il voulait dire dans son oeuvre. Si seulement il savait que ma fille, une de ses fans, étaient une des créatures fantastiques qu'il parlait dans son livre ?
Je me demandais comment il réagirait s'il savait ça. Une fois qu'il eut fini, je lui répondis :

« Je peux vous confirmer qu'Alice a réellement aimé votre livre. La preuve, elle s'est rendue justement parce que c'était le jour pendant lequel vous donniez des autographes et elle est rentrée toute joyeuse a la maison. De plus, le fait qu'elle m'est conseillée votre livre prouve d'autant plus qu'elle a apprécié et je pense, sans m'avancer, qu'elle m'a transmis le virus »

Cette fois mon rire fut un peu plus communicatif et nous continuâmes a marcher dans la forêt, en direction de la villa, dans laquelle je lui est promis de prendre le thé. Une fois arrivés dans ma demeure, j'en avais profité pour le laisser se débarrasser.
Agissant comme une hôte modèle, j'avais posé sa veste dans un coin, pour ensuite lui demander de s'assoir dans le salon et de m'attendre, le temps que je lui prépare du thé. Evidemment, je ne préparerais qu'une tasse, puisque je ne buvais pas. Enfin...pas ce genre de boisson tout du moins.
Je m'étais donc éclipsée dans la cuisine, pendant que mes sens développés ne perdaient pas une miette des faits et gestes de Sebastian. Même si je n'étais pas auprès de lui, son émerveillement était palpable.
J'avais mis l'eau a chauffé puis avait préparer la sucrière a l'avance, pour mieux le servir, quand une odeur merveilleusement attirante, titilla mon odorat. Par réflexe, j'arrêtais aussitôt de respirer mais cela ne suffisait pas.
Je fermais donc un instant les yeux, avant de me mettre une main sur le nez. Qui pouvait bien dégager une aussi agréable odeur ? Ce n'était pas Sebastian tout de même ? J'étais tellement plongée dans mes pensées que je ne faisais pas attention a l'eau qui commença a trop chauffer pour le coup.
Eteignant le feu, je revins vers l'écrivain en lui disant que le thé était servi. Je posais la boisson sur la table basse, avant de prévenir, dans un sourire :

« Excusez moi si le thé vous paraît trop chaud. J'étais perdue dans mes pensées et je n'ai pas penser a éteindre le feu a temps. Vous devriez attendre qu'il refroidisse pour ne pas prendre le risque de vous brûler »

Ensuite, je m'assis sur un sofa, en face du sien pour le voir prendre la boisson et tourner le sucre pour que celui ci fonde. Il attendait également qu'elle refroidisse, comme je lui avais conseillé.
Je lui avais demandé pourquoi il avait choisi Forks car une telle bourgade n'était pas vraiment l'endroit idéal si on veut se faire voir, mais, apparemment, d'après ces dires, il ne cherchait pas la célébrité mais il était attiré par des rumeurs qui circulaient sur la contrée....rumeurs sur les vampires sans doute.
J'eus un petit sourire poli avant de le laisser finir sa phrase. Après tout qu'est ce qu'un écrivain tel que lui, passionné par les vampires, irait chercher dans une petite bourgade paumée, a part des rumeurs sur les vampires ?
Donc, une fois qu'il eut parlé, je lui répondis poliment :

« Ah je vois....apparemment, ce n'est pas une blague vous vous intéressez donc vraiment aux vampires....intéressant...et vous croyez que Forks abrite de telles créatures ? Personnellement, je trouve cette idée un peu étonnante. Enfin...après tout vous avez peut être raison. Moi et ma famille sommes installés depuis peu et nous ne sommes que vaguement au courant des rumeurs de cette ville »

J'avais envie de me frapper pour avoir dit autant de mensonges dans une seule phrase. Si Emmett était la, nul doute qu'il en aurait profiter pour se moquer de moi et me traiter de menteuse mais....je n'avais pas le choix encore une fois.
Je décidais donc de prendre un air, totalement étonné, comme une nouvelle arrivante qui n'était pas au courant des rumeurs ni du passé de la ville dans laquelle elle s'était installée et j'espérais que mon jeu marchait.
Puis, sa dernière prise de parole fut la plus intéressante pour moi. Ainsi donc, il avait même beaucoup voyagé dans le seul but de savoir si les vampires ou les loups garous existaient vraiment et il avait même été en Italie d'après ses dires.
De plus en plus intéressée, je me mis a boire littéralement ses paroles, tandis que mon odorat captait encore cette merveilleuse odeur de...sang humain. Aussitôt, mon corps se pencha en avant tandis que je sentais mes yeux se froncer légèrement.
Pourtant, je me mis une claque mentale avant de revenir a moi, en ayant un regard totalement ahuri, voire hébété, vers Sebastian. Me reprenant, j'essayais de lui répondre en me comportant normalement :

« Oh...vous avez même voyagé a travers le monde...et bien vu l'imagination que vous mettez pour écrire vos livres, il est évident qu'il vous faut voyager pour imaginer tout ça...en Italie vous dites...je....je vous souhaite vraiment d'avoir du succès auprès des gens...car sinon ce serait un sacré gâchis de ne pas être conscient d'un talent comme le votre.... »




Qu'étais je entrain de faire. Ça n'allait pas du tout. Je sentais l'odeur du sang de Sebastian et il était comme...comme quelque chose a laquelle je devenais accro au fur et a mesure qu'il était dans la même pièce que moi.
Je me sentais comme une alcoolique en face de sa bouteille favorite. J'avais tellement envie de le goûter....pourquoi je ne pouvais pas....juste un peu...Je m'approchais jusqu'à ce que ma main ne touche la table basse.
Le contact du bois me fit reculer vivement et je repris possession de mes moyens lorsqu'une horloge annonça l'heure. Il était 16h et les quatre coups me firent revenir a moi. Puis, je l'entendis qui me demandais si je ne me sentais pas seule ici, dans cette grande maison, lorsque ma famille était partie.
Reprenant tout contrôle sur moi même, j'eus un sourire en lui répondant :

« Non, je ne me sens pas seule. Vous savez dans une maison comme celle ci avec une famille de 5 membres, il y a toujours du travail a faire et, contrairement a ce que vous pensez je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Mes journées sont bien remplies parce que je travaille. Je retape des vieilles bâtisses et je dessine des plans pour la construction de futures habitations »
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeDim 6 Déc - 15:39

    Oui, Sebastian ne voulait pas rester aveugle comme beaucoup de ses congénères. Il était persuadé que les vampires, loups-garous et autres existaient bel et bien. Il voulait simplement en trouver les preuves. Après tout, être raide dingue des créatures surnaturelles alors qu’on avait dépassé les trente ans, ça frisait un peu le ridicule. Bien que le jeune écrivain ne s’occupe pas vraiment de l’avis et du regard des autres, ça commençait à bien faire de se faire prendre pour un dingue, sauf par ses fans les plus assidus. Mais ces derniers pensaient sûrement à une histoire parmi tant d’autres. Ce n’était pas son cas. A travers ses livres, ses histoires, il voulait faire passer un message. Il voulait leur faire comprendre que les vampires existaient bien. Sans pour autant vraiment tout révéler comme ça... Après tout, si c’était le cas, il se doutait bien que les vampires ne le laisseraient pas faire, certains ne verraient pas tout ça d’un bon oeil et il serait mal barré...
    Il fit part de tout ça à Esmée. Enfin, plus ou moins. Il lui avoua juste ne pas vouloir fermer les yeux. Il n’était pas dupe, il savait que des choses existaient... mais qu’on nous cachait leur existence. Oh, il ne pensait pas aux maintes théories de complot qui pouvaient bien régner sur le pays. Son hôte resta un instant silencieuse avant de reprendre la parole. Elle lui demanda donc s’il croyait à toutes ses créatures. Lui assurant que beaucoup n’y voyaient que des légendes.

    - Et bien oui, il se trouve que je crois à ces “légendes”... Ils sont peut-être utilisés pour effrayer les enfants et passionner certains adolescents mais je pense qu’ils existent bel et bien. Et qu’importe si les autres me prennent pour un illuminé, un jour j’arriverais bien à leur montrer que j’étais dans le vrai... En attendant...

    Sebastian haussa les épaules. En attendant, il patienterait et rassemblerait des preuves.

    - En attendant... et bien, j’attends... et je cherche des preuves.

    Mais l’écrivain ne voulait embêter plus que ça Esmée si elle faisait partie de ceux qui n’y croyaient pas. Ou même si elle n’avait pas vraiment d’avis sur la choses. Non, c’étaient ses affaires et tant qu’il n’aurait pas de preuves concrètes, il n’embêterait personne avec tout ça.
    Heureusement, la conversation dériva vers la fille d’Esmée. Alice était une grande fan d’après ce qu’il avait pu comprendre et juger par lui-même lorsqu’il l’avait rencontrée. Elle avait conseillé son livre à toute sa famille et avait communiqué son amour pour celui-ci. C’était une chose très agréable pour l’écrivain. Il était heureux également parce qu’elle semblait s’être penchée un peu plus près sur son ouvrage et avoir lu entre les lignes. Il lui semblait qu’elle était bien plus intelligente et ouverte que le reste des adolescents...
    Alors qu’ils se mettaient en route vers la villa d’Esmée, Sebastian lui répondit. Il essayait également de ne pas trébucher sur les diverses branches et racines. Il n’était pas habitué aux forêts... encore moins à celles aussi denses que celle de Forks. Il devrait faire un peu plus de sport et sortir faire du repérage, acheter une carte ou quelque chose, s’il voulait continuer et mener à bien ses recherches.

    - J’en suis heureux. Vous avez de la chance d’avoir une fille si joyeuse et intelligente. Bien souvent, à cet âge, on dénigre les livres pour se tourner vers les vêtements et les jeux vidéos... Cependant, j’ai l’impression qu’elle est bien mature pour son âge. C’est une bonne chose.

    Et oui, Sebastian était perspicace. Même si Alice avait l’air joyeuse et quelque peu insouciante, il était persuadé, d’après sa façon de lire son livre, qu’elle cachait bien son jeu. Elle était intelligente, faisait de bonnes déductions et ne s’attardait pas sur les apparences. Peut-être pourrait-elle l’aider dans ses investigations, un des ces jours. Il faudrait qu’il lui demande, s’il la revoyait. Mais ses pensées à ce sujet se tarirent vite quand il aperçut la maison. Elle était magnifique. Aérée, spacieuse, simple. Il était sous le charme.
    Esmée lui conseilla de s’installer sur le canapé au salon pendant qu’elle allait préparer le thé. Toujours un peu gêné de se retrouver dans cet endroit somptueux, il gardait ses mains posées sur ses genoux, observant la pièce comme un enfant le ferait. Il était vraiment émerveillé. Plus loin, dans la cuisine, il pouvait vaguement entendre la bouilloire siffler. Le thé serait bientôt prêt. En effet, Esmée revenait avec sa tasse fumante, un sachet de thé plongé dedans, avec une sucrière. Une fois son hôte installée devant lui, il plongea un sucre dans le liquide brûlant et entreprit de le mélanger pour l’aérer et le refroidir un peu.

    - Ce n’est pas grave, j’attendrais un peu. Le temps qu’il refroidisse un minimum.

    Il adressa un sourire à Esmée. Il était déjà gentil qu’elle l’invite à boire le thé chez elle alors qu’elle ne le connaissait presque pas... Juste avec ce qu’elle avait pu deviner de lui dans son livre et ce qu’il avait bien pu lui avouer sur le trajet pour arriver jusqu’à la villa. Il trempait légèrement les lèvres dans sa boisson brûlante, il la reposa bien vite. Elle n’était pas encore assez froide. Esmée lui demanda alors pourquoi il était venu se perdre à Forks. Pour lui, c’était tout bonnement normal, cela faisait des années qu’il ne cessait de voyager entre les diverses pays, les diverses rumeurs qu’il entendait. Il ne cherchait pas la célébrité. Pas outre mesure, il appréciait rencontrer des gens qui avaient aimé son livre, discuter avec eux, signer des autographes. Il restait humble. Le succès de son livre ne lui avait pas monté à la tête... Et puis il aimait les choses simples... à part sa chasse aux “monstres”, évidemment. Son hôte l’étonna alors qu’il soit, en effet, véritablement intéressé par les vampires et autres créatures surnaturelles. Il eut un petit sourire.

    - Et oui, ils m’intéressent vraiment. Je sais bien que c’est un peu surprenant pour un homme de mon âge... mais c’est dans ma nature. Pour ce qui concerne Forks, je n’ai entendu que des rumeurs pour l’instant... Je ne sais pas si elles sont fondées ou pas... Mais je compte bien me faire une idée là-dessus... D’ailleurs Forks m’intrigue assez... L’année dernière, il y avait déjà eu certaines rumeurs qui m’avaient attirées... mais j’étais en voyage en Roumanie alors je n’ai pas pu venir voir de quoi il s’agissait...

    Et oui, Sebastian était intarissable sur les sujets qui le passionnaient. Il lui raconta alors qu’il voyageait beaucoup pour collecter des preuves sur ces fameuses rumeurs. Il s’aperçut alors qu’Esmée s’était penchée en avant, comme si elle buvait ses paroles. Comme si elle était tout autant intéressée que lui par ses propos. Il eut un sourire. Il aimait intéresser les gens. Elle semblait ébahie par son nombre de voyage... Du moins, c’était ce qu’il pensait en voyant son regard ahuri. Il eut de nouveau un sourire alors qu’elle lui souhaitait d’avoir du succès auprès des gens.

    - Apparemment, mon premier livre a eu un bon succès... J’espère que le second aura le même... Même si mes admirateurs doivent faire preuve d’une patience folle !

    En effet, ça faisait plusieurs années qu’il travaillait sur son second livre. Il avançait bien. Peut-être un peu trop lentement au goût de son éditeur mais il n’y pouvait rien... Sauf s’il le virait... Enfin, Sebastian pensait bien qu’il pourrait trouver une autre maison d’édition s’il venait à se faire licencier. Esmée se pencha encore un avant, jusqu’à poser une main sur la table basse. Il se demanda pourquoi elle éprouvait dans d’attirance dans son discours mais il n’y fit guère attention. Il n’allait pas déranger plus que ça son hôte. Il changea néanmoins de sujet en lui demandant si elle ne se sentait pas trop seule dans sa grande maison durant la journée, alors que mari et enfants étaient occupés dehors.
    Esmée sembla alors sortir de ses pensées lorsque l’horloge sonna seize heures. Il lui rendit le sourire qu’elle lui adressait, en attendant qu’elle lui réponde. Elle ne s’ennuyait pas chez elle. Elle n’en avait pas le temps. Elle réparait des maisons et dessinait des plans pour d’autres...

    - Vraiment ? Ce doit être très intéressant... Quel genre de maisons dessinez-vous ?

    Sebastian adorait passer les semaines qui précédaient Noël à observer les maisons décorées. Il adorait regarder les diverses architectures qu’il y avait dans le pays. Mais ses derniers temps, il était surtout occupé entre sa chasse aux “monstres” et écrire la fin de son livre. Il avait peu de temps à consacrer aux maisons. A part celle qu’il avait loué en centre ville. Une petite bicoque tout ce qu’il y avait de plus simple... mais en même temps, il ne comptait pas non plus y passer le reste de sa vie... Il ne restait jamais très longtemps au même endroit... S’envolant d’une rumeur à une autre.

    - J’aime beaucoup regarder les maisons, dans les quartiers chics... Il y en a de tellement magnifiques. Mais je me contente d’habiter de petites demeures... Il faut dire que je ne reste jamais très longtemps au même endroit alors je ne vois pas pourquoi je payerais le loyer exorbitant d’une demeure telle que la vôtre...

    Il balaya du regard la pièce où ils étaient. Oh bien sûr, il n’avait rien contre les habitants de telles demeures. Il adressa un sourire à Esmée.

    - Mais peut-être qu’un jour, quand je serais trop vieux pour ses bêtises, je me poserais quelque part... En attendant... Et bien en attendant, je continue de voyager.

    Il se pencha légèrement en avant pour s’emparer de nouveau sa tasse. Il trempa les lèvres dans le thé qui avait refroidi suffisamment pour être buvable et en but quelques gorgées.
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeDim 6 Déc - 22:41

Etais je a ce point une aussi piètre menteuse ? Comment pouvais je me débrouiller pour lui faire croire que les vampires et les loups garous, toutes ces créatures n'existaient pas ? Etait il conscient qu'il était, en ce moment même, entrain de converser tranquillement avec un vampire ?
Vraiment, je n'avais jamais rencontré une situation semblable. Même avec Bella. Enfin...avec Bella s'était différent évidemment. Avec elle, on était pas obligé de se cacher puisqu'elle savait qui nous étions et surtout, ce que nous étions.
Sebastian, quand a lui, était simplement, un écrivain fasciné par les vampires, qui faisait tout pour prouver leur existence. Nom d'un chien ! J'aurais tellement voulu que Carlisle soit là et qu'il me dise comment me comporter dans ces moment là ! Je me sentais tellement perdue, tellement démunie...
Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais dire, sachant simplement qu'il fallait que je fasse attention au moindre de mes paroles. En avais je déjà trop dis ? Sebastian était sympathique, je ne pouvais pas le nier, mais il commençait, réellement, a me mettre en danger.
Non pas qu'il soit dangereux pour moi. Si la situation dégénérait et qu'il apprenait qui nous étions, je pouvais toujours....non ! Esmée ! Interdis toi de penser a une telle extrémité ! Ce serait idiot de le tuer sous prétexte qu'il a découvert que nous étions des vampires !
Tout au long du chemin qui menait a la villa, je me fustigeais l'esprit. Je me maudissais de lui avoir proposer de venir prendre le thé a la maison. Que m'avait il prit bon sang ? Qu'avais je eu dans la tête ?
J'écoutais avec attention les pas hésitants de Sebastian, alors que mes pensées étaient toujours occupées a se poser des questions, auxquelles elles ne trouvaient qu'une seule réponse, qui ne me plaisais pas du tout : la mort de Sebastian.
Je savais parfaitement que si je voulais le tuer, je n'aurais aucun mal a faire croire a un accident. Je voyais déjà les explications que je donnerais : « le pauvre homme s'est fait tuer par un animal sauvage.... », mais je ne pouvais décidément pas faire ça !
Je haïssais les idées qui me vinrent a l'esprit alors que nous étions en route pour la villa, mais ce que je haïssais le plus s'était que le jeune homme ne se doutait absolument de rien. Il n'avait même pas conscience qu'il pouvait se faire tuer d'un instant a un autre.
Pourtant, ce qui était sûre c'est que j'étais en partie inconsciente moi même. Même si je savais que, comme d'habitude, j'étais la seule a la maison pendant la journée, cela ne rendait pas le danger inexistant pour Sebastian, loin de là même.
Tandis que nous marchâmes, l'écrivain me répondis qu'il croyait a ses mythes et légendes, malgré son âge avancé. J'eus un petit sourire et répondis a sa suite, sans pour autant me retourner vers lui :

« Non, je ne crois pas que vous êtes un illuminé...simplement vous êtes quelqu'un qui croit a des choses auxquelles les autres ne croient pas forcément. Si vous êtes persuadé que les créatures fantastiques telles que les vampires ou les loups garous existent et bien....c'est votre choix. Vous savez, je pense que chacun a ses croyances. Ce serait comme, pour vous donner un exemple, quelqu'un qui croit en dieu. Vous vous croyez aux créatures du diable simplement »

J'évitais de le regarder et je continuais a marcher, tandis que nous parlions d'Alice. Apparemment, il recherchait encore des preuves pour prouver l'existence des vampires et des loups garous.
D'un coté, je trouvais cela courageux de sa part : il avait une passion et même si, pour le commun des mortels, ce n'était pas très prisé comme genre de passion, il s'y accrochait corps et âme et ferait tout pour atteindre son but.
Pourtant, d'un autre coté, je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète pour lui, même si je ne le connaissais pas. En effet, s'il mettait son nez dans les affaires des vampires, cela risquerait de lui causer de grave ennuis.
Etait il réellement conscient de la gravité de ce genre de passion ? Car nous n'étions pas tous des vampires végétariens sevrés du sang humain. La plupart d'entre nous restait fidèle a leur nature.
Alors, tandis qu'il me dis qu'il continuait de chercher des preuves, je ne pu m'empêcher de le mettre en garde :

« Vous cherchez des preuves mais....êtes vous simplement conscient du danger que vous risquerez de trouver si vous vous aventurez sur ce chemin là ? Je vous dis simplement cela pour vous mettre en garde....ce n'est pas un conseil a prendre a la légère, monsieur Jonhson, sachez le »

Avant même d'ouvrir la porte, j'eus une petite hésitation, puis décidais qu'il n'y avait rien a craindre, pour le moment. Une fois qu'il fut entré, je pris son manteau pour le déposer sur une chaise plus loin.
Je lui demandais ensuite de m'attendre dans le salon, pendant que je préparais le thé, qu'il boirait tout seul. Je l'accompagnais donc dans le salon et le laissais s'assoir sur un sofa, tandis que je me dirigeais vers la cuisine.
Heureusement, même si nous ne l'utilisions pas, nous avions une belle cuisine avec tous les ustensiles adaptés. Je sortis donc une tasse du placard et une casserole pour faire chauffer l'eau.

Pendant ce temps, je sentais l'odeur du sang de Sebastian, qui commençait vaguement a m'attirer. C'était normal après tout....tout sang humain attire les vampires. Pourtant, cette odeur avait quelque chose de particulier....d'irrésistible je dirais même...
Je fermais aussitôt les yeux et, pendant une fraction de seconde, mon esprit se maudit d'être végétarien. Pourtant, il fallait que je me reprenne a tout prix. L'eau se mit a bouillir et j'éteignis le feu, avant de retourner dans le salon.
Là, je posais la tasse sur la table basse, en m'excusant de ne pas l'accompagner, puis répondit a sa remarque sur Alice :

« Oui, je dois avouer qu'Alice est une perle, qui aime s'intéresser a beaucoup de chose, que ce soit les vêtements, ou la littérature. En fait, on peut dire que tout ce qui est nouveau l'intéresse pour faire cours. Comme quoi votre oeuvre n'est pas passée a travers les mailles de sa curiosité »

J'attendis donc, patiemment, qu'il prenne sa tasse, m'amusant gentiment de le voir la reposer lorsqu'il perçut qu'elle était encore trop chaude pour lui. En effet, pour moi s'était amusant et mélancolique a la fois.
Je me revoyais plusieurs années plus tôt, alors que j'étais encore humaine, sirotant une tasse de thé. A présent....ce n'était plus possible. Pourtant, j'aurais tellement aimer ressentir une nouvelle fois le liquide chaud, couler dans ma gorge.
Ce liquide chaud était cependant remplacé par un autre liquide chaud...mais vital pour le coup : le sang. En effet, a présent, s'était le seul liquide que je pouvais encore avaler et cela...pour l'éternité.
Je me mis a sourire a la remarque de Sebastian, concernant la chaleur du thé, mais ne dis rien. Je m'intéressais cependant a ce qu'il disait après. Apparemment, j'avais vu juste : s'étaient des rumeurs qui l'avait conduit jusqu'à Forks, mais de quelles rumeurs s'agissait il ? Et si je lui posais la question ? :

« Je peux comprendre que pour chercher des créatures fantastiques, il ne faut pas se contenter de son vieux grenier. Ainsi donc, vous avez beaucoup voyagé ? C'est une chance pour vous de pouvoir profiter des plus beaux paysages ! Et vous dites que ce sont des rumeurs qui vous ont attirés a Forks ? Pardonnez moi mais...êtes vous certain de ne pas vous tromper ? Après tout ce ne sont peut être que des rumeurs et vous vous engagez peut être sur une fausse piste. Qui sait ? »

Je m'étais ensuite penchée vers lui, simplement parce que j'avais laissé mon instinct reprendre le dessus rien qu'un instant et son odeur commençait réellement a m'attirer, comme s'il était une source de lumière et que j'étais un papillon de nuit.
Heureusement qu'une horloge sonna a ce moment, car, dans mon esprit, j'avais déjà pensé a la possibilité de le séduire pour ensuite mordre cette gorge blanche qui me paraissait, tellement tentante...tellement..appétissante...
Pourtant, j'avais réussis a me plaquer contre le canapé, en retenant, de justesse, un grondement. Je vis dans le regard de Sebastian, qu'il était intrigué mais apparemment, il ne se doutait de rien ! Heureusement pour moi !
Il aurait sûrement crû que je buvais littéralement ses paroles. D'un coté, il avait raison. Puis, il me parla d'un second livre. Etant sûre de pouvoir me contrôler, je demandais, curieuse :

« Un second livre ? Je n'ose pas imaginer tout le travail que cela peut engendrer ! Et ne vous inquiétez pas pour vos fans, s'ils ont aimés votre première oeuvre, il n'y a aucune raison pour qu'ils n'attendent pas le second, même si, effectivement, ce sera avec une certaine impatience. Pourtant, je suis sûre que vous les épaterez ! »

Il s'intéressa ensuite a ce que je pouvais bien faire pendant toute la journée alors que j'étais seule. Effectivement, une jeune femme seule dans une villa aussi important, s'était normal qu'on se pose la question.
Je lui avais alors répondu que je retapais des maisons et que je dessinais des plans de construction pour d'autres. Sebastian s'intéressa ensuite aux maisons que je pouvais bien dessiner.
Je lui répondis dans un sourire :

« Oh...je n'ai pas de préférence. Cela dépend des commandes que j'ai. Je travaille essentiellement ici, dans mon bureau. Les clients m'appellent et me demandent des plans, je les dessine et je les leur envoie par courrier. C'est tout de suite plus simple et intéressant car c'est cela qui me plait »

Puis, il me dis qu'il n'aurait sûrement pas les moyens de payer un tel loyer et que c'était pour cela aussi qu'il parcourait le monde. J'eus un petit rire discret. Effectivement, les quartiers chics étaient beaux a voir mais cher a y habiter.
J'attendis donc qu'il est fini de parler, pour lui répondre :

« Vous avez entièrement raison Sebastian....oh....vous me permettez de vous appeler Sebastian ? »

J'eus un petit silence, avec un sourire d'excuse, avant de reprendre sur le même ton :

« Il faut profiter de la vie, surtout quand on a un projet comme le vôtre c'est a dire, parcourir le monde dans le but de savoir si les vampires existent. Ce n'est pas forcément une bonne chose d'acheter une grande maison quand on souhaite aller a l'extérieur »









[Excuse la fin est pourrie ><]
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeLun 21 Déc - 17:54

    La situation était en effet différente avec Bella. Bien évidemment, Sebastian n’en savait rien, vu qu’il ne connaissait Bella que de nom, ayant croisé son père le jour de son arrivée à Forks. Toutefois, les circonstances étaient belles et bien différentes. Au départ, Bella ne connaissait pas l’existence des vampires et autres créatures... Ce n’est qu’en rencontrant Edward et en voulant savoir ce qu’il était réellement qu’elle avait découvert ce monde parallèle à celui des humains. Pour Sebastian, c’était un peu près l’inverse. Il savait que les vampires et autres créatures surnaturelles existaient... mais il n’en connaissait pas personnellement. Là était tout le problème. Dans un sens, Bella était bien moins dangereuse que Sebastian pour la communauté vampirique. Bella, elle, se contentait de savoir qu’Edward et sa famille étaient des vampires, ainsi qu’il y en avait d’autres dans le monde, comme eux... Mais Sebastian, lui, aurait voulu percer à jour ce monde et le livrer aux autres. Leur ouvrir enfin les yeux. Car il n’était pas l’un de ces moutons aveugles qui suivent le mouvement sans voir plus loin que le bout de leur nez. Non, ce n’était vraiment pas son genre.
    Toutefois, il était bien loin de se douter qu’en conversant avec Esmée, il parlait à une vampire... Et pas la moindre ! Elle était quand même la mère de tout un clan végétarien, chose relativement rare chez les vampires. Mais tout cela, Sebastian ne le savait pas. Il avait certes une bien plus large connaissance sur les vampires que ses congénères humains... mais il en avait encore tant à apprendre...

    Une bonne partie du chemin jusqu’à la villa se fit en silence, Sebastian hésitant sur l’endroit où poser ses pieds à chacun de ses pas et Esmée perdue dans ses pensées. Ce silence était malgré tout entrecoupé de certains mots, quelques paroles jetées ça et là pour entretenir la conversation comme on remettrait une bûche dans un feu de cheminée pour raviver. Le dernier sujet en date était la croyance de Sebastian pour ce monde surnaturel auquel beaucoup ne croyait plus depuis longtemps. Un sourire orna le sourire de son hôte avant qu’elle ne lui réponde. Elle lui affirma alors qu’elle ne le prenait pas pour un illuminé. Un sourire orna les lèvres de l’écrivain en entendant ces quelques mots. Il en était ravi car, lorsqu’il commençait à devenir trop sérieux en parlant de l’univers de ses livres, les gens le fuyaient comme la peste... Ou feignaient l’indifférence à ses propos. Les regards des deux compagnons de fortune ne se croisaient que rarement, chacun faisant attention à où il posait les pieds... Du moins du côté de Sebastian qui n’était guère habitué aux forêts... Il remercia tout de même Esmée

    - Merci... Tous ne font pas preuve d’autant de tolérance à ce sujet...

    Sa voix était devenue un peu amère à la fin de sa phrase mais la conversation dériva alors sur Alice, ce qui lui rendit le sourire... Cette jeune fille était une vraie bouffée d’air frais dans ce monde anonyme et obscur dans lequel Sebastian avait parfois l’impression de vivre. La conversation continua de dériver pour arriver sur les dangers que représentaient une passion telle que la sienne. Il était vrai que, si les vampires existaient bel et bien, il pouvait courir de très dangereux... dangers. Beaucoup ne voudraient sûrement pas que leur existence soit révélée au grand public... Pourquoi vivraient-ils encore dans l’ombre aujourd’hui sinon ? Il adressa un sourire qui se voulait amusé à Esmée mais qui se transforma un peu en grimace gênée.

    - Mais si je me trompe sur toute la ligne et que les vampires n’existent pas, je n’aurais alors aucune raison de m’en faire... Voyez, je préfère continuer mes recherches, prouver au monde, ou au moins à moi-même, que ce monde existe, quitte à finir mort à cause de ma ténacité ; plutôt que de tout laisser tomber et vivre une existence morne et routinière.

    En effet, Sebastian était déterminé... et il préférait finir six pieds sous terre à cause d’un vampire ou autre que d’avoir une vie comme celle de tant d’autres. Il ne voulait pas être un mouton aveugle et ne voyait pas autrement sa vie que comme elle l’était actuellement.
    Ils venaient d’arriver à la villa et l’écrivain ne pouvait s’empêcher d’admirer à la bâtisse. Jamais il n’avait vu de maison telle que celle-ci. Et pourtant, il en avait vues, des maisons ! Du manoir anglais jusqu’à château gothique roumain, il avait eu tout un éventail varié en matière d’architecture... mais il n’avait jamais eu l’occasion de voir une demeure aussi aérée, aussi ouverte sur la forêt. La plupart des gens voulait se donner un genre. Avoir une maison en pleine forêt... mais ne pas être incommodé par les petites bêtes du paysage. Ils ne voulaient pas se réveiller un matin avec un hibou sur la branche juste en face de la fenêtre de leur chambre... Mais ça ne semblait pas être le cas des Cullen. Sebastian eut le temps d’admirer à sa guise les quelques pièces qu’il traversa pour aller jusque dans le salon, où Esmée lui indiqua le canapé et de prendre ses aises. Il prit donc place et garda ses mains sur ses genoux, s’extasiant toujours autant devant l’intérieur de la maison.

    Esmée revient bien vite avec le thé et le prévint qu’il était un peu chaud. Sebastian tenta tout de même de boire une gorgée mais la boisson était vraiment trop chaude. Son hôte parla de nouveau de sa fille et l’écrivain hocha la tête, d’accord avec ses propos. Il n’avait rencontré Alice qu’une seule fois et elle lui avait fait grand forte impression, une bonne impression. Il eut un sourire avant de répondre aux questions qu’Esmée lui posait sur les motivations qui l’avaient poussé à venir se perdre à Forks. Il répondit alors qu’il avait entendu des rumeurs à propos de la ville. Des choses qui s’y seraient produites. En rapport avec le surnaturel, bien entendu.

    - En effet, j’ai énormément voyagé à travers le monde. Ce n’était pas toujours facile, principalement à cause de la langue... mais aussi à cause des principes, des idées des gens. Déjà ici, j’ai du mal à mener mes petites enquêtes sans me faire traiter de fou alors dans certaines contrées reculées, je vous laisse imaginer... Cependant, c’est toujours une expérience enrichissante. J’ai rencontré tellement de personnes différentes, des modes de vie, des architectures tous plus différents les uns que les autres... Dans le cas de Forks, l’année dernière, il y a eu des rumeurs à propos d’une bête sauvage qui avait attaqué plusieurs hommes... Et maintenant, toujours la même chose... Je suis peut-être sur une mauvaise piste... Ce ne serait pas la première fois que ça m’arriverait... Mais je m’en serais voulu de ne pas venir jeter un coup d’oeil... D’autant plus que c’est la deuxième fois que les rumeurs circulent...

    Esmée s’était penchée vers lui. Intriguée par son récit ? Ou autre chose ? Il n’en savait rien. Il préféra opter pour la première option. Pourquoi aurait-il envisager autre chose, d’ailleurs ? Esmée semblait être une femme, une mère de famille, tout à fait normale. Habitant certes une luxueuse villa dans un trou paumé mais une femme normale tout de même. Il n’imaginait pas une seule seconde qu’il pouvait bien parler à un vampire. Sebastian était peut-être persuadé que les vampires existaient mais il n’était pas non plus paranoïaque. Il ne voyait pas des créatures surnaturelles partout...
    Il enchaîna alors sur son second livre, en cours d’écriture. Il espérait que, malgré l’attente que ses fans devaient subir, ce second opus aurait autant de succès que le premier. Il faisait part de ses doutes à Esmée et elle s’empressa de le rassurer. Il lui adressa un sourire pour la remercier avant de s’intéresser un peu plus au quotidien de son hôte. En effet, elle allait bientôt savoir le plus important de sa personne et lui ne la connaissait pas encore. D’autant plus qu’elle semblait passer ses journées seules dans son immense maison... Ça avait quelque chose de triste... Mais Esmée lui apprit qu’elle dessinait et retapait des maisons. Curieux, Sebastian lui demanda quel genre. A vrai dire, c’était surtout selon les envies de ses clients... Ce qui était compréhensible... et Sebastian se demandait pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt... Les gens avait souvent des idées bien précises pour leur maison alors si on commençait à leur dessiner quelque chose de tout à fait différent, ils n’allaient pas être contents.

    - Ça a l’air très intéressant comme travail. Surtout si vous l’aimez.

    Un nouveau sourire orna les lèvres de l’écrivain alors qu’il déplorait le fait qu’il ne pourrait sûrement jamais habiter dans ce genre de maison. Après tout, il n’en avait pas vraiment besoin non plus. Il ne se fixait jamais nulle part et vivait presque toute sa vie sur son ordinateur... Il n’avait pas besoin d’une aussi grande demeure. Alors qu’Esmée lui demandait si elle pouvait l’appeler par son prénom, son sourire s’élargit.

    - Bien sûr que vous pouvez m’appeler Sebastian... C’est comme ça que je m’appelle après tout !

    Il écouta alors ensuite les propos que tenaient Esmée. Il hocha alors pensivement la tête en attrapant de nouveaux sa tasse de thé. Il avait suffisamment refroidi maintenant pour être bu sans se brûler et Sebastian savoura la descente du liquide chaud dans sa gorge.

    - C’est vrai. Je n’ai pas encore l’intention d’arrêter mes recherches... Je ne sais pas si je m’arrêterai un jour d’ailleurs... Sauf quand je serais mort, évidemment ! Il ne servirait à rien d’acheter une grande maison... D’autant plus que je suis tout seul et que je passe mon temps devant mon ordinateur.

    Il haussa les épaules et eut encore un sourire.

    - Il n’empêche que votre maison est magnifique. Ce serait mentir de ne pas vous envier votre vie... Vous avez une superbe demeure, une famille unie et un métier plaisant. Cependant, je ne pense pas qu’un jour j’aurai tout cela.

    Il eut un sourire un peu triste. En effet, il ne pouvait espérer avoir ce genre de vie... Sauf s’il trouvait une demoiselle qui croyait comme lui aux vampires... et qu’il arrivait enfin à prouver qu’ils existaient au monde entier...
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MessageSujet: Re: Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson]   Un écrivain perdu ? [PV Sebastian C. Jonhson] Icon_minitimeMer 23 Déc - 22:01

J'avais conscience des risques. J'avais conscience que Sebastian courait un énorme danger en décidant de me suivre et je me demandais même pourquoi je l'avais invité à prendre le thé à la villa.
Pourtant, aux yeux de la plupart des gens, cette situation pourrait paraître d'une banalité déconcertante, même si certains persistaient à dire qu'il ne fallait pas faire confiance aux inconnus.
Sebastian lui, avait tout de suite accepté de me suivre et nous étions en route jusqu'à la villa. Heureusement que j'avais chassé il n'y a pas longtemps, mais j'étais encore loin d'imaginer ce que la suite me réserverais.
En effet, je discutais avec lui, même si je ne le regardais pas, paraissant trop occupée à faire attention à mes pas, même si je connaissais parfaitement, le chemin : depuis le temps que nous habitions à Forks, la forêt n'avait plus aucun secret pour moi.
J'en connaissais les moindres recoins et, là ou d'autres ce seraient sans doute perdus, j'aurais retrouvé mon chemin les yeux fermés. Bref...tout ça pour dire que, malgré tout, j'avais une petite conversation avec l'écrivain.
D'ailleurs, j'osais lui donner des conseils, tout en faisant attention de rester vague dans ce que je disais. J'étais parvenue à lui faire croire que je n'avais rien vu dans la forêt, pour « sauver la peau » d'Edward, mais j'ignorais si je pouvais jouer ce genre de jeu encore bien longtemps, avec Sebastian.
Il ne fallait pas le sous estimer. C'était un garçon extrêmement intelligent, qui avait l'audace de croire en des créatures que la plupart des humains qualifierait de fantastiques ou d'irréel.
Pourtant, Sebastian était un écrivain passionné par les vampires et les loups garous et, ce qu'il ignorait, c'était qu'il était invité chez une de ces créatures, par l'une d'entre elles même. Quelle drôle de situation !
Le reste du trajet fut silencieux. J'étais plongée dans mes pensées et Sebastian était trop concentré sur le sentier pour faire autre chose d'autre. Pourtant, une fois que nous fûmes arrivés à la villa, je marquais un temps d'hésitation.
Je me demandais si je devais effectivement lui ouvrir la porte. Lui qui était passionné par les vampires, était sur le point d'entrer dans le « manoir des vampires » même si la villa ne ressemblait pas à un manoir.
Donc, m'arrêtant, j'humais discrètement la villa et ses alentours, pour ne distinguer aucune odeur de mes « enfants ». Apparemment, Edward n'était pas encore rentré et Alice avait réussit à supplier Jasper de l'accompagner faire des cours, tandis que Rosalie et Emmett devaient sûrement faire quelque chose de leur cotés ou, peut être étaient ils simplement encore tous au lycée ?
La dernière solution me sembla la plus plausible et j'eus un discret soupir de soulagement, avant d'ouvrir résolument la porte, pour faire entrer Sebastian à l'intérieur. M'occupant ensuite de lui, comme une hôte modèle, je lui demandais d'enlever son manteau pour que je puisse le débarrasser.
Je lui demandais ensuite de patienter dans le salon, le temps que je prépare le thé et me dirigeais vers la cuisine. Une fois revenue dans le salon, je posais la tasse sur la table, en m'asseyant sur le sofa en face de lui, pour lui répondre :

« Vous menez donc une vie d'aventurier si je comprends bien ? Toujours a essayer de découvrir le moindre petit secret ? C'est un conseil d'ami mais je pense qu'il faut que vous soyez conscient que certains secrets ne doivent pas être révélés si vous ne voulez pas en payer les conséquences. »

Je l'entendis ensuite me dire qu'il serait prêt à mourir à cause de sa ténacité, que de rester enfermé dans une vie routinière. Dieu que c'était facile à comprendre. Même moi, qui suis un vampire et qui vis éternellement, je commence quelque fois à trouver le temps long, surtout lors des journées, notamment lorsque Carlisle n'est pas près de moi.
Mais ce n'était pas le propos. Je n'allais pas embêter Sebastian et lui parler de mon mari parce que ça ne le regardait pas et ce n'était pas quelque chose qu'il considérerait comme pertinent, vu le débat sur lequel on était entrain de parler.
Heureusement qu'il m'écouta quand je lui dit que la boisson risquerait d'être brûlante. Pourtant, en homme courageux, il tenta de goûter au liquide et j'eus un petit rire discret. Ce garçon commençait à me plaire.
Je ne sais pas pourquoi mais il me vins tout de suite l'idée de le prendre sous mon aile et de lui donner des conseils, tout en essayant de rester la plus vague possible au sujet des vampires et des loups garous : j'aimais aider les gens certes, mais je n'allais tout de même pas risquer de mettre ma famille en danger.
Je l'écoutais ensuite parler. Apparemment le jeune homme avait parcouru le monde, il était donc sûrement déjà aller en Italie. Avait il déjà découvert les Volturis ? J'essayais donc de lui poser la question, de manière détournée :

« Vous savez, j'imagine bien que voyager à travers le monde n'est pas chose facile. Oui, vous avez raison, la langue est le principal problème quand on part à l'étranger mais je suis sûr que vous avez réussit à comprendre, en apprenant pas mal de chose également. Et puis, comme dit le proverbe : « les voyages forment la jeunesse ! » donc vous êtes sûrement revenu plus grand de tous ces voyages. Vous avez raison de vivre à fond ce que vous faites , mais ne subissez jamais sinon ça ne vaut pas la peine de continuer. Si vous vous demandez pourquoi je me permet de vous donner tous ces conseils c'est pour une seule raison : j'aime aider les gens que j'apprécie et vous figurez justement dans cette catégorie Sebastian. »

Un petit sourire pour approuver mes dires et je l'écoutais encore une fois m'expliquer que les rumeurs circulaient vite à propos des vampires dans Forks. Même si j'étais horriblement angoissée et qu'une partie de moi me disait de lui sauter dessus et de le tuer, pour éviter tous problème, je restais toujours la même : c'est à dire, aimante, polie et surtout, courtoise.
Puis, vint un moment où mon corps se pencha en avant car l'odeur du sang de Sebastian, me parut, tellement irrésistible, que je ne pus m'empêcher d'effectuer ce mouvement. Je me penchais jusqu'à ce que je n'atteigne la table basse avec ma main.
Heureusement que l'horloge sonna quatre heures. Les quatre coups me sortirent de cet état hypnotique et je me plaquais aussitôt en arrière. Sebastian crus que j'étais hypnotisée par ses propos.
D'ailleurs, je lui répondis :

« Je me permet de vous redonner un conseil d'ami Sebastian. Je peux comprendre que vous soyez attiré par les rumeurs qui circulent à Forks comme ailleurs, mais il serait dommage que vous perdiez votre temps ou même que vous perdiez la vie en poursuivant ces rumeurs, si elles n'aboutissent pas à ce que vous souhaitiez. Ne vous inquiétez pas, je ne vous dis pas d'arrêter vos recherches, loin de là, mais j'aimerais vous dire ce que je pense. Je pense que s'il vous arrivait quelque chose, pendant vos recherches, ou, si celles ci se révèlent n'être que des fausses pistes, vous serez sûrement déçu et vos lecteurs ne s'en remettront pas car ils dépendent de vous. Alors écoutez moi attentivement s'il vous plait.... »

Je me permis donc de le regarder dans les yeux pendant que je disais ça. Je laissais un instant ma phrase en suspens, comme si j'attendais une quelconque réaction de la part de l'écrivain, mais Sebastian me regardais toujours.
Je me mordis discrètement la lèvre et serrait les poings, comme si je m'encourageais moi même à ne pas lui sauter dessus. Puis, après quelques instants de silence, pendant lesquelles, la télé c'était mise en marche : apparemment elle avait été mise en veille et personne n'avait penser à l'arrêter.
En tout cas, elle s'était rallumée, sans doute parce que j'avais déplacé la télécommande sans faire exprès et je pouvais voir que c'était une publicité pour acheter le DVD d'un dessin animé qui passait. J'entendis donc, assez fort pour que Sebastian entende mais pas très fort non plus :

« Oh l'prince des flammes ! T'as la queue qui crame ! »

Je me détournais donc un instant de Sebastian, en m'excusant :

« Pardonnez moi. Apparemment quelqu'un à dû oublier d'éteindre la télévision »

Prenant alors la télécommande, je fermais la télévision pour revenir ensuite vers l'écrivain. J'avais quelque chose à lui dire et j'étais assez fâchée d'avoir été interrompue, mais cela ne toucha en rien mon moral, qui restait, malgré tout, au beau fixe.
Donc, une fois l'incident passée, je repris le cours de la conversation, qui avait été, un peu bouleversée je dois dire. Le regardant donc dans les yeux, je repris :

« Faites attention à vous Sebastian »

Puis, la conversation dériva sur mon métier. Il me posais des questions, on essayait de faire connaissance du mieux que l'on pouvait. Il me dévoilait sa vie et j'aurais aimé en faire autant, mais je ne pouvais m'empêcher de lui mentir, même si cela coûtait à mon amour propre.
Il me demanda si c'était intéressant comme travail et je hochais la tête sans rien dire alors qu'il buvait, petit à petit, son thé, qui avait dû refroidir depuis le temps. Je me mis ensuite à rire, lorsque je lui posais la question si je pouvais l'appeler Sebastian.
Quelle idiote....bien sûr que Sebastian était son nom. Souriant donc, je lui répondis, les yeux pétillants :

« D'accord je vous appellerais donc Sebastian désormais, mais à condition qu'à votre tour, vous cessiez de m'appeler « Mme Cullen » et que vous m'appeliez Esmée »

Je me retins de rire et lui offrit un grand sourire, avant de me mettre plus à l'aise sur le sofa, en face de lui. La conversation était plaisante je pensais réellement à ce que je lui avais précédemment dis : qu'il entrait dans la catégorie des gens que j'appréciais.
De toute façon, j'étais connue pour apprécier tout le monde et je n'étais pas du genre à chercher les conflits même si, quelques fois, c'étaient eux qui me trouvais en premier. Franchement, son entêtement m'étonna : je n'avais jamais connu une telle détermination ! Ah si...
Je me souvenais que j'avais déjà vu cette détermination quelque part. En fait, la détermination de Sebastian me rappelait celle de Carlisle. C'était peut être pour cela que je me sentais bien avec lui et que j'essayais de le protéger.
Oui...à présent l'explication était là : Sebastian me rappelait Carlisle et je ressentais le besoin de le protéger, un peu comme Carlisle me protégeais moi. En fait...je faisais une sorte de transfert.
Donc, se fut avec un air mi sérieux mi tendre, que je lui répondis :

« Qui vous dis d'acheter forcément une grande maison ? Vous pouvez tout à fait louer un petit studio simplement pour avoir un endroit où vous poser et puis je ne retape pas que des grandes maisons donc, si jamais vous acceptez mes services pour une décoration dans votre studio, je serais ravie de vous fournir ma prestation et puis...disons qu'en ce qui concerne la rémunération, ce sera vos oeuvres »

Puis, il me souris, mais ce sourire me dérangea. Il était triste et je n'aimais pas voir les gens que j'appréciais être tristes comme cela. J'aurais voulu le rassurer et le prendre dans mes bras, comme une mère qui rassure son enfant mais...ce n'était pas possible.
J'avais bien pensé à lui mettre une petite couverture ou une veste mais il se poserait sûrement la question à savoir pourquoi il fallait qu'il se couvre pour que je le prenne dans mes bras.
Donc, je me contentais, à contre coeur, de rester à ma place, c'est à dire sur le sofa en face de lui lorsque, tout d'un coup, la sonnerie de mon portable retentit :

« Faites place ! Faites place aux bouffeurs de limaces ! »

Si j'avais pu, je serais morte de honte sur place et j'aurais rougi. Sacré Emmett ! Il avait profité de piquer mon portable pour lui mettre une sonnerie idiote à la place. M'excusant d'un regard auprès de Sebastian, je pris la communication, super gênée.
Évidemment, c'était Emmett qui m'appelait pour savoir si sa blague avait marché. Je me retins de hurler dans le combiné, par respect pour Sebastian, qui était toujours en face de moi, puis je raccrochais.
Hyper gênée, je m'excusais d'une petite voix :

« Pardon...c'est une blague idiote d'un de mes fils...qui s'est amusé à modifier la sonnerie de mon portable et...qui m'appelait justement pour me demander si sa bêtise avait fonctionné »

Comment retrouver une conversation digne de ce nom après ça ?
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